Interview faite par mail par Julien

Pouvez-vous nous présenter le groupe et son histoire ?
François (basse) : ODDISM existe depuis 2015, à la suite d’un groupe qui s’appelait MatchBox. On évolue depuis à 4, Gio au chant, Paul à la guitare, Mathieu à la batterie et moi (François) à la basse.

D'où est tiré le nom de votre groupe, Oddism, que signifie-t-il ?
François & Paul (guitare) : ODDISM, c’est le culte de l’étrangeté, ce qui est impaire, hors norme. On a cherché un nom qui reflète directement l’esprit de notre musique.

Comment se porte la scène dans votre région ?
François : Malgré le peu de lieux pour diffuser la scène metal, je trouve que la scène metal dans les Hauts de France bouillonne ! Il y a un grand nombre de groupes, et avec beaucoup de qualité ! Paul : Cette question qui revient souvent sur la table, on trouve qu’il y a une perte d’engouement pour les concerts de metal en général dans notre région. C’est notamment flagrant quand on joue ailleurs, en Bretagne par exemple, on a l’impression que les gens se bougent plus.

Parlez-nous des groupes de votre région, avez-vous des liens particuliers avec eux, partagez-vous les mêmes ambitions ?
François : Comme je le disais plus haut, il y a une vraie qualité chez les groupes des Hauts de France. Je pense par exemple à nos copains de Stengah, groupe à suivre dans les temps à venir. Après, il y a des vrais piliers, des groupes qui sont dans le paysage depuis des années, comme Wild, Embrace Your Punishement, The Lumberjack Feedback.



Avez-vous dû vous réinventer ou le style d'Oddism a été mis en place depuis le début du groupe ?
François : Le style du groupe évolue avec le temps. On essaye de faire en sorte qu’il y ait une progression constante dans l’écriture des morceaux, même si l’âme du projet reste la même. Entre le premier EP et l’album, on a essayé de poser un peu plus les choses, définir le son du groupe, et se permettre aussi quelque passage plus ambiants.
Paul : Cela fait maintenant plus de dix ans que l’on compose ensemble avec Matt, on a dès le début était influencé par les mêmes groupes (War From A Harlot’s Mouth, The Dillinger Escape Plan, The Chariot entre autres) et depuis, aujourd’hui, on se retrouve toujours plus ou moins dans cette esthétique.

Parlez-nous des sessions d'enregistrement de "Dance In The Maze", comment se sont passés tous ces moments ?
Paul : Cette session d’enregistrement nous a demandé un gros travail en amont pour composer et mettre en place tout ça en répèt' et en conditions live, car on voulait que notre album soit bien représentatif du show et inversement.
François : Pour "Dance In The Maze", on a d’abord fait plusieurs maquettages, histoire de faire les choses dans le détail. On a enregistré à l’Aquastud’ chez Matt Chiarello. Et le mix et le mastering, chez R3my Boy, avec qui on a passé pas mal de temps pour vraiment définir un son qui nous correspond.

Est ce que ce dernier album marque un tournant dans votre carrière ?
Paul : On est très contents de ce dernier car c’est l’expression de beaucoup d’années de travail et c’est clair qu’il nous a ouvert des portes, on a eu l’occasion de partager la scène de très bons groupes comme Nostromo, Frontierer et bien d’autres.
François : Un tournant, je ne sais pas. En tout cas, il nous a permis de diffuser le projet plus largement. Il a été très bien accueilli par la critique.

Parlez-nous du concept de "Dance In The Maze", de quoi traite-t-il ?
Paul : Alors le principe du labyrinthe est un concept qui m’inspire beaucoup, de par son image et sa symbolique. En effet, on peut facilement le comparer aux méandres du cerveau humain, mais aussi à toutes les possibilités qui s’offrent à nous dans notre vie et donc au différents choix que l’on fait. Cette image illustre aussi bien la musique nous proposons en perpétuelle évolution dans laquelle on peut se perdre. Pour ce qui est de cette danse labyrinthique, c’est d’une part une référence antique, où il était dit que pour évoluer dans un dédale une danse proche du rituel était de mise. D’autre part, en restant plus terre à terre, la danse est à mon avis signe de bonne santé mentale, signe que l’on profite de son existence. Ce titre est donc une invitation à profiter de la vie via ses choix.



Pouvez-vous nous dire comment s'est passée la session de mastering de l'album, êtes-vous satisfaits du son global de ce dernier album ?
Paul : On travaille avec Remy Boy pour le mix mastering, et au fil des années on commence à trouver avec lui un son qui nous plaît vraiment et qui est propre à nous.
François : Comme je le disais plus haut, on a travaillé avec R3my Boy, avec qui on avait déjà travaillé sur le premier EP. Il est très à l’écoute et nous a vraiment aidés dans la construction du son du groupe. Et oui, on est vraiment satisfaits du son global, d’ailleurs, le master de la version vinyle est juste une tuerie !

Souhaitez-vous être distribués en dehors de l'Europe ? Comme l'Amérique ou l'Asie ?
Paul : C’est pas vraiment notre priorité pour le moment. Mais pourquoi pas à l’avenir…

Quel sont les retour sur ce dernier opus ? Plutôt convaincants ?
François : On a eu pas mal de belles chroniques, les retours des "pros" sont vraiment bons. On a eu quelques petits retours sympas de membres d’autres groupes, par exemple le chanteur de Caliban, qui recommande l’album au réveil avec le café !
Paul : On a souvent de très bon retours dessus, beaucoup de gens viennent nous voir à la fin des concerts pour nous parler de l’album et ça, peu importe là où on joue. donc on peu être fiers.

Quel sont vos prochaines dates de concerts ? Ou pourrons-nous vous voir ?
François : On va jouer avec le groupe Frontierer du côté de Gent le 19 Juillet. Et on aura quelques autres belles dates en Belgique à la rentrée. Pour le reste, c’est en cours de booking !

Que pensez-vous de la scène metal actuelle ?
François : Elle est clairement hyper variée, et toujours en ébullition !

Je vous laisse le mot de la fin, avez-vous un message à faire passer ?
Paul : Merci à tous pour le soutien, Hâte d’être à la suite !
François : Continuez à soutenir la scène locale, allez au concerts, achetez des CDs, vinyles, bref, continuez à faire vivre tout ça !


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