Mais avant ça, la salle est encore bien peu remplie quand la première partie entre en scène. SYSTEMHOUSE33, d'origine indienne, propose un thrash d'assez bonne facture même si le mix est plutôt brouillon au démarrage mais vite rectifié. Fort de quatre albums, on sent qu’ils ont l'habitude de la chose à part peut être la bassiste plus en retrait qui fait quand même le taf de belle manière. La salle est encore clairsemée quand le quatuor quitte la scène mais les vaillants spectateurs venus dès l'ouverture semblent apprécier la prestation et le font savoir bruyamment. Je pense qu'il est de bon ton d'aller jeter une oreille plus attentive à leur dernier album, "Salvation", mais aussi aux précédents.

Setlist : "Remembrance", "Salvation", "Rapture", "Thief In The Night", "Lift This Plague", "Break The Mirror", "Death Chamber", "Namesake", "Detestable Idolatry".

Rapidement, ce sont les cinq dames de BURNING WITCHES qui viennent présenter leur récent album, "Witch Of The North". Cette fois, le son est d'emblée bien meilleur. Laura, la chanteuse, donne de la voix et de sa personne pour faire monter la température... Les titres s'enchaînent alors que les musiciennes occupent la scène et interpellent le public en se baladant de part et d'autre. C'est toujours plus sympa qu'un groupe hyper statique. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres groupes du même acabit en les voyant, tels que Crucified Barbara dans un style un peu plus rock. Ici, on est plus sur du heavy classique mais ô combien efficace. Le fan club est au premier rang et n'en manque pas une miette, pour ma part je me régale.

Setlist : "Winter's Wrath", "Executed", "Wings Of Steel", "Sea Of Lies", "Flight Of The Valkyries", "We Stand As One", "Lucid Nightmare", "The Witch Of The North", "Hexenhammer", "Black Widow", "Burning Witches".

Finalement arrivent les quatres membres de NERVOSA. Ou plutôt d'abord les trois : Prika Amaral, seule rescapée du line-up original, Eleni Nota à la batterie et Mia Wallace à la basse. On notera que cette dernière a officié avec Abbath, c'est pas rien. Enfin, Diva Satanica au chant se présente et démarre fort avec "Kings Of Domination" qui donne directement le ton de ce set sous le signe du thrash. J'avais eu le loisir de voir le line-up précédent en live à la Laiterie de Strasbourg il y a quelques années. Le changement est flagrant mais pas hors de propos pour autant. Tout comme BURNING WITCHES avant, les dames jouent avec le public qui lui rend bien, en particulier Mia qui enchaîne les mimiques et les appels en direction de l’assistance qui est désormais bien plus compacte. Une soirée visiblement réussie pour les trois groupes de ce soir.

Setlist : "Kings Of Domination", "People Of The Abyss", "Genocidal Command", "Death", "Time To Fight", "Venomous", "Into Moshpit", "Kill The Silence", "Perpetual Chaos", "Blood Eagle", "Masked Betrayer", "Rebel Soul", "Guided By Evil", "Under Ruins".