Interview faite par mail par Liz

Bonjour Symakya, je vais tout d’abord vous demander de présenter le groupe, les membres qui le constituent, la date de naissance du groupe etc. ?
Matthieu (guitare) : SYMAKIA a vu le jour en Septembre 2008 lorsque Kevin et moi avons décidé de travailler sur un projet commun. J’avais mis un terme à l’aventure Elvaron 6 mois plus tôt mais Kevin m’a redonné l’envie de travailler et d’écrire de la musique. De son côté je crois qu’il recherchait quelque chose de différent d’avec Seyminhol, donc finalement le timing était bon. J’avais personnellement rencontré Thomas à un concert d’Angra quelques temps plus tôt, il venait de quitter Heavenly. J’ai tenté ma chance en le contactant et il a rejoint le groupe. Nous avons alors travaillé avec Nico Colnot, le bassiste d’Elvaron et un 2ème guitariste. La voie empruntée au départ se voulait thrash technique. Après quelques répèt' et une démo de quelques titres, nous nous sommes rendus à l’évidence que nous faisions fausse route. On est reparti à zéro, et nous avons décidé de continuer avec une seule guitare mais beaucoup d’arrangements. Petit à petit le chemin du heavy symphonique s’est imposé. Nous avons beaucoup travaillé sur l’écriture, les ambiances, les orchestrations… Nico a quitté le navire pendant l’enregistrement pour des raisons personnelles, j’ai donc dû me charger de la basse par défaut sur l’album. Mais peu de temps après la sortie de "Majestic 12 : Open Files", Nicolas Pélisser nous a rejoint à ce poste et il est un membre du groupe à part entière.

Vous êtes tout de suite partis dans le projet de réaliser un premier album, pourquoi ne pas avoir attendu un peu ? Tester vos chansons en concert ou encore faire les choses progressivement en commençant par un EP ou une démo ?
Matthieu : Tout simplement parce que je ne travaille pas comme cela. Je dois avoir un rendu définitif d’une chanson pour me faire une idée. Qui plus est, nous avions déjà fait une pré-prod de 5 titres que j’ai jetée à la poubelle et je ne suis pas pour le format EP.

Ou bien est ce que le groupe est uniquement destiné à composer et à enregistrer ?
Matthieu : Non, nous allons bel et bien faire des concerts, le premier était le 4 Juin à Metz, d’autres sont prévus après l’été.

Pour enregistrer ce premier album vous vous êtes entourés d’un beau monde, vous pouvez nous expliquer ce choix ?
Thomas (batterie) : Nous avons voulu nous faire plaisir sur cet album et avoir un son qui rivalise avec les sorties internationales actuelles. C'est pourquoi nous avons décidé de confier le mix et le mastering de l'album à des pointures dans ce domaine. Au début on avait envisagé de confier le mixage à Ad Sluijter (ex-guitariste d'Epica), mais par incompatibilité d'emploi du temps, il nous a mis en contact avec Simon Oberender (Epica, Kamelot, Edguy…). Le feeling est tout de suite passé et Simon a su capter notre musique et en faire ressortir le meilleur. Il nous a ensuite proposé de faire le mastering avec Sascha Paeth (Rhapsody Of Fire, Angra, Kamelot...) et nous avons bien évidemment accepté. Nous avons également fait appel à Olivier Lapauze, avec qui je jouais dans Heavenly et qui est un ami de longue date, pour faire un solo sur le titre " Human God? ". Les séquences orchestrales ont été confiées à Nicolas Soulat d'Outcast.

Une question que je me suis posée à l’écoute de l’album et pendant la rédaction de ma chronique, je profite donc de cette interview pour vous la poser : d’où vient la thématique de l’album, qui est, je le rappelle, les manifestations extra-terrestres en diachronie dans l’histoire ?
Kévin (chant) : C’est une passion commune. J’ai beaucoup écrit sur des sujets historiques. Là, Je voulais changer d’horizon. Matt souhaitait un concept novateur dans l’esprit de ce qu’il avait fait avec Elvaron sur "Gravitation Control System". Tom a toujours été très attiré par l’ufologie. Quant à moi, un thème comme celui-ci, mais appréhendé grâce à la religion, me permettait d’approfondir mes réflexions sur la question des origines de l’homme, sa propension à s’autodétruire et à vouloir tout régenter.

