La review

EUROCKENNES DE BELFORT 2009
Belfort (90)
03-04-05/07/2009


Review rédigée par Sam, Paradoxine et Lenore
Photos prises par Sam


Sam : Les Eurockéennes sont comme on dirait, une institution pour le régional de l'étape. Pour la 21ème année j'ai décidé d'innover. Après l'avoir fait en tant que festivalier (mon premier concert de Slayer et mon baggy d'ado prépubère qui claque au vent sous les coups de boutoir du metal... il y a pire non ?) en tant que technicien sur le festival l'année dernière, et avoir connu l'envers du décor, cette année grâce à Territoire de Musique et French Metal je me trouve à la limite des deux, entre festivalier privilégié et mi-pro.

J'ai décidé de tout suivre cette année : du début à la fin, ça commence au Warm-Up le Jeudi soir, du VITALIC plein les oreilles, une foule en transe, des rencontres de Marseille, Montpellier, des collègues photographes de Nantes un peu paumés ! "On a fait le Hellfest la semaine dernière", "Veinards !!!". Ca se termine par un gars beurré comme un petit Lu qui danse sur le chapiteau et des jolies Sudistes qui nous font voir leur néanmoins jolie anatomie ! Ce soir VITALIC a donné la couleur : ça chauffe dur les Eurockéennes ! De l'electro pour tous ! Retour à 4h du matin le sourire aux lèvres... ça sent bien bon cette 21ème édition !

Vendredi 3 Juillet

Coup d'envoi officiel des Eurockéennes 2009, on chope une navette press on ne sait comment et... Welcome in the place ! La presque île du Malsaucy est un site classé, avec plus loin une réserve aux oiseaux et le festival a la particularité de se dérouler entre deux étangs avec notamment une scène sur une plage. Pas le temps de traîner, on va faire un coucou aux potes de la Museum Motel Team (à découvrir absolument) qui ont planté leur caravane WaWa au milieu du village pro, on y retrouve de la com' (KomuniK) de l'artistique (Laurent Methot, Wave Inside) (peinture, musique..) et Reno Hippigutarist photographe également de son état... ah ces vidéos sur les Eurocks !



Le temps de serrer des mains, s'envoyer une Ddog, rigoler un coup sur la veille et voilà le premier concert : les WAMPAS. Didier affiche zéro complexe entre tee shirt moulant et pantalon latex rose! ! So Rock ! Ca joue, ça chambre nos amis les Suisses, comme toujours, du spectacle, de la musique, une foule réactive à souhait. Je trouve le son un poil en deça mais... l'énergie développée nous fait vite oublier tout cela. Après l'apparition de superbes créatures, on enchaîne sur une montée géante de public féminin sur scène... du délire qu'on vous dit ! Bonne humeur, bonne énergie, show au poil... il manquait juste un poil plus de son et que les WAMPAS auraient dû être programmés un poil plus tard... J'en reveux ! Les WAMPAS ou l'art de la dérision !

Lenore : J’aime plutôt ce que fais OXMO PUCCINO avec ses potes, la bande de Sheitan ou encore les quelques bons clips qu’il réalise parfois, c’était donc la première fois que je le voyais sur scène. Force est de constater que ce mec transpire la sincérité, ne cessant de répéter à quel point il est heureux d’être là et d’avoir un tel public au rendez vous. Il fait réellement chaud au cœur et les fans seront amplement satisfaits d’un tel set. Après j’ai été quelque peu déçue du manque de dynamisme des chansons "Mama Lova", ou encore "365 Jours" que j’adore pourtant sur CD. Mais c’est vrai que ce genre de chansons à textes ne permet pas non plus d’être hurlées, répétées par la foule, non c’est un concert calme à écouter et regarder. Une petite pause donc avant la suite du programme, fraiche et agréable.



