Interview faite par mail par Radien

Salut les Riders ! Alors pour commencer, faisons un petit tour d’horizon du groupe. Pouvez-vous nous présenter les musiciens ?
Noré (guitare) : Salut Radien ! Alors il y a Djej au chant, Teeb à la batterie, Franck à la basse et Noré et Low aux guitares.

Comment le groupe s’est-il formé ? Quelle a été son évolution ?
Noré : La formation du groupe remonte à début 2010, avec Djej et Tonio (notre ancien batteur) tous deux issus de Fixxx et moi qui venait de Sihia. A la base, nous voulions remonter un groupe de metal après le split de nos groupes d'origine, puis en cherchant à compléter la formation nous avons rencontré un bassiste (Gaétan, ex-Leto) prêt à intégrer le projet uniquement si nous changions de direction musicale pour quelque chose de plus rock. On s'est laissé tenté par ce choix, en s'influençant de groupes comme Alter Bridge, Nickelback et une fois l'orientation donnée, il fallait composer. Après quelques petits changements de line-up, Jihane et Low nous ont rejoints, respectivement à la basse et à la gratte, plusieurs mois avant l'enregistrement de l'EP "Fast As Lightning". Ensuite début 2012, Tonio nous a quittés pour se consacrer à son projet Beyond The Dust et Jihane a suivi quelques mois après. C'est là que Teeb a pris la place derrière les fûts et Franck a intégré le groupe à la basse.
Djej (chant) : Il est clair qu'après avoir passé 8 ans dans un groupe comme Fixxx, c'est délicat de remonter aussi vite un projet car malgré tout, l'arrêt fut brusque et douloureux d'où la raison d'avoir eu envie de faire un truc bourrin à la base. Mais, comme l'a dit Noré, grâce à notre 1er bassiste, nous nous sommes aperçu que nous avions aussi d'autres inflences que le metal pur et dur et que le "rock US" était aussi quelque chose qui nous touchait. Le reste est venu naturellement et nous nous sommes dis ok, c'est ça que nous voulons faire aujourd'hui !! Alors oui, après de multiples changments de line-up, et je remercie tous les anciens d'ailleurs, le projet HELL OF A RIDE est bien parti, prêt à en découdre et ne compte pas s'arrêter demain !!!!

Comment définiriez-vous votre musique ?
Djej : Nous l'avons appelé "Stunt Rock" en rapport au délire HELL OF A RIDE et son personnage de cascadeur (rires). On trouvait que ça collait bien au trip mais oui, ayant chacun notre propre culture musicale nous nous sommes quand même retrouvés sur ce terrain, le rock US bien lourd avec une touche de metal quand même !!!
Low (guitare) : Stunk rock, drift'n'roll, heavy rock, bref tant que ça rappelle la chaleur d'une route dans le désert ça sonne !
Noré : Notre musique est à la frontiere entre le metal et le rock. Je dirais que notre style s’apparente à une sorte de “hard rock” de 2013 (rires), on pourrait même dire du modern hard rock. Bien sûr ce ne sont que des étiquettes mais ce qui est évident c’est que le rock'n'roll est notre bible. En fait, les sources d'inspirations de chacun vont du rock à la Led Zep, ZZ Top en passant par Metallica, Deftones, les Foo Figthers… Maintenant si on devait être plus précis je dirais qu'on se rapproche de toute la vague de groupe rock US comme Alter bridge, Shinedown, Black Stone Cherry, Halestorm

Le nouvel album "Fast As Lightning" comporte 7 titres live acoutiques. Aviez-vous au préalable prévu de les incorporer ou cela s’est-il fait naturellement ?
Low : A la base, "Fast As Lightning" est un EP 4 titres aggrémenté d'une intro, d'interludes et d'une outro le tout ayant un fil conducteur très scénarisé. Il était disponible en téléchargement gratuit sur notre site Internet. Suite à ça, on a eu beaucoup de demandes pour une version physique, mais nous n'avions pas d'impératif pour le réaliser. C'est courant 2012, suite à des passages radios et quelques showcases en acoustique que nous avons eu l'idée de faire un show acoustique avec le groupe au complet enregistré que nous intégrerions à l'EP afin d'en presser une version "collector" et plus riche pour ceux qui nous suivent.
Noré : Un élément important a aussi favorisé notre décision, c'est l'obtention des subventions venant de l'Essonne. Cela nous a vraiment décidé à enfin presser cet EP. Et pour rebondir sur ce que dit Low, nous voulions apporter un peu de sang frais et de la nouveauté. En fait comme la version physique est arrivée avec presque 2 ans de décalage on ne pouvait pas se permettre de proposer la même chose que pour la version numérique de l'époque.
Djej : Oui, nous ne pouvions pas sortir la même chose, même en physique. Nous aurions pu rajouter un titre ou deux, enregistrés plus tard mais nous aurions perdu le fil de l'histoire et le mix n'aurait pas été le même. Donc l'acoustique s'est révélé être le meilleur choix aussi bien au niveau son, au niveau impact et surtout pour les morceaux inédits dans cette version "unplugged".

