La review

THERAPY?
Le Divan Du Monde - Paris
19/11/2012


Review rédigée par OroBlues


Lundi 19 Novembre, retour au Divan du Monde, décidément je ne quitte plus cette salle ! La première partie me passe sous le nez, encore une fois, je n’ai pas quitté le boulot assez tôt… Mille fois désolée, je ferai mieux la prochaine fois, croix de Malte, croix de fer !



THERAPY? donne son unique date en France pour sa tournée qui suit la sortie de l’album "A Brief Crack Of Light", c’est au Divan du Monde et nous sommes tous ravis ! On se dit qu’on va revivre nos quinze ans, sauter dans tous les sens, dépenser toute notre énergie de la semaine etc. On est totalement excité quoi ! Dans la fosse, on remarque quelques t-shirts de Judas Priest, des bandanas et des vestes à manches courtes limite grungies : come back to the 90’s, les rides en plus, les cheveux gras en moins. Ils commencent leur set par "Turn", un des tubes de "Troublegum" (1994), le public se réchauffe petit à petit ; puis le groupe irlandais enchaîne avec "Isolation", et là, c’est l’explosion capillaire dans la fosse !



Le bassiste, Michael McKeegan, se donne à fond dès le début, il prend toute la lumière et joue beaucoup avec le public. Il partage sa basse avec les premières mains trouvées dans la salle et sautille comme une puce (maintenant dégarnie) durant la totalité du concert. Andy Cairns, le chanteur guitariste, se fera quant à lui plus discret ; quelques fois, on le sentira même en retrait… Dommage, car on aurait voulu un leader à ce concert et… tout était trop lisse. Sympathique, mais presque triste voire poli (aïe !). Même les morceaux d’un style un peu plus punk comme "Nowhere" (tellement attendu !) ou encore "Stories" n’ont pas fait leur effet. Pour être honnête, je m’attendais à une prestation plus intense, avec une gouache metal bien plus accentuée, prête à sévèrement tâcher l’audience. Finalement, j’ai assisté à la dégradation d’un divertissement pop-rock où les musiciens se fatiguent plus vite que la musique, mais surtout plus vite que le public, et ça, c’est le comble.
THERAPY? m’a fait rêver plus d’une fois, mais malheureusement, pas ce soir. Je m’en vais bougonne réécouter toute leur discographie à la maison, bien au chaud, en compagnie d’un plaid à poils longs et d’une douce tisane aux cinq plantes.

Setlist : "Turn", "Isolation" (Joy Division cover), "Living In The Shadow Of The Terrible Thing", "Ghost Trio", "Why Turbulence?", "Teethgrinder", "Innocent X", "Bad Mother", "The Buzzing", "Unbeliever", "Misery", "Exiles", "Get Your Dead Hand Off My Shoulder", "Before You, With You, After You", "Die Laughing", "Stop It You're Killing Me", "Stories", "Diane" (Hüsker Dü cover).
Rappel : "Meat Abstract", "Fantasy Bag", "Nausea", "Screamager", "Nowhere", Potato Junkie (Part 1)", "I Wanna Be Your Dog" (Iggy & The Stooges cover), "Potato Junkie".