Le Biebob est une salle renommée en Belgique, très renommée. Malgré sa petite taille, nombre de groupes conséquents s’y sont déjà succédés (Epica, Dark Tranquility, Behemoth, Leaves’Eyes, etc…). Je m’y rends enfin pour la première fois, car c’est au tour de DYLATH-LEEN d’y jouer, et étant assez fan du groupe, je suis prête à effectuer le déplacement.

C’est d’ailleurs à eux d’ouvrir le bal avec leur nouveau morceau culte, "Buy Me A Smile", décidés plus que jamais à montrer ce qu’ils ont dans le ventre et qu’ils en veulent. Malgré le peu de public présent pour eux, la bande de Kathy ne se laisse pas décourager, et nous offre un set de 40 minutes absolument parfait ! Tout y était : énergie, puissance, plaisir de jouer, setlist comprenant leurs meilleurs morceaux (à l’exception de "Denied", faute de temps), des growls toujours aussi agressifs de la part de Kathy et Igor et toujours aussi impressionnants lors que le groupe bénéficie d’un bon son ; des headbangers plus que réussis et des invitations assez nombreuses aux mosh pits bien que refusées par le public, préférant profiter du show sans violence. Bref… un concert monstrueux terminant sur le fameux "Frozen Reflects In A Broken Mirror".
Setlist : "Buy Me A Smile", "Scars As Victories", "The Feast", "The Awakening", "Leering Sky", "So Ill-fated", "In Memory Of Those Halcyon Days", " Frozen Reflects In A Broken Mirror".

Les Belges de THURISAZ enchaînent… d’un metal assez éclectique, avec quelques éléments épiques, d’autres rappelant Tristania à l’époque "Beyond The Veil", notamment au niveau des guitares et des growls très éthérés, combinés à une voix claire pas toujours juste malheureusment. Alors c’est peut-être Belge, mais loin d’être excellent pour autant. Le public, déjà plus présent, réagira cependant plus que pour leurs prédécesseurs. Dommage…

Les Suédois de DRACONIAN sont les prochains à s’accaparer la scène. Qui a dit qu’il était impossible de bouger pendant un de leurs concerts ? J’avoue que les concernant, j’étais assez sceptique quant à leur future prestation. N’appréciant pas énormément le doom, de même que leur show au MFVF 5 ne m’ayant que moyennement plu, je les attendais de pied ferme. Or, il se trouve que depuis le MFVF 5, le groupe a sorti un nouvel album, s’appelant "Turning Season Within", contenant de superbes mélodies qui accompagnent à merveille la dualité des chants féminins et masculins. Et c’est donc ce dernier album qui sera majoritairement mis en avant durant ces 50 minutes de set. Eh bien j’ai été la première à être surprise par les nouveaux morceaux bien plus pêchus, permettant à tout le monde d’headbanguer et de passer un moment vraiment extraordinaire ! Le groupe de son côté se donne à fond pour offrir le meilleur concert possible à un public déjà bien présent et les soutenant plus que jamais. Public d’ailleurs aux anges lorsque c’est au tour de Lisa et son charisme légendaire de prendre le micro et de nous interpréter ses parties avec toute la classe et l’émotion qu’il est possible de mettre. Ces 50 minutes de set ont dont été un 50 minutes de vrai bonheur, dans une ambiance très chaleureuse.

C’est au tour de NOVEMBERS DOOM de prendre la relève. Nous venant tout droit des USA, pour la première fois au Biebob depuis le tournage de leur DVD live, en Novembre dernier, ils montent sur scène le sourire aux lèvres, heureux de retrouver leurs fans, qui se manifestent plus que distinctement. Et c’est donc un groupe en pleine forme qui nous offrira un excellent set, de même durée que celui de DRACONIAN et tout aussi riche en émotions. Pour tous ceux se fiant à leur nom pour qualifier musicalement, vous vous trompez royalement ! Car NOVEMBERS DOOM en concert, c’est des morceaux qui ont la pêche et qui vous donnent envie d’headbanguer du début à la fin, de suivre l’exemple de Harry, leur guitariste, dont la gestuelle n’est pas sans rappeler Adam Duce de Machine Head ; c’est aussi des morceaux mélodiques plus calmes, avec une voix claire parfaitement assurée, donnant tout ce qu’elle a ! NOVEMBERS DOOM en concert, c’est un groupe à voir absolument !

Pour terminer, cette soirée, NIGHTINGALE monte sur les planches. C’est avec incompréhension que je regarde le concert se dérouler, ne comprenant décidément pas ce que le groupe a en commun avec les autres, le précédant. La possibilité de voir la légende Dan Swanö a effectivement ramené beaucoup de monde, monde qui ne cessera de scander ses paroles à pleins poumons. Dan, quant à lui, affichera un large sourire du début à la fin du concert, visiblement ravi de l’accueil que le public lui réserve. Mais personnellement, n’étant pas une fan de heavy metal dans l’âme, je quitte la salle bien avant la fin du concert, un peu déçue par cette tête d’affiche mais heureuse des découvertes du jour !