Pourquoi ce choix ? Vouliez-vous montrer un autre aspect de HOAR à votre public ou considérez-vous, au contraire, que cet aspect "unplugged" fait entièrement partie de votre formation ?
Low : Le fait de faire des passages radio en acoustique a lancé l'idée. En fait c'est toujours un exercice difficile d'interpréter ses titres en dehors d'un contexte scénique et electrique, la plupart du temps les groupes se cantonnent à jouer la même chose, ce qui est compliqué car certains morceaux ne sont pas du tout composés pour être joué de cette manière. On a préféré réarranger la plupart des titres, leur apporter une autre dimension avec d'autres racines, blues, folk, country, americana... Des chansons comme "Tears & Scars", "Screaming Out" ou "Fast As Lightning" fonctionnent sur l'énergie et la puissance en électrique, là il fallait leur donner une teinte entièrement nouvelle, parfois les prendre à contre-pied de leur version originale. C'est une expérience vraiment enrichissante, ça permet d'exprimer d'autres choses et ça nous a beaucoup servi pour l'écriture du prochain album.
Djej : Sans prétention, la première fois que nous avons joué nos titres en acoustique, ça a été frissons direct (rires) et nous nous sommes dit pourquoi pas ?? Et puis pour le coup, ça nous a ouvert d'autres portes, d'autres endroits pour pouvoir jouer et nous commençons à avoir autant de dates acoustiques qu'électriques et je vous dirais de venir voir les deux parce-que c'est vraiment deux aspects de notre musique et de l'émotion que nous pouvons aussi faire passer dans des morceaux qui, à la base, vous donnent clairement envie d'headbanguer (rires).

Comment s’est déroulé le processus de composition de l’album ?
Low : Concernant "Fast As Lightning", c'est un peu éparse. Il s'agit de compositions qui ont vu le jour entre la date de création du groupe et quelques mois avant son enregistrement (Janvier 2011). La plupart des plans étaient ramenés par Noré, avec des structures et des idées mélodiques, que l'on a bossés de manière assez ouverte en groupe. Il a ramené le bloc, on a taillé dedans, et lors de l'enregistrement, Charles "Kallaghan" Massabo avec qui on a collaboré a peaufiné les détails.
Djej : C'est vrai que comme nous avons eu pas mal de changements de line-up, certains morceaux ont beaucoup bougés et d'autres sont passés à la benne mais quand Jihanne et Low sont arrivés, il s'est passé un truc. Nous avons commencé vraiment à travailler notre son et notre univers et Charles a su, sur place, lier tout ça et réaliser cet EP. Nous n'avons pas la prétention de réinventer le rock mais nous avons notre identité, notre univers et pas seulement musical et les arrivées respectives de Franck et Teeb ont encore plus renforcé ce pilier rock / metal qui fait HELL OF A RIDE aujourd'hui.

Et l’enregistrement ?
Low : On a passé une semaine en bordure de Nancy, en Janvier 2011 au Fucking Hostile Studio avec Kallaghan. Une expérience vraiment énorme, avec beaucoup d'exigence de la part de Kallaghan sur l'interprétation, mais le résultat en valait vraiment la peine. Une semaine à vivre ensemble, à donner naissance à ce qui allait devenir notre base, beaucoup d'heures de boulot et d'attentes, coupés de notre entourage respectif.
Djej : Pour ma part, malgré le fait d'avoir eu déjà d'autres expériences, non, pas sexuelles, mais d'enregistrements (rires), je dois bien avouer que celle-là fut de loin la meilleure car d'une part, nous vivions en "communauté", et que d'autre part, comme le dit Low (même si deux membres ont quitté le groupe depuis), ça nous a permis de souder la base de ce qui est et sera HELL OF A RIDE.



