Interview faite par mail par Danivempire

 Bonjour-bonjour, pourrais-tu nous présenter Unsu ? 
Micky (chant) : Salut à tous ! Tout d'abord, UNSU est né d’une idée de Manu (guitare) qui jouait à l'époque dans Trepan'Dead. Il a voulu monter un deuxième projet grindcore avec des influences plus scandinaves et il a rencontré Adrien (batterie, aussi dans Purify) avec qui tout s'est bien passé dès le départ et, comme Adrien, Gerbe (guitare, aussi dans Darkall Slaves) et moi (Micky, chant, aussi dans Purify) jouions ensemble depuis très longtemps dans divers projets, on s'est rajoutés petit-à-petit à la formation, ce qui a donné naissance à UNSU.

Ca veut dire quoi "Unsu" en plus ? Hein ? Non mais sérieux ?! 
UNSU est le nom d'un kata de karaté (un des plus difficiles, je pense!). Ca veut dire "main en nuage". C'est Manu, qui est un ancien karatéka, qui a choisi ce nom des le départ. Pour les autres membres du groupe ça a beaucoup moins de signification mais on trouve que le nom sonne bien. 

Vous nous présentez un nouvel EP. De quoi parle-t-il ? 
 "The Filthy" ne parle pas de grand-chose. On n’est pas un groupe engagé ; nous n'avons pas de message à faire passer. C'est juste du grindcore comme on l'aime. 

La pochette est magnifique, juste magnifique ! A qui la doit-on ? 
Nous avons eu la chance d'être bien entourés pour cet EP. Concernant la pochette c'est Seb de Grafik Roady qui s'en est occupé. Il nous a tout d’abord proposé une tête de porc. De notre coté, on aimait l'idée mais il manquait quelque-chose. On s'est donc tous mis à chercher des idées pour parfaire cette pochette et on en est arrivés à ce résultat qui nous plaît énormément.

Où et quand ont été enregistré les morceaux live en bonus sur cet EP ?
Les titre live ont été enregistrés lors du Lille WinterFest #1 organisé par Nico de Kaotoxin Records. C'était un super festival sur deux jours. Comme tous les instruments étaient repris sur la console de la sono Nico a eu l'idée d'enregistrer les pistes avec Simon Herbaut qui gérait le son et a ensuite tout mixé. Pendant le live, nous n'étions pas au courant que l'on était enregistrés. On a eu la surprise de recevoir le son quelques jours après. Comme les titres n’étaient pas sortis et afin d’en donner plus à nos fans pour leur argent, on a décidé de les mettre en bonus sur "The Filthy". Le son n’est pas exceptionnel, ça reste du live brut, façon bootleg, mais c’est une façon pour nous de remercier les gens qui nous soutiennent et nous supportent. 

En studio (et pré-studio), l'écriture est un effort de groupe ou individuel chez vous ? 
Pour l'écriture des chansons, je pense qu'on bosse comme la plupart des groupes. C'est-à-dire que Manu et Gerbe apportent un premier riff pour commencer et qu’ensuite on amène tous notre touche. On peut passer des heures pour trouver une toute petite transition mais on ne lâche rien tant que la compo ne soit pas parfaite pour nous.



Les titres sont-ils déjà écrits en entrant en studio ou le sont-ils sur place ?
Nous entrons en studio avec tous nos titres déjà écrits. Nous n'avons pas beaucoup de temps pour enregistrer. On ne peut pas se permettre de composer pendant la session d'enregistrement.

Sur cet EP, la partie live "bonus" est plus longue que l'EP en lui-même. Qui en a eu l'idée ? 
On avait fait une session studio de deux jours pour enregistrer le split avec Atara qui est sortie chez Douchebag Records & Rewolucja Records, ainsi que "The Filthy". Nous voulions sortir cet EP en split, comme on l'avait fait avec Atara, mais nous avons signé récemment chez Kaotoxin Records qui nous a proposé de le sortir en MCD pour la tournée en Angleterre qu’ils avaient montée pour nous fin Février / début Mars. L'idée du live bonus est venus en discutant avec Nico pendant que nous préparions la sortie du MCD.

Deux versions d’un titre de Nasum, un en studio, un en live. Fans de Nasum je présume ?
Oui ! Bien sûr ! Nous sommes tous de très grand fans de Nasum depuis un bon moment ! 

Quels sont les groupes (à part Nasum) qui vous ont influencés ?
Nous sommes beaucoup influencés par la scène scandinave (Rotten Sound, The Arson Project...) mais nous écoutons aussi pas mal Pig Destroyer, par exemple. Je pense que ce sont nos principales références en termes de composition. Par contre il y a vraiment beaucoup de très bons groupes de grindcore en France comme en Europe, mais ce ne sont pas nos influences. 

Décembre 2012, fin du monde ou pas ?
Décembre 2012 ? Je n'espère pas ! On a déjà prévu pas mal de choses pour 2013 (l’album, tournée en Russie et Ukraine, etc). Ce serait dommage de louper ça à cause d'un problème de calendrier chez les Mayas ! 

Une question que je n'ai pas posée mais à laquelle tu veux répondre malgré tout ?
Ca voudrait dire que l'interview n'est pas complète ? Erreur professionnelle ! Non, plus sérieusement, je pense qu'on a fait le tour du sujet. 

Un dernier mot pour vos lecteurs adorés de French Metal ? 
Merci à vous pour l'intérêt que vous portez au groupe ! On souhaite bien sûr saluer toutes les personnes qui, de prés ou de loin, supportent la scène grindcore en France. Si vous aimez ce que l'on fait, notre album sortira début 2013 chez Kaotoxin Records et on fera encore mieux.


Le site officiel : www.facebook.com/unsugrind