La review

LES CHANTS DE NIHIL + NEPTRECUS + GRIFFON + DRENAI
L'Orchidée du Cheval Blanc - Paris
02/03/2014


Review rédigée par Yom Sothoth


2 ans que je n'étais venu à L'Orchidée du Cheval Blanc dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce bar musical au nom de bar médiéval et aux allures de bistrot convivial abritait en Avril 2012 le concert de Faithless Messiah, Polarys et Immanent. Séquence émotion et souvenirs donc. A l'entrée, avant l'ouverture de la "salle", le Cernunnos est encore sur les lèvres, on parle des prestations de Mannegarm et de Primordial. On entend sans difficulté les balances à l'intérieur. C'est bientôt l'heure des hostilités, je rentre tout auréolé de mon accrèd' et de mon appareil-photo prêt à en découdre.



Les Rouennais de DRENAÏ montent sur scène, bien reconnaissables à leurs peintures et leurs tenues médiévales, ambiance Braveheart. Et Gemmel bien sûr. Les fiers guerriers normands enchaînent les morceaux avec conviction, enchaînant les références littéraires et culturelles. Le public arrive peu à peu, la soirée ne fait que commencer. La flûte, la batterie et le clavier se font entendre depuis le second plan de la scène mais ne déméritent pas. Le groupe quitte la scène en laissant un peu de leur magie dans l'air.

Setlist : "Edge Of The World" "Drenaï" "Nadir's March" "Eldibar" "Gulgothir" "Keepers Of The Pride".



Les Parisiens de GRIFFON viennent planter leurs serres (oui, elle était très facile) sur la petite scène sans plus attendre pour délivrer un set de black metal plutôt abouti et efficace, le public commence à affluer, le groupe fait monter l'ambiance en enchaînant les titres sans temps mort. Pas de chant clair ce soir, faudra revenir un autre jour ma p'tite dame !! GRIFFON quitte la scène en s'env... en rangeant son matos. La soirée n'est pas finie, ça tombe bien, on en redemande.

Setlist : "Ils Ont Brûlé Nos Champs", "Que Résonne Le Cor", "Le Chant Des Marais", "Wig Ah Wag", "L'Enchanteur Pourrissant", "La Cité Est Perdue" , "Funeral Procession" (Gorgoroth cover).



On reste dans la capitale avec NEPTRECUS, formation de black metal parisienne, qui vient maintenir la pression et malmener nos cervicales avec du black nerveux et soutenu, en évoquant des thèmes propres au genre : la rosée du matin, la tendresse, la paix dans le monde. Attendez, non, on va la refaire... Svarga ressemble à un stalker survivant égaré sous sa capuche et délivre un chant guttural sans faille, escorté d'une instru efficace et maîtrisée. Thanks guys.

Setlist : "Prélude", "L'Eternel Sablier", "Auld Alliance", "Magna Grecia", "Au Royaume De Neustrie", "Chargez !", "Sous Le Signe De l'Aquila", "406: Les Grandes Invasions", "Fleurs Aux Fusils".



Les meilleures choses ont une fin, la soirée n'est pas encore finie mais LES CHANTS DE NIHIL viennent clore ce bal macabre et jouissif. Les Bretons montent sur scène et comptent bien achever leur public sur le champ de bataille. Mission accomplie : Jerry assure les vocales sans faillir et nous témoigne le bonheur du groupe de remonter sur scène. Quoi, il est déjà 22h45 ? Vous êtes sûrs ??

Setlist : "Dissidence", "Décadente", "Rouge Comme Tes Lèvres", "La Liberté Guidant Le Fer", "Clarté De La Pluie", "Rideau De Chair", "Dame Silence", "La Crue". Rappel : "La Pratique Au Service De La Théorie".

Bilan : une bonne ambiance, des groupes littéralement proches de leur public, de la bière, du metal. La vie, la vraie.