Ce n’est pas un concept commun, pour le coup vous avez fait original, c’était un projet qui vous tenait à cœur ?
Kevin : J’avais en tête de faire quelque chose sur la science-fiction et les rencontres du troisième type. A l’époque de Seyminhol nous en avions discuté mais ce groupe ne se prêtait pas à ce genre d’expérimentation. Il faut que la musique lorgne vers le progressif pour réaliser un opus comme "Majestic 12" et Seyminhol n’était pas vraiment prog mais plutôt orienté épico-symphonique. Bref, c’est une première pour SYMAKA et peut-être même pour ce genre de metal. Si des groupes comme Hypocrisy se sont essayés à ce thème avec bonheur, je ne sais pas si dans le symphonique quelque chose a déjà été fait dans ce registre. Bref, c’est désormais notre marque de fabrique.

Comment se déroule la composition à partir du concept ? Est ce difficile de créer à partir d’un thème ou au contraire il est plus simple de composer avec des limites bien définies ? D’autant plus que votre concept a nécessité beaucoup de recherches bibliographiques, ce qui demande un temps considérable.
Matthieu : Composer à partir d’un concept établi et avec les textes sous les yeux est indéniablement source d’inspiration. C’est également plus simple pour cadrer les structures, établir les ambiances et choisir les orchestrations adéquates en fonction de la thématique abordée. Je prends par exemple la chanson "Under The Banner Of The Faith". Le thème étant les guerres de religions, le fil conducteur du texte m’a inspiré une ambiance martiale, une certaine écriture harmonique (les cuivres jouant un thème à la quarte qui induit une ambiance "Peplum"), une certaine orchestration… Le texte et la musique sont ainsi étroitement liés et cela sur l’intégralité de l’album.
Kevin : Je crois qu’il est justement plus simple de composer une histoire sur laquelle on viendra ensuite poser de la musique. C’est d’ailleurs comme ça que travaillent les compositeurs de bandes originales de films. Ils jouent sur les sentiments développés par les acteurs, les ambiances qui se dégagent d’un paysage, d’un dialogue, etc. Pour ce concept, Matt avait les textes, le thème détaillé et les orientations historiques qu’il serait bon de développer. Avec ces pistes, et en discutant pas mal, le résultat a donné cet album. L’inverse, musique puis concept ne marcherait pas.



Pour revenir sur des questions plus communes, comment s’est passé l’enregistrement ?
Matthieu : J’ai enregistré les guitares et la basse dans mon home studio à partir des prises batterie de Thomas. Toutes les séquences orchestrales ont été virtuellement dirigées par Nicolas Soulat (guitariste d’Outcast et compositeur de talent) qui nous a apporté toute son expérience et son expertise sur les rendus de l’orchestre ce qui explique la sonorité si réaliste.
Kevin : Extrêmement bien. C’est la première fois que j’étais aussi décontracté et que je pouvais prendre le temps de poser ma voix, de réfléchir aux émotions que je vous voulais distiller sur certains passages. Habituellement, je devais poser mon chant en deux / trois jours maximum (chœurs inclus) ce qui n’est pas une bonne manière de procéder. En écoutant Seyminhol, on ressent d’ailleurs ce manque de temps sur certains albums. Sur "Septentrion’s Walk", le chant n’est pas parfait, il est même loin de l’être dans certaines chansons. Avec SYMAKYA, j’ai vraiment eu du recul pour peaufiner mes parties.
Thomas : Je me suis occupé des prises batterie et des prises chant dans mon studio. Ensuite, après avoir centralisé toutes les prises de l'album, nous les avons envoyées au Gate Studio pour le mixage et le mastering.