Maintenant que l’album est sorti, quels sont les projets à venir ? Des concerts ?
Low : On assure la promotion de ce disque autant que l'on peut, que ça soit en live ou en chroniques et on a eu jusqu'à présent de très bons retours, on croise les doigts pour que ça continue. Depuis le lancement le 23 Septembre, on a lancé une campagne de promotion sur Facebook pour développer la base de fans et elle a pris bien plus qu'on ne l'espérait. Par curiosité on a ciblé quelques pays d'Europe et les Etats-Unis, ça prend bien aux USA mais la surprise reste l'Italie et le Portugal. En France, on continue de se développer car c'est là où on aimerait défendre le disque en premier lieu, mais il est possible que ça bouge ailleurs.
On a tout fait par nous-mêmes jusqu'à présent, du développement artistique (visuels, logos, musique) à la promotion, mais tant que nous n'avions pas ce premier disque entre les mains c'était difficile d'approcher d'autres intervenants. Et pourtant depuis le début nous sommes beaucoup solicité sur l'Ile de France grâce à notre univers visuel, ça nous a permis pas mal de belles rencontres et de grosses surprises. Depuis peu nous sommes managés par Christophe Sousa (Dooweet) et nous travaillons avec Send The Wood pour ce qui est de la distribution numérique et promotion du disque. On commençait à avoir besoin d'un soutien logistique et d'une structure pour assurer tout ça, parce qu'on a encore beaucoup à faire pour le prochain album. Il a été enregistré en Juin 2013, toujours avec Charles "Kallaghan" Massabo, cette fois-ci en deux semaines, dans différents endroits sur Paris. Il est en cours de mix et nous avons toute la partie visuelle à préparer ainsi que les démarchages pour trouver un label ou une structure pour le distribuer. Mais en attendant on profite de la sortie de "Fast As Lightning" pour faire parler un maximum du groupe et de démarcher les dates. On a eu un bon petit mois de Septembre, avec plusieurs dates electriques sur Paris et au Mennecy Metal Fest. On a aussi participé à l'émission "Une Dose 2 Metal" présentée par Stéphane Buriez et elle sera diffusée le 14 Novembre sur l'Enôrme TV. On a d'autres surprises qui arriveront avant la fin d'année, donc restez à l'affut.
Djej : Effectivement, nous avons tout fait nous-mêmes depuis le début (sauf pour l'enregistrement de l'EP) et d'ailleurs, grâce à nos premiers visuels, nous avions été contacté par le chanteur de Loading Data pour faire une date avec eux, notre tout premier concert, alors qu'il n'avait même pas écouté notre son !!! Alors oui, avec la signature de Send The Wood et l'arrivée de Christophe Sousa (Dooweet) pour notre management, nous allons pouvoir un peu déléguer une partie du travail pour nous concentrer sur la suite des aventures de John "Mad Dog" Ringsdale et le futur de HOAR.

Avez-vous une anecdote particulière que vous auriez vécu au cours de vos aventures depuis la formation du groupe à nous raconter ?
Low : Alors là, je crois que c'est un peu pareil pour tous les groupes. La plus belle c'était la fois où on nous a appelés peut-être 10 jours avant la date de Black Stone Cherry à la Maroquinerie (Paris) pour nous demander si on pouvait assurer la première partie. En fait on en rêvait, mais quand on nous a demandé de la faire, je crois qu'on a tous halluciné. Ca s'est fait comme par magie, sans aucun accroc, on a été accueilli d'une manière incroyable par le public. C'est toujours délicat de se retrouver devant 600 personnes qui n'ont jamais entendu parlé de vous et qui viennent voir quelqu'un que vous adorez aussi. On a passé une demi-heure dingue, le public était vraiment très réceptif. Et BSC aussi, on a pas mal discuté avec eux après la soirée, on leur a même donné quelques t-shirts du groupe !
En parlant de t-shirts, autre anecdote bien plus fun, c'est qu'on a instauré malgré nous une Riders Army sur notre page Facebook. Ca vient des fans qui se prennent en photo avec notre t-shirt et qui nous les postent. Ca fait vraiment plaisir de se voir soutenu comme ça, surtout qu'il y en a qui font leurs photos dans des lieux dingues (la grande muraille de chine, un porte-avion...). Il y en a même un qui était à un concert de Gotthard et qui s'est fait remarquer par l'un des guitaristes qui l'a invité en backstage, rien que pour lui demander son t-shirt HELL OF A RIDE. Le nom circule plutôt très bien et le visuel fonctionne beaucoup !
Noré : Ouaip c'est clair on en a pas mal comme celle de l'enregistrement de l'EP où nous avions passé une semaine sans pouvoir nous doucher. En fait chaque date, chaque étape que nous franchissons peut-être accompagnée d'une anecdote (rires).
Djej : Chaque moment passé à faire de la musique est une anecdote, une rencontre, un rire, une beuverie ou un frisson parce-que la nouvelle mélodie que nous avons trouvé déchire, par exemple... Non, franchement, je dois bien admettre que l'enregistrement à Nancy était épique et que la date avec BSC restera à jamais gravée dans ma mémoire !!

