La review

OTARGOS + FOSCOR + CYLENCHAR + HELLMOUTH
Heretic Club - Bordeaux (33)
26/02/2009


Review rédigée par Johanna


Me revoilà chers lecteurs, votre forcenée de chroniqueuse à arpenter les froides rues de Bordeaux, pour assouvir votre curiosité metalistique ainsi qu'aller en quête de nouvelles perles musicales ! Aussi un seul lieu de rendez-vous l'Hérétic avec de quoi faire grincer vos oreilles. Une soirée organisée par l'association Loud Experience qui commence petit à petit à se faire connaître sur Bordeaux en organisant des concerts de m2tal sympa, d'autant que leur équipe est bien motivée donc c'est fort agréable. Anyway, je m'éloigne du sujet...oui...chronique ! Au programme de ce soir une belle brochette du black metal, à savoir : HELLMOUTH, CYLENCHAR, FOSCOR et nos Bordelais OTARGOS !

Bon par où commencer, sinon par m'excuser auprès de vous, car transport Bordelais veut, je n'ai malheureusement pas pu assister au show du premier groupe HELLMOUTH, mais j'ai ouïe dire qu'à la batterie ça a envoyé bien du bois, mais que le son des guitares et du chant n'étaient pas optimal !

Pour ma part, j'arrive pile au commencement du second groupe, à savoir CYLENCHAR. Un groupe formé en 2004 à Hendaye (viva le Sud-Ouest !), leur style, selon comme ils le définissent, "s'affirme vers un black metal sombre et oppressant", et les thèmes du groupes se rapportants à la nature et au chaos. A peine entrée, la mesure est établie avec le black metal et ses codes, en effet le groupe est tout peinturé, et je remarque qu'au niveau audience c'est pas mal pour un groupe de première partie ! Je remarque que le set est assez linéaire au niveau du tempo, avec un petit problème technique au milieu du set, a pu de basse ! Par ailleurs je trouve qu'on entend pas assez la guitare, même si la batterie est très maîtrisée !

Petite pause bière avant le retour dans l'arène ! Le troisième groupe FOSCOR est déjà en place pour le réglage du matériel. L'"obscurité" s'installe pour ce groupe venu tout droit de Barcelone. Usant dans ses textes de tout ce qu'ils peuvent puiser dans l'art Catalan, l'émotion véhiculé par les paysages, la nature, l'intensité de la vie et l'approche conceptuelle de la mort ! Rien que ça, en tout cas aprés cette présentation je voulais vraiment en savoir plus ! Et j'ai beaucoup aimé en savoir plus ! Alors pour pouvoir apprécier leur musique, et du fait que l'audience le permette, je me suis placée à la fois à l'avant puis à l'arrière. A l'avant, le côté technique est trés maitrisé, à l'arrière le son est meilleur car j'avoue que l'éloignement des amplis aide souvent à plus apprécier la musique ! Côté batterie ça décoiffe sévère, les différentes teintes de voix du chanteur sont délectables avec une fin limite grégorienne. Aussi, petite surprise pas désagréable une petite reprise de Mayhem ! J'avoue que ce groupe reste pour moi la révélation de la soirée !

Re-pause, et re retour pour le dernier groupe de la soirée, nos chers bordelais d'OTARGOS ! A ce que je constate malgré le nombre de concerts qu'ils ont donné dans leur ville, ils rameutent toujours autant de monde et de fidèles ! Alors OTARGOS, groupe (...Bordelais comme vous avez dû le comprendre !) nait des cendres du groupe XXX formé par Dagoth et R.F Lord Mysterium, fort de leur album "Codex-666, Infernal Legions Strike" qui va leur permettre la signature avec un label. Ils se définissent comme un groupe se battant pour permettre de continuellement raviver la flamme du black metal, d'où leur perpétuelle présence sur scène. Leur philosophie est basé sur la cosmologie et l'athéisme. Aussi, ce soir ils sont là pour défendre les couleurs de leur nouvel album "Fuck God-Disease Process". Pour ce soir, pas d'entrée fracassante, le groupe est d'emblée sur scène pour régler le matos. Le commencement est vraiment hapant, j'avoue être bien bluffée par leur maitrise scénique et plus particulièrement celle du chanteur qui esquisse avec brio le chant et les solos de guitare ! Ils vont même en plein milieu du set, offrir une petite reprise de Vader ! Par contre, la suite est moins méliorative je l'avoue, car on entend de moins en moins les guitares (peut-être est-ce un problème d'ampli !?), et la salle se vide au fur et à mesure, les ayant déjà vus auparavant et ayant aimé ce que j'avais vu, cette fois-ci mon sentiment est mitigé !

Retour chez soi avec pour seules choses à l'esprit, FOSCOR is kicking ass et surtout "Quelle belle brochette de batteurs !". A bon entendeur gutturalement vôtre !