Maintenant que l’album : "Majestic 12 : Open Files" est sorti depuis quelques semaines, quelles sont les retombées et les critiques qui reviennent le plus souvent ?
Matthieu : L’accueil est assez incroyable et unanime sur la qualité du disque, à tous les niveaux : écriture, interprétation, production, visuel, textes. Les quelques critiques récurrentes concernent la longueur de certain titres et une éternelle question "Progressif ou non ?"… je crois que c’est surtout au public de se faire une idée, c’est pourquoi nous avons réalisé un montage audio qui présente un peu toutes les facettes de SYMAKYA ainsi que le titre d’ouverture "Genesis" en entier, tout ça sur notre MySpace : www.myspace.com/symakya

D’ailleurs d’où vient le titre de l’album ?
Kevin : "Majestic 12" est un groupe secret formé par le gouvernement Américain d’après guerre pour travailler sur les manifestations extra-terrestres. C’est le président Harry Trumann - dont on entend le discours sur Supervision code 1945 - qui est à l’origine de la formation de ce groupuscule. On parle aussi du Majic 12 ou du M12 entre personnes initiées.

Etes-vous fiers de cet album ? Ou bien avec le recul d’aujourd’hui vous n’en êtes plus satisfaits ?
Matthieu : J’adore ce disque, je suis le premier fan de SYMAKYA.
Kevin : Bien sûr. C’est vraiment le meilleur disque que j’ai réalisé jusqu’à aujourd’hui. J’aimais beaucoup "Northern Recital" de Seyminhol sorti en 2002 et qui s’est extrêmement bien vendu pour l’époque, mais je raffole de "Majestic 12". Je crois n’avoir jamais aussi bien chanté. Il y a vraiment tout ce que j’aime ici. Un très bel album sans vouloir paraître orgueilleux. Les chroniques parlent d’elles mêmes.
Thomas : Oui nous sommes très fiers de cet album. Tout d'abord je l'écoute encore beaucoup, et je pense que je referai tout exactement pareil aujourd'hui, ce qui donne encore plus de fierté car j'ai l'impression que nous avons su sortir le meilleur de nous-mêmes pour cet album. De plus les critiques sont très bonnes jusqu'à présent donc ça renforce ce sentiment d'avoir fait du bon boulot.

Vous faites déjà tous partie d’autres groupes à côté de Symakya, que vous apporte justement ce groupe et cet album ? Que signifie pour vous ce trio ?
Matthieu : Chacun de mes groupes évolue dans un style précis et m’apporte des choses différentes. AkromA me permet de laisser parler ma facette la plus extrême, Louka me permet d’aborder le côté fun et rock ‘n' roll. J’ai également un groupe de hardcore dans lequel c’est la recherche de l’énergie qui prime. SYMAKYA me permet de synthétiser mes influences aussi bien heavy que de la musique du répertoire afin de créer un style symphonique que j’affectionne. Je n’ai pas de limite à ma créativité et mes idées sont généralement bien reçues. Je peux aussi me lâcher au niveau des arrangements. SYMAKYA est le groupe dont je rêvais depuis longtemps.
Kevin : Personnellement j’ai arrêté Seyminhol en Juin 2010. Je mets donc toute mon énergie dans ce projet. Nicolas Pélissier (compositeur de Seyminhol) nous a d’ailleurs rejoints à la basse pour le live. Je retrouve, avec ce projet, l’osmose des débuts de Seyminhol et je découvre un univers nouveau grâce à Matt et à Thomas qui ont chacun une grande expérience musicale. Cet album est un cadeau, une chance et j’espère que les concerts seront du même niveau.
Thomas : Oui, j'évolue dans d'autres formations à côté, mais dans des registres assez différents. SYMAKYA m'apporte un peu plus d'émotions, alors que dans Taste Of Hell par exemple c'est plus la puissance qui me procure des sensations.

Quelles sont les sources d’inspiration ?
Matthieu : Je me laisse porter par l’inspiration du moment. Je me base sur mes émotions personnelles qui sont induites par le monde qui m’entoure et les gens qui le peuplent. Certaines chansons et certain films me conduisent parfois à écrire mais encore une fois, par le biais d’émotions qu’ils m’ont procuré.
Kevin : Comme je le disais, en termes d’écriture, c’est la religion, l’histoire, l’homme et la société qui m’inspirent. Pour ma manière de chanter, j’avais en tête l’album "Powerslave" tout au long de la réalisation de "Majestic 12" et notamment le morceau "Aces High". C’est ici qu’il faut rechercher le côté heavy de SYMAKYA il me semble. On trouve aussi quelques influences puisées dans Accept. Pour le lyrisme, c’est chez Fabio Lione qu’il faut chercher. Bien que je ne possède pas du tout les mêmes facilités que lui, j’ai essayé de m’inspirer des émotions qu’il pouvait dégager sur certains titres pour créer certaines de mes parties vocales. Enfin, pour ce qui est du chant clair, le metal atmosphérique m’a beaucoup influencé : Opeth, Empyrium, etc… "Majestic 12" est un savant mélange, un condensé de trente années de metal.