Parlons un peu du visuel justement, très réussi, de vos albums et du logo du groupe. Avez-vous dirigé la création tous ensemble ou laissé Djej et Lone-Wolf (eh oui, HOAR dispose de musiciens multi-fonctions !) libres dans leur inspiration ?
Low : Il y a un thème à la base, car nous sommes fans du travail de Quentin Tarantino, de Robert Rodriguez et d'autres réalisateurs, on voulait donc aller dans ce sens là. C'est parti de ça, en essayant de se rapprocher du côté Grindhouse / cinéma alternatif, alors on a adopté le côté "Death Proof" (Boulevard De La Mort en français) en inversant les rôles du méchant cascadeur / poupées naïves. L'histoire débute sur John "Mad Dog" Ringsdale, un ancien cascadeur au lourd passé, qui se donne un ultime défi, la cascade de la mort avec sa caisse favorite. Et il croise malgré lui le chemin des Pussy Riders, qui lui vole sa voiture et il se met en tête de les poursuivre. C'est ce que raconte ce premier opus "Fast As Lightning", ça tourne donc autour des thèmes de la vengeance, de la renaissance, du dernier espoir. On avait donc les bases pour travailler le visuel autour de ça. Pour ma part, l'idée du phénix est venue naturellement, c'est le sigle de la Pontiac Firebird, mais aussi de la mort et de la renaissance. C'est quelque chose qui nous représente tous dans le groupe, nous sommes tous issus de formations différentes et nous nous sommes retrouvés dans ce projet comme jamais. Ensuite il a pris diverses formes, celle d'aujourd'hui est vraiment inspirée de la culture empirique. Un phénix les ailes déployées et droites, la tête tournée vers l'avenir. Comme pour appeler à un rassemblement pour cette virée d'enfer.
Le visuel de l'album est un clin d'oeil à l'affiche de "Death Proof" de Quentin Tarantino, mais il y a plus de sens qu'il n'y paraît. La route parcourue y est plus longue, pour rappeler le vécu du personnage, la voiture est complétement en premier plan pour renforcer la pression de la situation et on voit le personnage au volant, déterminé à aller jusqu'au bout des choses. L'idée s'est développée en commun, mais c'est Djej qui l'a réalisée en la dessinant. Ensuite je me suis chargé de la retouche et de la maquette.
Djej : Je dois bien avouer que c'est un bonheur de bosser avec des mecs qui non seulement sont bons avec leurs instruments mais qu'en plus, touchent aussi à d'autres trucs et avec talent !! Nous n'avons rien ré-inventé encore une fois, nous sommes partis de cette base cinématographique que nous adorons et nous avons voulu raconter une nouvelle histoire à partir de celle-là. Noré a énormément contribué à tout ça aussi car c'est lui qui a fait la plupart des montages pour nos visuels !

