La review

FAITHLESS MESSIAH + DIARY OF DESTRUCTION + SUICIDE OF DEMONS
Le Select - Lille (59)
02/10/2011


Review rédigée par Phenix
Photos prises par Helowdy



SUICIDE OF DEMONS lancera les hostilités avec l’intro de leur nouvel album "A New Beginning" pour commencer sur "At Hand", qui sera loin d’être un bon départ avec une balance qui laisse franchement à désirer, il n’y a pas d’équilibre, l’ensemble guitare est trop bas et Fern à gauche de la scène l’est encore plus, on l’entend à peine, je vois Amélie à la basse qui gratouille sans que je puisse en discerner le son, normal, il s’avérera qu’elle a un problème avec son système sans fil, elle joue dans le vent quoi ! On rajoute à cela un batteur au flood apparemment bien respectable mais qui n’as aucun touché et frappe donc comme un sourd... Toujours est-il que ces désagréments sonores ne nous permettent aucunement d’apprécier la chose, même si l’ont sent de bonnes parties comme sur "A New Beginning", mais la guitare de Fern étant trop basse, on la distingue à peine et le batteur n’aide en rien, dommage car on ressent quand même qu’il y à un bon jeu derrière. Et l’ensemble de leur set me laissera sur un avis assez décevant, ayant reçu la galette à la maison pour la chroniquer, j’ai l’impression qu’il y a un gouffre énorme entre l’aspect studio et l’aspect live qui laisse franchement à désirer sur ce que j’ai pu en voir ce soir, mauvaise foi ? Mauvaise balance ? Mauvaise salle ? (Le Select un Dimanche il va falloir arrêter, il y a plus de chroniqueurs et photographes dans la salle que de public...).

Setlist : "Intro", "At Hand", "A New Beginning", "Burn With Hate", "Evil-you", "The Fear Remains Unknown", "Your Best Nightmare", "Save Me", "Bad Purpose", "Hurt To Kill".



DIARY OF DESTRUCTION, le groupe de la soirée qui clairement à été décevant et surprenant !! Ne fait pas de la musique qui veut, DIARY OF DESTRUCTION en est un bel exemple, d’un coté, Bérengère à la basse et Johan à la batterie qui ont un jeu plus que respectable. Le jeu de Bérengère casse pas trois pattes à un canard il faut être honnête mais la voir sur scène est vraiment plaisant, elle joue purement et simplement, plus grand chose n’existe autour d’elle, elle est dans son jeu et ça fait vraiment plaisir à voir. Johan à la batterie a un sacré jeu c’est plaisant vraiment, surtout après le sourdingue d’avant, on a ici un réel jeu à la batterie, de très bons passages, tous les éléments gérés comme il se doit et un touché, très important le touché amis batteur, c’est pas taper fort qui fait de toi un bon batteur, au contraire, Johan est un bien bel exemple de bon batteur c’est certain. Bon allez fini les compliments, passons à la phase clairement décevante de DIARY OF DESTRUCTION, je vais peser mes mots quand même, sinon je ne prendrais même pas la peine de continuer à écrire au delà de mes quelques lignes précédentes. Anthony à la guitare n’est pas dedans, il y a sans cesse des décalages de temps que même une oreille moins "experte" saura déceler, donc on se retrouve avec une guitare qui sonne bien trop souvent fausse et ce n’est pas pour parler de chant ! Audrey, au chant si propre sur lui sur MySpace est clairement une vraie catastrophe en live, et là on pourra pas me dire que c’est un problème de sonorisation ou de configuration de salle, le chant est quasi tout le temps faux, ça en est totalement insupportable au point où je ne ferai même pas l’effort de suivre leur set jusqu’à la fin, c’est plus des bouchons d’oreilles qu’il me faudrait mais un casque de chantier là et un flacon d’aspirine. Bref, je trouve que le groupe est divisé en deux partieq, une géniale et l’autre moitié totalement indigeste. DIARY OF DESTRUCTION n’est certainement pas le groupe sur lequel je m’attarderai et je trouve lui avoir accordé déjà bien trop de lignes.

Setlist : "All Begins By A Treason" (intro), "Ask For The Forgiveness", "Two Years Again", "Unbreakable", "Hope And Despair", "Men Blunder", "Working Through Pain", "Last Request".



En dehors d’une salle totalement vide, il faut dire la com’ m’a semblé légèrement hasardeuse (un peu prévenu au denier moment), et puis c’est Dimanche et puis on est au Select, autrement dit rien de bien bénéfique en soi pour les groupes qui se bougent pour jouer. C’est dommage vraiment pour FAITHLESS MESSIAH qui va grandement remonter le niveau ce soir, les absents ont toujours tort. Départ sur "Before My Eyes", ohhhh du bon son ! Il était temps !! Stan au chant et à la guitare met direct l’ambiance avec ses compères sur ce super morceau, 6 minutes de plaisir avec de superbes guitares, de beaux solos, une basse monstrueuse, voilà qui soudainement me redonne le sourire et ne me fait plus saigner le oreilles. J’ai tout de même un peu de mal avec le chant de Stan, sûrement la voix à laquelle je mets un peu de temps à m’adapter. FAITHLESS MESSIAH nous livre un très beau set, "Ghosts" avec le bon jeu de Lucas derrière ses fûts, par contre, petit nota bene, les choeurs gérés par Lucas sont en général faux, il faudrait travailler le truc car ça casse un peu à l’écoute. "Within" qui suit très bien juste après "Ghosts" avec une certaine logique je trouve, ils sauront nous surprendre sur beaucoup de points, on aura droit à un magnifique solo basse de la part de Rony avant de repartir de plus belle sur "Symphony Of Destruction" (Megadeth), eh oui pourquoi pas, je le trouve d’ailleurs très réussi. Malgré une salle vide, ils ne démordent pas et assurent leur scène très bien sans omettre de remercier groupe, orga, salle et public. Ils termineront sur "In A Heartbeat", à la très belle intro, morceau des plus variés entre mélodie, metal un côté un peu thrashouille quelques fois, relevé à coup de soli guitare et de cette basse toujours aussi monstrueuse, quel jeu mes aïeux !!! FAITHLESS MESSIAH aura été ce soir le seul groupe que j’aurai pris un plaisir (complet) à voir, je le recommande fortement pour tous ceux n’ayant pas encore eux l’occasion de les voir.

Setlist : "Before My Eyes", "Gaïa", "Ghosts", "Within", "Firstborn", "Abomination", (solo de basse), "Symphony Of Destruction" (Megadeth cover), "In A Heartbeat" (avec intro instrumentale).

Au final une soirée emplie de déception, deux premiers groupes plus que difficiles, personne en salle, je pense clairement arrêter de couvrir des évènements au Select le Dimanche, personne se bouge pour aller voir des groupes qui, comme FAITHLESS MESSIAH, méritent clairement le déplacement.

Photos tirées de : www.flickr.com/helowdy