Des concerts de prévus maintenant que l’album est sorti ?
Matthieu : Oui, nous avons joué le 4 Juin à Metz au Coco Cabana. Nous sommes en train de programmer des dates pour le dernier trimestre 2011.

Que vous apporte la scène ? Et a contrario que vous apporte l’expérience des studios d’enregistrement ?
Matthieu : Je dois bien avouer que je préfère le studio à la scène car c’est pour moi le véritable lieu de la création et de l’aboutissement des idées. Je suis vraiment dans mon élément en studio, j’y suis habitué et relativement à l’aise. Je connais mon matériel, j’adore enregistrer et mixer. La scène est un aboutissement également mais on est confronté directement au public, c’est un peu plus déstabilisant mais c’est au final une sensation enivrante. J’aime la scène pour d’autre raisons : le contact, l’énergie, l’échange, l’adrénaline, l’excitation…
Kevin : J’aime la scène bien que je sois toujours aussi stressé à l’idée de faire un concert. J’ai peur de ne pas être à la hauteur, de perdre ma voix. Pourtant, une fois parti, je me sens à ma place et j’apprécie l’échange dans ce genre d’exercice. L’enregistrement d’un album m’a toujours emmerdé parce que je n’avais pas les moyens d’exprimer vraiment ce que j’avais dans la tête. C’était lié au temps et au budget qui étaient très serrés. Avec SYMAKYA, j’ai pour la première fois éprouvé beaucoup de plaisir à enregistrer. Pour cette raison le chant est meilleur.
Thomas : La scène m'apporte beaucoup de sentiments mélangés mais c'est toujours un plaisir. Pendant un concert il y a de l'émotion, de la rage (au bon sens du terme), de l'énergie etc. C'est pour moi une finalité et si je pouvais faire de la scène tous les jours je serai le plus heureux ! Le studio, c'est une autre approche. C'est également très plaisant, mais plus fatiguant psychologiquement. Tant que l'album n'est pas fini, on a toujours le studio en tête. L'effusion de joie arrive vraiment après plusieurs mois, une fois que l'on reçoit le CD définitif, qu'on enlève l'emballage et qu'on met le CD dans le lecteur comme si c'était la première fois qu'on écoutait l'album. Sur scène le plaisir est instantané.

Je vais vous poser des questions plus personnelles, libre à vous d’y répondre. Aujourd’hui est ce que vous vivez de votre musique ? Je pense que je ne peux pas me prononcer par rapport à Symakya qui est encore un tout jeune groupe mais à l’exemple de vos autres nombreux groupes ?
Matthieu : Non, nous ne vivons pas de notre musique. Je ne connais personnellement aucun musicien jouant exclusivement du metal vivant de sa musique… et pourtant je connais beaucoup de musiciens !

Que vous apporte la musique ?
Matthieu : Elle m’accompagne toute la journée, depuis aussi loin que je me souvienne. La musique fait partie intégrante de ma vie, elle est même la base de mon activité professionnelle. Je peux dire que je vis de la musique mais pas de ma musique. C’est peut être un constat étrange mais je ne côtoie presque que des gens qui font de la musique.
Kevin : C’est un moyen d’expression, une bouffée d’oxygène et une exaltation. Je peux m’extérioriser grâce à elle, faire passer des émotions.
Thomas : La musique m'apporte beaucoup de joie et de sentiments différents.



