La review

FURIA ANTISTATIC 2009
Ultra Vomit + Benighted + Nolentia + Nephalokia + Drawers
Le Bikini - Ramonville (31)
10/10/2009


Review rédigée par Marion


Déjà dans la journée, la rumeur circulait, et c’est chose confirmée en arrivant devant la salle du Bikini dans laquelle se tient la neuvième édition de la Furia Antistatic : Manimal ne joue pas ce soir, le batteur s’étant cassé un orteil la veille. C’est bien dommage, car Manimal fait toujours d’excellents concerts, et qu’en plus, ils devaient jouer quelques morceaux du prochain album. Le groupe est donc remplacé à la dernière minute par NOLENTIA, et Antistatic offre à tous un CD au choix histoire de compenser un peu. Quoiqu’il en soit, il en faudrait bien plus pour gâcher une soirée aussi excellente et mythique qu’est la Furia !



DRAWERS débute la soirée devant les 900 et quelques métalleux qui se sont déplacés ce soir. Leur metal Toulousain allie passages bourrinants qui pourraient poutrer un peu plus et moments calmes avec une touche de blues. Quelques bons riffs qui donnent envie de bouger, et un chant alternant clair et saturé. Le groupe joue aussi deux chansons avec des feats au chant (dont une avec Mathieu de Eryn Non Dae, anciennement End.), ça met pas mal d’ambiance.



NEPHALOKIA débarque et met le feu à la salle. Le public a envie de bouger, et décide même de faire un braveheart au milieu du set. Les compos envoient vraiment, le son est bien lourd mais avec quelques larsens bizarres qui empêchent de bien entendre le chanteur quand il parle entre deux chansons. Le groupe s’éclate sur scène et le public fait pareil : les métalleux ne tardent pas à slamer… et moi-même je ne résiste pas à la tentation de sauter depuis la scène. Les pogos sont nombreux et le groupe communique son plaisir, en se plaçant au plus prés de la fosse, c’est ainsi que le set se termine, avec Arnaud, le chanteur, porté par le public.



Les remplaçants de dernière minute de Manimal entrent en scène. NOLENTIA, le seul groupe de la soirée avec un seul guitariste, présente un set trop répétitif. Des riffs très rapides, rappelant le grind, avec quelques passages aux sonorités punk (notamment à la batterie), et deux chanteurs (un qui braille, l’autre qui growl)… ça se veut simple, et ça l’est même un peu trop à mon goût.



Les death métalleux de BENIGHTED expriment à plusieurs reprises à quel point ils sont ravis de jouer enfin à Toulouse et se donnent à fond pour cette date. Leur musique poutre, les pogos profusent. C’est bien technique et bien lourd, pas de répit durant le set du groupe expérimenté. Du bon gros metal, mais les riffs ne me font pas particulièrement accrocher, bien qu’il faille reconnaitre que les musiciens sont irréprochables et la maîtrise excellente.



C’est en faisant les balances que ULTRA VOMIT commence à faire rire les gens, ambiance humoristique et décontractée. Le groupe, qui avait maintes fois promis via le net un show tout beau tout nouveau, débarque exactement de la même manière que les dernières fois où ils sont passés dans le Sud-Ouest. Déjà vu, donc, mais sympa tout de même. Le groupe joue essentiellement les morceaux du dernier album, et invite quelques personnes à venir chanter avec eux, comme le mec qui a gueulé sur "Une Souris Verte", ou les deux filles (qui se sont plutôt invitées, en l’occurrence) sur "Jack Chirac". Pas terrible les feats, hein, mais bon, les autres chansons rattrapent le truc, notamment les excellentes "Boulangerie Patisserie", "Quand J’étais Petit" et surtout l’énormissime mélange de Gojra et Calogero… j’ai nommé "Calojira" ! Le groupe s’en va avec un rappel ultra prévisible : et oui, ils n’avaient pas joué "Je Collectionne Des Canards", ce qui est chose faite après être remontés sur scène, avec en prime, Ju, le chanteur de Manimal, qui est venu crier avec ULTRA VOMIT pour le final.



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