Sam : On part explorer le public, ses couleurs, ses ambiances.... Je passe faire un tour également vers la première radio Web des Eurockéennes "Radio Eurockéennes". C'est la débrouille avec un serveur à Paris, des ordinateurs portables, une liaison Internet qui a du mal à se faire, mais ils s'en sortent super ! Equipe jeune, motivée, bravo ! Finalement ce 3 Juillet aura été celui de sentir les Eurocks et son ambiance si particulière, le soir je taille quand même voir ROLLO TOMASSI un groupe Anglais chaudement recommandé par Kem le programmateur. Le groupe est jeune, entre 18 et 20 ans... Mais quand ça envoie, ça envoie ! Tout commence doucement, puis vient la sympatique chanteuse (à croquer qu'on vous dit) qui se déhanche au rythme de la musique et la stupeur... c'est un espèce de monstre schizophrène qui se déchaîne... une violence sans nom sort à la fois de la bouche de la chanteuse et des amplis des grattes et basses, et de l'electro ainsi qu'une batterie vraiment percutante. La première réaction des différents photographes : on s'est tous regardé avec un "qu'est ce que c'est que cela !?", un monstre hybride, bien qu'habitué aux sonorités incorrects politquement parlant, ça m'a sidéré et essayer un minimum de "comprendre" leur musique m'a pris quelques minutes. Une telle violence était dégagée, une telle complexité de structures, avec un jeu de scène, une maturité et un son impressionant. A voir en concert. Pas facile d'accès au premier abord mais à voir absolument ! Une de mes plus grosses claque du festival. Il est tard et après encore un tour vers ma chère WaWa je retourne dans mon lit après quelques kilomètres avalés pendant le festival et quelques Bob L'éponge croisés !

Lenore : L’idée de voir le groupe cultissime CYPRESS HILL me faisait d’ores et déjà bander depuis une semaine. L’idée de voir un concert de poids lourds du hip hop Ricain faisait vibrer la foule une demie heure avant leur arrivée, alors quand enfin les méchants défoncés arrivent sur scène, un vague frisson et silence s’abat sur le public, ce n’est que lorsque qu’ils commencent leur premier morceau que le doute s’abat sur nous : sont-ils en play back ? C’est quoi cette chanson ? Ces quoi ces gueules de vieux défoncés fatigués et ce manque de peps ? Une fois le deuxième morceau entamé finalement le cas s’avère encore pire que prévu, ils ne sont plus, mais plus du tout en play back, car en plus de chanter faux ils ne sont plus du tout dans le rythme. Pas de préparateur de bang pour ce live là, non non, au vu de leur visage le concert à l’air assez dur comme ca, autant dire qu’un prestation aussi pitoyable à fait s’écrouler certaines de nos chansons cultes : "Insane In The Brain" en fadasse remix extrêmement lent, et que dire de "I Wanna Get High", encore plus lente que l’originale et qui a apparemment défoncé tout le public vu le manque de motivation de la foule devant ce piètre spectacle. "Tequila Sunrise", no comment again. D’autre part, ils avaient eu la très bonne idée de se faire accompagner d’un mec qui a passé tout le concert à frapper sur des peaux avec d’énormes marteaux et sans aucun sens du rythme, du coup on n’entendait que ça et cette accessoire a permis à B-Real d’aller se réfugier derrière les fûts pendant 20 minutes vu qu’il ne tenait pas du tout la distance. Bref, oublions vite ce concert raté, vu que CYPRESS HILL avait dû tout miser sur leur seule présence pour nous impressionner au détriment de la qualité du show.

Second concert de ce duo rock minimaliste pour ma part cette année, après un très bon concert en Février à Caen j’attendais impatiemment de revoir THE KILLS aux Eurockéennes, en plein air et dans un autre contexte. L’attente fut longue et nous étions beaucoup à trépigner devant la scène attendait VV et Hotel. Quand ils arrivent enfin, Hotel prend le temps de régler sa guitare tendit que VV toujours aussi sensuelle fait les 100 pas sur scène en fumant ses cigarettes, la pression monte, la chaleur aussi. Comme leur set habituel ils attaquent le concert sur la superbement sexuelle "You R A Fever" et le concert se déroule sans aucun bémol. THE KILLS envoie du très très lourd, VV est belle comme jamais et Hotel toujours impassible maitrise parfaitement son instrument. Le concert est parfait, peut être un peu court mais reste pour moi un des meilleurs des Eurocks, très rock 'n' roll et défendant à merveille leur dernier très bon album "Midnight Boom".

