La review

HERBE EN ZIK 2009
Samael + Uncommonmenfrommars + The Elderberries + Cocoon + Black Bomb Ä
Campus De La Bouloie - Besançon (25)
01/05/2009


Review rédigée par Sam


1er mai 2009, j'ai rendez-vous avec l'enfer ! Le festival Herbe En Zik a la particularité d'être organisé pile poil sur un campus universitaire dans le Doubs, à Besançon plus exactement, et lance vraiment les hostilités des festivals Français. Cette année 3 jours, une foule de concerts de différents styles, j'y ai été un jour : UNCOMMONMENFROMMARS, BLACK BOMB Ä, SAMAEL... c'était vraiment tentant ! Remerciement à l'équipe du festival pour les pass et les échangent de contacts ! Petit bémol à la sécurité, pas très agréable avec les slammers (laisser tomber un slammer sur le dos de deux mètres de haut et le virer sans ménagement alors qu'il veut récupérer sa chaussure au sol... bof et également avec les photographes et presse où la courtoisie et l'échange était quasi impossible...).



14h, j'apprends plus ou moins par hasard sur le site, que BLACK BOMB Ä a déplacé son concert de 2h du matin à 19h30... un peu la panique à bord, je suis vraiment pas dans le coin et j'ai pas mon matos photo à disposition. Finalement en arrivant en catastrophe sur le site j'arrive pile poil pour l'intro, pas le temps de pinailler, je saute dans la fosse photo, je salue Mister Reno Rulhman Hippiguitarist (très bon photographe de concerts !) et je commence, je fait un maximum de photos, le sol est sec, et les BLACK BOMB Ä débordent d'énergie ! 10 minues après, obligé d'aller faire le nettoyage de la bête : de la terre dans tous les orifices (enfn presque) le capteur de l'appareil ne capte plus rien ! J'apprécie le son juste, impressionant surtout niveau guitare : c'est fou finalement ce qu'une guitare peut-être présente lorsque elle est seule ! Le chant à deux avec cette voix si particulière chez les BBA m'intriguera encore et toujours ! Mais ça se complète, et on sent une véritable envie et un grand plaisir pour les musiciens de jouer ensemble. L'interraction avec le public n'est pas très grande (dommage) et même entre les chanteurs et les autres musiciens... chacun évolue un peu dans sa bulle même si on sent le plaisir ! Les morceaux s'enchaînent avec "Marrriiieee Jeannnneeeee" reprise en choeur par le public, les nouveaux ont un peu moins d'écho vers le public, même si ça pogote et slam à tout va ! Mosh pit, circle pit, braveheart... en veux-tu en voilà ! Tout le monde sort lessivé mais heureux de ce concert ! C'est ça BLACK BOMB Ä... de l'indémodable dans le paysage metal !



On se pose un peu pour récupérer, faire le tour des stands, sur la scène A COCOON passe, je ne résiste pas je vais faire un tour, l'ambiance est bonne enfant, c'est pas metal mais bref, la chanteuse est jolie (je suis presque tombé amoureux) le chanteur bo-gosse, la musique (dont une connue) s'apparente à une pop sympa, très bonne interaction avec le public, le son et les lights très bien, le reste du contenu... c'est un poil mollasson même si sur CD c'est agréable.



THE ELDERBERRIES. Je conaissait pas, c'est présenté comme du sucesseur à la AC/DC... curiosité, ils sont jeunes (18 ans..), multi-ethniques (Canada, France, Angleterre....), ils ont fait la B.O du film Hellphone, résultat : ça doit se voir en concert ! Ca envoie bien, dans une veine c'est vrai très hard rock '80 avec rouflaquettes, chemises, slim's, cuir, cheveux longs, moustaches ! "Ooooh my goood" le batteur très Melvins (p**** faut les entretenir les cheveux !), c'est rock, c'est sympa, ça pulse, le son est bon, un poil pas assez de chant par moments et trop de backing et pas assez de guitare solo, mais à l'avant il y a les fans qui sont présents. C'est vraiment sympa, rock cuir n' roll ! Il manque plus que les pin-ups et les motos ! Franchement un bon espoir de la scène internationale, pas déçu du voyage ! Après coup quand même... les morceaux ont une grosse tendance à reprendre un schéma qui marche, une même rythmique qui même si elle est irréprochable... devient un peu trop monotone... Dommage...

Sur la grande scène BUENA VISTA SOCIAL CLUB.... un peu trop long et en décallage avec le reste des groupes présents cette journée sur le festival.



Maintenant les UNCOMMONMENFROMMARS, line check, personne, mais les punks chambrent déjà la foule ! Ca c'est rock ! Je suis pas fan de punk, et les UNCO je ne les connais que via CD... Et bien j'ai mangé ma claque de la journée, il doit même figurer au panthéon de mes concerts ! C'est rock, ça envoie du steack, du bois, de la vanne : "Avant de vnir on est passé par Pontarlier, y'a des gens de pontarlier ?", "Ouaaaiiiis", "Vous buvez quelque chose là bas ?", "Ouaaaiiiis", "Ben c'est dégueulasse" ! On joue au Herbe en Zik, on a un nom plus long qu'eux et on est bien content". Interaction maximum, des fans venus d'Autriche, un public en transe à tous les niveaux, ou comment sublimer un concert ! Ca part, ça enchaine dans tous les sens, c'est vivant, le son est propre, on ne plus plus bon pour un concert, ça chante même pas faux (étonnant pour du punk !), les jumeaux, que ça soit à la gratte ou la batterie (une jambe en vrac), ne s'arrêtent jamais, le fréro assure que diable ! Et la basse est terrible ! Ceux qui ont loupé ça... faudra pas pleurer. Beaucoup d'anciens titres, deux trois tubes, ça reprend en choeur. C'est bon un monde qui chante ! Quelques nouveaux : "On va vous jouer un morceau du dernier album... euh il s'appelle comment ?!"), pas de pains ou presque... pourtant ça saute, ça bouge, je me suis même demandé où étaient cachées les intraveineuses de doppant ! C'étais jouissif ! Mon seul regret, "Coconut Island" n'a pas été joué... je veux les revoir !



Pas le temps de chômer, on enchaîne direct sur l'autre scène, la grande scène, avec SAMAEL ! Marqué comme groupe black metal... j'aurais dit plus indus... mais pourquoi pas ! SAMAEL ça tourne depuis un moment et c'est vraiment un monument voire un précurseur du style. Les Suisses lancent la machine et... stupeur... le son est bizarre, tout écrasé... sans pêche... bon c'est sûr qu'après les UNCO, ça change. Du line-up de départ il ne reste plus que le chanteur / guitariste et le batteur / synthé. La scène semble beaucoup trop grande pour eux, le chant est martial, rigide, froid, dans l'esprit des machines SAMAEL, et celles-ci suivent, les bassiste et guitariste sont aux contraire, eux, tels des pantins démembrés sur les côtés à bouger dans tous les sens... la différence de façon de se tenir sur scène est frappante et dérangeante... je ne trouve pas de cohésion. La communication avec le public est minimaliste et, SAMAEL pioche beaucoup dans ces premiers albums pour son set. Je ressors de la  fosse photo  et là, une grande foule de personnes a déserté... et même devant, le public n'est pas réceptif, rapport au son (décevant) et à la musique de SAMAEL. J'aimais SAMAEL et là ce concert me laisse à la fois sur ma faim et perplexe... déçu... cela est peut-être le mot.