Froideur arctique sur Paris en ce Mercredi, jour des enfants, en plein mois de Novembre. Jeu du jour, pour remplacer les batailles de boules de neiges à la récré (vu qu’il n’y a pas de neige sur la capitale) : aller au concert des SONATA ARCTICA qui nous gratifient de leur présence, chose qui n’était pas forcément arrivée depuis quelques temps... Pour ambiancer la salle, les Finlandais de BATTLE BEAST, groupe de revival heavy metal à chanteuse, qui poursuit l’effort d’après sortie de son premier album, ayant bien assuré en première partie de Nightwish pour leur dernière grosse tournée.

Deux groupes seulement, parfait pour laisser s’exprimer pleinement le talent de chacun et BATTLE BEAST n’en manque pas (de talent). Groupe résolument fait pour le live, la formation ne fait pas dans la dentelle et attaque d’emblée la foule avec des riffs bien lourds, rappelant fortement du Accept de la grande époque et la voix de la chanteuse, véritable "UDO-bis" ne fait que confirmer mes dires. Le public accroche immédiatement tant tous les ingrédients ont été savamment ajoutés pour que la sauce prenne bien. Jeu de scène ultra dynamique, des musiciens qui tapent la pose non-stop, un son rentre-dedans, une chanteuse qui n’arrête pas d’aller d’un bout à l’autre de la scène… Seul petit bémol : un son de micro un peu faiblard pour la chanteuse lorsque celle-ci ne hurle pas. Les sourires ne manquent pas sur scène et ne trompent pas non plus ! Les musiciens s’en donnent à cœur joie et prennent leur pied devant la foule qui lève les bras bien hauts et qui fredonnent les lignes de chants (sur "Enter The Metal World" surtout). Souhaitons donc à ce jeune groupe de revenir rapidement nous voir pour que les différentes générations se retrouvent dans leur musique et headbanguent tranquillement.

Setlist  : "Justice And Metal", "Band Of The Hawk", "Armageddon Clan", "Cyber Space", "Steel", "Iron Hand", "Victory", "Enter The Metal World".

Arrivée sous les cris (gentils) des fans de nos amis de SONATA ARCTICA tout sourire eux aussi pour un show attendu qui s’annonce à la hauteur. Les Lapons donnent le ton tout de suite avec une occupation totale de l’espace de jeu et un chanteur en très grande forme qui paye de sa personne sur tout le stage pour faire vivre un peu l’ensemble (mention pour le batteur qui semble bien être le seul des musiciens à transpirer, tant les autres paraissent statique, même si je reconnais qu’il est dur pour le claviériste de se trémousser vu l’instrument énorme qu’il porte en bandoulière). Le son est vraiment bon à tous points de vue et les solos ressortent très bien, ce qui n’est que justice vu le niveau du guitariste et vu que le chant lui aussi est bien mis en avant. Je n’ai qu’à tourner la tête vers la foule pour voir les premiers rangs reprendre les paroles des chansons (même les plus récentes) au mot à mot. Comme le fait justement remarquer le chanteur, cela fait un bail que le groupe en s’est pas produit en France et il a donc pas mal de nouvelles chansons à jouer en live et c’est tant mieux ! Ce combo, popularisé par leur hit "Fullmon", n’aura pas attendu la dernière minute pour lâcher le gros morceau n’en témoigne la setlist, mais on ne leur en voudra pas tant les 2 heures de set sont passées comme du beurre. Je regrette juste que tous les musiciens n’aient pas eu l’entrain de scène de leur chanteur et également que le public ait été d’un calme fou (les headbangs n’ont même pas été légion. Alors ok, c’est de la musique calme mais tout de même, c’est un peu plus tonique que le dernier Avril Lavigne...).

Setlist : "Only The Broken", "Black Sheep", "Alone In Heaven", "Losing My Insanity", "Broken", "The Gun", "The Day", "I Have A Right", "Tallulah", "Deadskin", "Wanted", "Paid In Full", "Shitload", "Replica", "Fullmoon", "Cinderblox", "Don’t Say A Word", "Vodka".

Photos tirées de : www.byclown.com