Fan comme beaucoup de PRODIGY, je les ai attendus toute la journée jusqu’au soir où n’en pouvant plus, ils arrivent enfin, une petite pancarte sur le coin de la scène nous averti "Take Me To The Hospital", le concert va faire très mal c’est certain. Après leur dernier album plutôt réussi ("Invaders Must Die") bien que moins percutant que les autres, on pouvait réellement s’attendre à en prendre plein la gueule. Et ca n’a pas loupé, à base de medleys de tous les classiques, PRODIGY nous a fait suer sang et alcool, commençant par la surpuissante "Omen", enchaînant sur de gros lourds classiques comme "Poison", "Voodoo People" et en rappel finissant par ma préférée devant l’infini "Out Of Space". Bref, avec autant de monde dans la fosse on se sentait revivre, les quelques montées techno nous envoyaient le souffle de mur de son sur le visage tandis que les poings s’agitaient en l’air. Sur "Firestarter" quelqu’un a même allumé un feu de détresse au milieu de la fosse, nous éclairant tous de rouge, les visages et les corps suant et dansant, sous un ciel empli d’étoiles. C’était juste magique et je ne pouvais m’attendre à mieux pour un concert des mythiques PRODIGY.



Samedi 4 Juillet

Sam : Journée des découvertes : j'avais entendu parlé des MONOTONIX. Et bien finalement pas déçu du tout, il est sûr que le concept est spécial : ça joue dans la foule ! Pas trop mal mais c'est surtout l'ambiance qui est impressionante ! Finalement c'est plutôt le show visuel et théâtral de la chose qui est impressionant : le chanteur passe la moitié du temps pour ne pas dire tout le temps sur le public, le batteur (et sa batterie) viennent le rejoindre et on finit avec une foule en délire, un bassiste qui joue seul au milieu de la foule, une batterie en équilibre sur un public, une ambiance de folie, des musicos du groupe d'après qui rigolent sur scène avec les technos et les photographes. Grand moment de communion et de rock 'n' roll ! Plus tôt dans l'après midi j'avais vu THE ANSWER, j'en avais entendu parler, finalement rien de bien transcendant, ça joue c'est sûr, c'est rock heavy, il y a du cheveu, un look, une expérience de scène, mais ça reste très froid avec le public et musicalement je n'ai pas forcément accroché plus que ça ! C'est bien sans plus.



Lenore : Mon coup de cœur définitif du festival. Je connaissais bien TRICKY à la base mais il est certain qui tous ceux qui ont eu la chance d’assister à ce concert ont pris une bonne claque. En effet, le magnifique TRICKY à envoyé du très lourd cette fois ci, on le connaissait timide, misanthrope et à la réputation de faire ses concert dos au public. Ainsi on a eu très peur en le voyant chanter son premier morceau dos à nous, et surtout sans aucune caméra puisque le concert de TRICKY est le seul qui n’a pas été filmé, où l’on ne voyait pas son image en gros plan sur les côtés de la scène. Heureusement pour le deuxième morceau Francesca Belmont le rejoint sur scène et enfin la bête se retourne vers nous, et là au fur à mesure du concert se lâche. On le voit ponctuer ses morceaux de frappement du micro sur son torse, au rythme d’un cœur qui bat, c’est réellement esthétique, physique, puissant. Bizarrement on s’aperçoit pendant le set que TRICKY à dû trouver la foi puisqu’il passe le concert à prier, à dire qu’il a enfin trouvé Jésus, vaste blague glauque ou réel changement ? Le doute plane et ça ne rajoute qu’à son côté sombre et rock 'n' roll et on se prête aisément au jeu. Il nous annonce que cela fait 4 mois qu’il s’est installé à Paris et trouve que la France est le meilleur pays, on prend ça pour argent comptant et on hurle encore plus fort. La fin du concert se montre encore plus chaotique puisque TRICKY décide de faire jouer ses musiciens sur la même boucle pendant plus d’un quart d’heure, pendant lequel il va largement dépasser les limites timing du set et se faire poursuivre par les mecs de l’organisation pendant qu’il se laissera porter par la foule en un slam très long, ponctué par quelques cris. Bref, mon meilleur show.