Au sujet de votre label, comment la rencontre s’est-elle déroulée ?
Noré : On avait eu un contact de Send The Wood fin d'année dernière concernant notre EP. A cette époque on en était encore au devis pour le pressage. Et puis au moment du "démarchage label"… on a fait un choix au niveau des conditions parmi plusieurs propositions et c'est finalement avec Send The Wood que nous avons decidé de collaborer pour la sortie de notre EP. Ils font un excellent travail, soutiennent le groupe comme il faut et il est possible que notre EP sorte aussi en physique dans les bacs prochainement.
Djej : Oui, ils sont au top et j'ai eu le plaisir de découvrir que j'y connaissais déjà quelqu'un. (sourire)



Vous êtes également en partenariat avec Ernie Ball et Schecter. Satisfaits j’imagine ?
Low : Clairement, depuis qu'on est tous les deux endorsés on ne joue que sur ça ! Noré a deux grattes de chez Schecter, et moi j'aurai ma deuxième bientôt. J'apprécie vraiment la lutherie par rapport au prix et en comparant au reste du marché je trouve que la marque n'a rien à se repprocher. En tout cas pour la scène elles sont incroyables.
Noré : Effectivement, cette marque c'est vraiment bien développée ces dernières années et ce n'est pas étonnant que beaucoup de groupes connus aussi bien metal que rock jouent sur leurs modeles. Rapport qualité prix imbattable et puis un design avec une touche différente, autre que les classiques forme Les Paul et Strat. Pour Ernie Ball, rien à dire leur réputation n'est plus à faire.

Quel est votre plus beau souvenir de scène ?
Low : Il y en a pas mal, la première partie de Black Stone Cherry, le Triel Open Air Fest, le Mennecy Metal Fest, le Divan du Monde... En fait on essaie de se donner à fond sur chaque date car c'est important pour le public, il réagit beaucoup par rapport à ce qui se passe sur scène, alors à chaque fois qu'il voit qu'on leur donne tout et qu'il réagit en masse on a vraiment le sourire en sortant de scène !
Noré : J'avoue que chaque date à son petit truc qui fait que tu ne l'oublies pas, aussi bien pour celle où tu joues devant 10 pelos que pour celle comme la première partie de BSC où tu te retrouves face à une salle pleine (à la Maroquinerie le 2 Mars 2012) !
Djej : Black Stone Cherry bien sûr mais je dois bien admettre que depuis peu, quand notre public vient avec nos t-shirts et commence à chanter avec nous sur nos morceaux, ça n'a pas de prix !!!

HOAR est la preuve que la scène musicale française est toujours présente et talentueuse ; Cherchez-vous à faire passer un message particulier à travers votre musique ou vos paroles ?
Low : Qu'il ne faut jamais laisser tomber quelque chose qui vous prend aux tripes. Les thèmes de nos chansons tournent autour de ça, de la vengeance, du dernier recours, d'aller jusqu'au bout de la route. Avec une pointe de nostalgie parfois, d'amour, de recherche de l'abandon et du plaisir, mais toujours dans l'objectif de terminer ce qui est commencé. C'est le côté tête brûlée du personnage de notre histoire, dans lequel chaque membre du groupe s'identifie. Je pense que c'est cette franchise totale qui fait que d'autres personnes s'y retrouvent aussi.
"Noré : "A ceci, j'ajouterais juste la phrase de notre personnage "Mad Dog" qui est présente sur nos badges et résume bien notre univers, le phoenix… : "To live I had to die many times".
Djej : Sans vouloir faire mon vieux con, je suis le plus âgé du groupe. J'aurais pu me dire à un moment et même depuis un bail : "Bon mon coco, t'as peut-être autre chose à faire que de chanter dans un micro non ?" mais voilà, comme le dit Low, le personnage de Mad Dog c'est un peu nous aussi, notre musique, nos textes transpirent de cette énergie, de cette émotion à toujours vouloir continuer malgré les aléas de la vie qui, je dois bien l'admettre, est bien difficile pour beaucoup de monde en ce moment mais ce qui fait notre groupe, notre entité, cette fusion particulière, c'est que nous redressons toujours la tête, nous continuons le combat, nous ne lâchons rien pour atteindre notre but !!! Et puis, si ça ne marche pas, nous ferons autre chose, comme fleuriste par exemple ! NEVER GIVE UP, NEVER SURRENDER en bref. (sourire)