Quels sont vos goûts musicaux à chacun d’entre vous ? Avez-vous tous les trois des goûts différents ?
Matthieu : J’aime le metal au sens large ainsi que la musique classique avec une préférence pour les compositeurs de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème. J’aime aussi quelques artistes Français comme Mano Solo, Cabrel, Stéphane Eicher, Eddy Mitchell.
Kevin : Je suis très éclectique. J’écoute toute sorte de musique, même si le metal, dans toute sa diversité, reste mon style de prédilection. Mais la pop, les musiques de films ou la variété peuvent être des repères intéressants. Je suis fan du groupe A-Ha par exemple. L’album "East Of The Sun, West Of The Moon" est tout bonnement exceptionnel, loin des clichés boys band que l’on croit. Le dernier album de Christophe (le chanteur d’"Aline" et des "Mots Bleus") est, lui aussi, magnifique et très progressif. C’est Carmine Appice qui assure la batterie sur ce disque, et je ne crois pas qu’il jouerait sur quelque chose de moyen vue sa notoriété et sa carrière (Vanilla Fudge, Blue Murder…). Bref pour revenir au metal : Maiden époque "Powerslave" / "Seventh Son", Dream Theater, Empyrium, Opeth et Mötley sont mes groupes favoris.
Thomas : J'écoute beaucoup de choses. On va dire que je préfère la musique classique et le metal (du soft au metal extrême). Mais j'écoute également de la pop, du rock, de la variété, de la dance (personne n'est parfait)...

Vous n’êtes pas de jeunes musiciens qui débutent mais vous avez déjà de belles discographies, est ce qu’il est plus facile de se servir de sa "notoriété" pour composer et enregistrer un album ? Et par la suite mieux pouvoir le diffuser ?
Matthieu : Oui c’est indéniable, ça ouvre des portes, dire le contraire serait mentir.
Kevin : Je chante depuis presque 20 ans et la notoriété n’a pas été le moteur de SYMAKYA. Nous ne voulions pas d’un boys band version metal. D’ailleurs la réunion de bons musiciens issus de formations ayant connu une certaine forme de reconnaissance ne suffit pas à faire un bon disque. J’ai vraiment pris cet album comme un nouveau départ où il me fallait tout recommencer, prouver que j’étais un chanteur respectable. On m’a quelquefois critiqué avec Seyminhol. Il fallait donc faire mieux, me dépasser. Je pense pourtant que je n’ai pas encore donné le meilleur de moi-même.

Quels sont les prochains projets pour Symakya ?
Matthieu : D’autres concerts et un deuxième album.
Kevin : Un nouvel album, des concerts et du partage. Il faut que la confiance existe pour pouvoir continuer dans ce genre de projet.
Thomas : On a vraiment envie de défendre cet album sur des belles scènes, donc on espère pouvoir tourner dès la rentrée.

Et individuellement, quelle est la suite pour chacun d’entre vous ?
Matthieu : Je prépare un troisième album avec AkromA ainsi qu’avec Louka. Nous finalisons également l’écriture d’un premier album avec un groupe de hardcore. J’ai été sollicité pour écrire une musique sur un court-métrage qui doit aboutir en Juin 2012. J’aimerais également finaliser quelques autres projets et surtout me retrouver sur scène derrière une batterie.
Kevin : Pour moi, je ne sais pas. J’ai peut-être en tête de ressusciter Seyminhol le temps d’un album. J’ai un concept qui devait être mis en musique avec ce groupe. Je ne sais pas si cela ce fera un jour. Mon emploi du temps est vraiment très chargé et ma petite fille compte beaucoup pour moi. J’ai vraiment besoin de passer du temps avec elle.
Thomas : Je travaille beaucoup avec Matt, notamment sur le troisième album d'AkromA, et sur un autre projet plus orienté hardcore. Sinon on est en train d'enregistrer l'album avec Taste Of Hell (sortie prévue en 2012).

Que pouvons-nous vous souhaiter ?
Matthieu : Le meilleur pour la suite !
Kevin : Quelques bonnes scènes et la possibilité de réaliser un second album de cette qualité.
Thomas : De faire une belle tournée en Europe (ou même dans le monde)... et de voir nos ventes décoller pour pouvoir envisager un deuxième album dans les meilleurs conditions.

Des choses à rajouter ?
Matthieu : Merci à toi pour cette interview et à tous tes lecteurs.
Kevin : Je vous laisse écouter "End Of The Process" pour la fin….

Merci beaucoup à vous trois de m’avoir accordé cette interview pour French Metal, je vous souhaite une bonne continuation musicale, ensemble et individuellement et à bientôt sur la route.


Le site officiel : www.symakya.net