Sam : Après des passages encore une fois vers la Museum Motel Team et un détour par le concert de OLIVIA RUIZ ainsi que le Foule Freeze (tapez sur Dailymotion : Foule Freeze Eurockéennes !) on fini la soirée par TORCHE et KYLESIA. TORCHE c'est du metal sévèrement burné, un bassiste qui à la fois joue et a une présence scénique monstrueuse. Ca groove ça joue metal : ça envoie le pâté comme dirait l'autre. Chanteur facétieux et batteur aux jambes survitaminées complètent le tableau. Seul regret : le chant pas assez fort (dans la fosse photo ça le fait mais en façade mieux vaut oublier), et dans des tons pas toujours très justes justes.



KYLESIA finit la journée placée sous le signe du metal par un set sévèrement burné avec deux batteries synchro comme des montres Suisses, une chanteuse qui impose, qui joue de la gratte et qui chante véritablement comme le plus impressionant et charismatique des frontmen.. L'avènement et la prise de place des filles dans le metal en général est une bonne chose. KYLESIA évolue vraiment dans un registre thrash death assez technique parfois et ce n'est pas pour déplaire à l'assemblée ! Ça joue juste bien violent technique ce qu'on aime finalement !

Lenore : BIRDY NAM NAM c’est quand même des mecs qui en jettent, une parfaite maîtrise du turntabalism et des passes entre DJs. Ils étaient donc impatiemment attendus pour finir la soirée en beauté et en danse. Le show était parfait, le fond de scène constamment animé, en mode Tetris, jeu de lumières etc. Réellement impressionnant, après le set était sympa mais sans plus, je m’attendais à plus de montées, à plus de puissance. Aucun doute, les mecs sont doués, calés mais peut-être qu’à force de tourner tout l’été ils ne savent plus vraiment donner plus et secouer les foules. Reste tout de même une bonne impression, mêlée à un soupçon de pas assez.

Dimanche 5 Juillet

Paradoxine : C’est en ce Dimanche que je me rends, pour la toute première fois, sur la presqu’île de Malsaucy pour la 21ème édition du festival des Eurockéennes. Cette année, la programmation a frappé fort avec, ce jour, GOJIRA et SLIPKNOT prévus sur la grande scène.



Après une longue marche, à suivre la foule sur les rails du train, j’arrive. On attend notre tour et nous voilà enfin sur le site du festival. Inutile de vous dire que la première réaction que j’ai eue fut "Wouah le monde" ! En effet, ça change du Noumatrouff (c’était la première !). Je rencontre vite Sam (autre membre de French Metal) pour qu’on puisse se mettre d’accord sur les concerts. A notre plus grande joie, Sam me fait remarquer qu’il y aura dans la soirée une conférence de presse de GOJIRA et une de SLIPKNOT. Bref, je fais le tour du festival, regarde des petits bouts de concerts par-ci par-là et me dirige vers la grande scène où se déroulera en premier temps le show de GOJIRA.



17h50, ça commence. Ils entrent en scène avec leur titre "Oroborus" et j’ai tout de suite compris pourquoi certaines personnes portaient des masques anti-poussière. En effet dès le premier titre on ne peut déjà plus respirer. Un énorme nuage de poussière se forme au niveau des pogos, c’est irrespirable. Ils enchaînent avec "The Heaviest Matter Of The Universe", "Backbone" et "Love". Je remarque que la setlist n’a pas beaucoup changé par rapport au dernier concert de GOJIRA que j’ai pu voir à Strasbourg. Le groupe semble à l’aise avec ses chansons, mais je suis un peu déçue. Mais heureusement que le groupe est à la hauteur. Comme d’habitude ils sont au top de la forme nos Bayonnais, et le public aussi ! Certes, il y a un peu moins de poussière qu’au début et il fait vraiment chaud.



Le show continue avec "A Sight To Behold" et "The Art Of Dying" qui me fait frissonner à chaque fois que je l’écoute. Joe demande alors qui a déjà vu GOJIRA, le public semble être séparé en parties à peu près égales. C’est Mario qui prend la main en suite ou plutôt ses pieds pour un petit solo de batterie (4 jambes c’est ça ?). C’est avec "Clone", "Flying Whales", "Toxic Garbage Island" et "Vacuity" que le concert se finit après une petite (trop petite) heure. GOJIRA quitte la scène, acclamé par la foule. Décidemment, les musiciens ne nous décevront jamais…



Après le concert, direction la buvette, je mange vite et pars retrouver Sam pour les conférences de presse de SLIPKNOT puis de GOJIRA. On passe un bon moment en compagnie des groupes, on leur pose nos questions et on s’en va faire un petit tour à l’espace pro, le concert de SLIPKNOT ne commençant qu’à 22h30.