Pourquoi avoir choisi le titre de Lana Del Rey "Video Games" pour en faire une reprise acoustique ?
Low : A la base on le jouait en électrique, ça donnait vraiment une version très lourde sur les refrains et les gens ont vraiment accroché. La version acoustique s'est greffée lors des showcases et concerts acoustiques, parmi d'autres reprises ("Nightcall" de Kavinsky et "Dirty Diana" de Mickael Jackson). Du coup on a choisi de la jouer lors de l'enregistrement du set acoustique pour l'édition physique de "Fast As Lightning". Elle n'est pas présente sur le disque pour des raisons d'édition, mais on a tenu à l'offrir aux fans lors du lancement de l'album.
Djej : On a pas mal cherché avant de choisir "Video Games". Nous voulions faire une reprise récente ou une ancienne à notre sauce. La Lana Del Rey s'est avérée plus intéressante et puis, soyons honnête, on voulait essayer de faire un p'tit buzz avec mais le morceau d'origine nous plaisait aussi hein !! J'aime bien le principe de la "cover" et j'avoue bien aimer reprendre des chansons de femmes, j'vais en parler à mon psy. (rires)

La sortie de "Fast as Lightning" est encore toute récente, mais avez-vous déjà eu des retours ?
Low : On a de très bons retours dessus, que ça soit des webzines ou du public. Des personnes d'autres pays nous découvrent avec la promotion de cet album et c'est vraiment bon de voir que ça prend forme un peu partout.
Noré : Pour le moment, on a de bonnes chroniques dont une superbe sur French Metal (sourire) et c'est vrai que cela fait plaisir et nous aide beaucoup à avancer. Nous voulons vraiment réussir à faire qu'HELL OF A RIDE ait sa place dans le milieu du rock donc toutes ces petites attentions de fans, les bon retours de live ou de notre EP… Ca permet vraiment de garder espoir, de repousser nos limites et de se donner à fond.
Djej : Oui, les avis sont bons et pleins d'autres sont encore à venir !! C'est super gratifiant d'avoir un retour sur son travail même si on ne peut pas plaire à tout le monde ! Un chroniqueur peut dire que c'est de la merde mais il faut qu'il puisse développer son argument. (rires)

Avez-vous des attentes précises avec la sortie de cet album ? Vous-êtes vous fixés des objectifs particuliers ?
Low : A la base l'objectif c'était de répondre à la demande de notre public, mais aussi d'avoir un support physique pour promouvoir le groupe auprès des radios, télés, magazines et webzines. L'idée c'est que cet album soit une première marche pour le groupe, nous permettre de toucher plus de gens mais aussi d'approcher des tourneurs, un distributeur car derrière on a un autre album que l'on aimerait présenter au printemps 2014 et qui mérite vraiment le détour !
Noré : Voilà, le but est vraiment d'aller toujours de l'avant et de faire le choses au maximum, donc prochains objectifs, faire évoluer notre base fan, démarcher des festivals, orgas et bien préparer le terrain pour la sortie de notre nouvel album prévu pour 2014.
Djej : Toujours plus haut, toujours plus loin !!!! C'est de qui ça déjà ?? L'homme qui tombe à pic ? Comment ça vous ne connaissez pas ? (sourire)

Si vous souhaitez ajouter quelque chose, ou nous redonner les liens pour nous procurer votre album, n’hésitez pas !
Noré : It's a Hell of a ride coming at ya' !
Djej : Life's a bitch ! But in a way, it's good cuz i like to slap 'em real hard (Mad Dog) !
Low : Ahah ! Pour les liens il y a :
- iTunes : itunes.apple.com/us/artist/hell-of-a-ride/id687531440?ign-mpt=uo%3D4
- Spotify : open.spotify.com/artist/3UTx6NZ3pl9EmUnNnppsqc
- Deezer : deezer.com/fr/artist/5208969
- Amazon : amazon.fr/s/ref=sr_nr_seeall_1?rh=k%3Ahell+of+a+ride+Fast+As+Lightning%2Ci%3Adigital-music&keywords=hell+of+a+ride+Fast+As+Lightning&ie=UTF8&qid=1382731014

Merci d’avoir répondu à ces questions, et de nous permettre de mieux découvrir votre groupe ; On espère vous croiser bientôt sur les routes, et bien évidemment, nous vous souhaitons tout le meilleur pour la suite !
Djej : Merci à French Metal (bises à Pete !!) et continuons de soutenir la scène rock / metal française, il y a du talent à revendre !!!! (sourire)
Low : Un gros gros merci à l'équipe de French Metal qui participe à la promotion de cette autre culture qui a bien mûri dans l'héxagone !!! Keep Rockin'Hard !


Le site officiel : www.hellofaride.fr