Interview faite par Meggie au Cap à Toulouse.

En 2017, vous fêtez les 20 ans du groupe. Qu’avez-vous prévu pour cet évènement ?
Franky Costanza (batterie) : Je t’avoue que je n’y avais pas pensé. J’aime bien quand les groupes font "Kill 'Em All" en entier, Machine Head qui avait joué son album culte en entier, donc peut-être notre premier album en live de la première à la dernière seconde. Ce genre de clin d’œil à la vieille discographie, j’aime bien.

Quels sont les prochaines dates / festivals de prévus ?
Il y a le festival de Dour en Belgique, qui est un gros festival assez éclectique, il y a le mythique Wacken en Allemagne, après quelques festivals en région parisienne. Il y a pas mal de dates françaises, suisses, belges jusqu’en Sécembre. J’ai entendu parler d’une tournée au Japon en Septembre.

Donc vous présentez l’album de 2015 ?
Oui, le prochain verra le jour courant 2017, difficile de donner un mois exact pour le moment.

Donc, il est déjà en préparation ?
Oui.

Comment se passe la mise en place d’un album ? Qui lance les premières compos ?
Depuis un bon moment maintenant, le chanteur fait 99% de la composition. Il nous envoie des maquettes déjà bien avancées, après chacun peut bien sûr étoffer son instrument, y rajouter sa touche, mais la base des chansons est déjà bien établie.



Quels sont les sujets qui vous touchent, les thèmes que vous souhaiteriez aborder prochainement ?
C’est le chanteur qui écrit tous les textes donc c’est un peu délicat pour moi de répondre. Je sais qu’il parle beaucoup d’expériences personnelles qu’il illustre par des tournures imagées.

Est-ce que vous avez des side-projects ?
Oui. Z, le guitariste a un side-project qui s’appelle Z Family, où le chanteur apparaît sur un titre, ils ont sorti un maxi il y a 4-5 mois. Pour ma part, j’ai un side-project qui s’appelle Blazing War Machine, c’est un projet qui me tient très à cœur, il y a justement un ancien guitariste de DAGOBA : Izakar , c’est un mélange de metal extrême-sympho à la Dimmu Borgir, Septicflesh mélangé avec le côté moderne de DAGOBA et un côté indus à la Rammstein, Static X, Strapping Young Lad, Deathstars, des groupes comme ça, avec une chanteuse russe, extrêmement charismatique, on essaye d’apporter un show un peu cyber avec un backdrop vidéo, des lasers verts, selon les salles on ne peut pas le mettre en place tout le temps, mais ça nous tient à cœur de faire le show. D’ailleurs on joue au Saint des Seins à Toulouse le 27 Août, très content de revenir à Toulouse et pour la première fois avec ce groupe, la date sera partagée avec Evilness, très enchanté de faire leur connaissance, ils sont apparemment très connus à Toulouse. A ma connaissance, ceux sont les deux seuls projets parallèles au groupe.

L’ambiance à Toulouse vous a plu ?
Très très bonne ambiance, ça devient presque familial, tout à l’heure je me baladais dans la file d’attente parce que je connais beaucoup de monde et j’ai passé 1 heure à discuter tellement on voit des personnes qui reviennent aux concerts, on a joué 4-5 fois au Bikini, à Pamiers il y a peu. On a un bon public ici et de bons amis. Un bon accent sudiste aussi et chaleureux donc c’est agréable !

Vous aimez bien les walls of death, vous en avez fait un mémorable au Hellfest 2014 dont la vidéo tourne bien, vous en avez fait un plus large / énorme ?
Non, je crois que c’est le plus gros qu’il y ait eu pour DAGOBA, après ça devient un peu un rituel de concert où il va toujours y avoir ce mouvement de foules. J’espère surtout qu’il n’y ait pas de blessés, de la scène c’est un joli spectacle mais ça paraît violent quand même, c’est beau à voir, ça donne des frissons et de l’adrénaline. Je pense que celui du Hellfest restera le plus grand et impressionnant, peut-être au Wacken, on fera mieux, mais le public du Hellfest nous réserve à chaque fois un accueil fantastique, pour nous c’est une récompense de voir que les gens s’amusent comme ça.



D’ailleurs, quel est votre meilleur souvenir de concert ?
Je dirais le Hellfest 2014, avant j’aurais dit une première partie de Metallica à Bilbao : souvenir incroyable, on a eu la chance de côtoyer Lars Ulrich et James Helfield donc ça restera un souvenir inoubliable.

Te concernant, depuis quand fais-tu de la batterie ? Quels groupes t’ont influencé ? Ceux qui t’influencent actuellement ?
J’ai démarré la batterie à 13 ans, j’en ai 35 maintenant. Le batteur qui m’a donné envie d’en jouer c’est Tommy Lee de Mötley Crüe, il restera à vie mon idole, je les ai vus au Hellfest, c’était gigantesque, son charisme, son groove, sa frappe, le plaisir qu’il prend est vraiment communicatif et ça pour moi, c’est exceptionnel. Ensuite, des batteurs qui m’ont fait aimé la performance métal, je citerais : Vinnie Paul de Pantera – la puissance à l’état pur -, Nicholas Barker de Cradle Of Filth et Dimmu Borgir – pour le jeu un peu plus extrême – et j’aime beaucoup Pete Sandoval de Morbid Angel – pour cette performance de vitesse, de blast beat – mais je crois que le hard rock américain restera mon style de prédilection. Je rêverais un jour de jouer dans un groupe hard rock américain, je suis un gros fan de Steel Panther, ils me font délirer, j’ai grandi avec Guns N’ Roses, Cinderella, Poison, Mötley, j’adore ce style-là. Actuellement j’aime beaucoup Halestorm avec un batteur charismatique, une super chanteuse, et surtout des titres énormes ! Je trouve qu’ils remettent un peu le hard rock américain au goût du jour.

Un mot pour la fin ?
Je voudrais dire un grand merci à toute l’organisation de Sonosmose de nous avoir si bien accueillis, très content de revenir dans cette salle que j’apprécie beaucoup – Le Cap – et de revenir à Toulouse. Et à ceux qui aiment bien le metal extrême-symphonique, et qui veulent revenir fin Août écouter un bon concert de metal, je vous invite à venir voir le 27 Août Blazing War Machine au St des Seins. Merci à tous les fans de metal de Toulouse.


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