Sam : Pour la conférence de Presse de GOJIRA, beaucoup moins de monde tout de suite, l'ambiance est beaucoup plus familiale et chacun peut poser pas mal de questions, c'est très intéressant, les GOJIRA enchaînent beaucoup de dates mais savent se montrer très disponibles et ouverts. On sent également dans leur démarche et leur façon de dire les choses que se sont de vrais chefs d'entreprises qui ne font pas tous n'importe quoi et réagissent et interagissent en fonction de buts précis.

Lenore : Ce concert je l’avais repéré sur la programmation depuis le début, mais vu le peu de monde attendant leur set sur la petite scène, on ne devait pas être beaucoup à savoir qui ont attendait réellement, alors je passe donc par la petite présentation du combo ZONE LIBRE VS HAME & CASEY : c’est un mélange entre le guitariste de Noir Désir, Serge Teyssot-Gay, la rappeuse Casey et Hamé du groupe rap Français La Rumeur. Autant dire du très très lourd, glauque et noir en prévision. Malgré l’absence regretté de Hamé, je n’ai pas été déçue du tout par le show survolté de ZONE LIBRE, puissant et réellement bien écrit, la guitare saturée de Serge teyssot-Gay venant plomber chaque morceau à la manière d’un Rage Against The Machine new age, seul bémol la présence du mec qui remplaçait Hamé et ne faisait que les back vocals sur les morceaux de Casey, un peu inutile. Mais à retenir cette nana qui danse en déséquilibre pendant tout le show et balance des lyrics qui claquent, je m’en vais de ce pas écouter ses street tapes et en connaître un peu plus sur son parcours. Bref, une belle découverte aux Eurocks.



Paradoxine : C’est donc à 22h30 que le show tant attendu commence, oui ce dimanche on croise beaucoup de t-shirt à l’effigie du groupe. C’est avec l’intro de la chanson "Iowa" et "742617000027" que SLIPKNOT entre en scène : Joey Jordison avec ses mains de paille, Corey Taylor avec un porte manteau et James Root avec une Gibson (étonnant). Aux premiers rangs, on se fait vite écraser par la foule. A peine les premières notes de "(SIC)" commencées, je décide de sortir de là et de suivre le concert de plus loin pour pouvoir en profiter. Maintenant c’est au tour de "Eyeless", Corey saute partout, il va à gauche, à droite, nous parle et le public explose. On poursuit avec "Wait And Bleed" où il y avait beaucoup trop d’écho, "Before I Forget", "Sulfur" et "The Blister Exists". Corey nous lance quelques petites phrases en Français. L’ambiance est à son comble, on s’amuse tous. Chris lui n’en fait qu’à sa tête et fait n’importe quoi. On continue avec "Dead Memories", "Disasterpiece", "Psychosocial" et deux chansons qui ont réussi à faire chanter tout le public : "Duality" et "People=Shit". Le groupe part, puis revient jouer les dernières chansons qui vont clore leur set. Ils jouent "Surfacing" puis Corey fait s’accroupir tout le public pour la chanson "Spit It Out", c’est réussi, le public se transforme en gros bordel. Un final remarquable qui en a amusé plus d’un. Le show de SLIPKNOT est fini, on n’oubliera pas. Une ambiance hors du commun.

Lenore : Le célèbre LAURENT GARNIER était là pour clôturer le festival le dimanche soir, et c’est avec une bonne énergie et un groupe de cuivres qu’il a débarqué sur scène. Autant dire que le concert était très propre, bien calé, le début était réellement calme et M. Garnier a eu un peu de mal à nous faire danser les 10 première minutes, ensuite se laissant envouter par la calme musique électronique du bonhomme la foule s’est laissée aller pendant que les fatigués rentraient au camping. Bref un bon set à la hauteur de la réputation de LAURENT GARNIER mais qui ne me laissera tout de même pas de souvenir particulier.

Sam : Finalement une bonne édition des Eurockéennes avec des découvertes des rencontres et des groupes metal d'une très bonne qualité !