La review

EPICA + DRAGONFORCE + DAGOBA
La Laiterie - Strasbourg (67)
21/11/2014


Review rédigée par Cassie
Photos prises par Cédric


Ce Vendredi 21 Novembre fut bien particulier. Déjà il accueillait un plateau presque improbable, entre DAGOBA, DRAGONFORCE et EPICA, mais en plus ce concert affichait complet depuis plusieurs semaines. Premiers arrivés, premiers servis, donc. Et du monde, il y en avait. La file paraissait interminable, à l’entrée de la salle. Si longue, que les gens rentraient au compte goutte, ce qui par conséquence, remplissait assez lentement la grande salle. Et c’est bien dommage, car du temps, il n’y en avait pas. Le groupe DAGOBA a ouvert la soirée, à 19h30 précisément, et tant pis si tout le monde n’était pas encore rentré… Personnellement, j’aurais été déçue de louper leur entrée en scène, idem pour les nombreux fans de DAGOBA s’étant déplacés ce soir-là pour 30 minutes de jeu, car il faut l’avouer, les Alsaciens sont un bon public pour le groupe. Toujours prêts à se déplacer en nombre pour les soutenir, qu’ils jouent 30, 45 minutes ou 1h ! DAGOBA, on vous aime ! Et ce soir, on va vous faire honneur, du moins on va essayer… Car malheureusement, nombreux sont les fans qui ont vu ce concert leur passer sous le nez, étant donné que les fans d’EPICA ont primé, et donc acheté tous les tickets. Fallait vraiment s’y prendre très tôt, pour avoir une chance d’y assister. Bon, la salle était donc divisée entre les purs fans de DAGOBA, et donc de metal extrême, et les super fans d’EPICA, c’est à dire de la douceur à l’état pur… Drôle de communion, donc…

Allez, DAGOBA entre donc en scène, et c’est parti pour 30 minutes de live. Evidemment, le set était bien trop court, on aurait adoré en profiter plus longtemps ! Mais bon, EPICA s’obstine à vouloir jouer 2h et pas une minute de moins, donc tant pis pour nous, grands supporters de nos Marseillais métalleux. Comme à leurs habitudes, les DAGOBA ont mis le feu. Et ce n’est pas la scène de la Laiterie qui en dira le contraire, elle se souvient encore des Marseillais chauds bouillants ! Ils étaient d’ailleurs hyper ravis de revenir dans cette charmante salle, mais malheureusement la totalité du public ne leur a pas rendu si bien cette joie. En effet, les fans d’EPICA ont vraiment eu du mal à se bouger, et je dirais même qu’ils ne savent même pas ce qu’est un circle pit ou un wall of death, puisque quand furent les moments d’en avoir, ils regardaient d’un air étonné, voire choqué, et restaient sur place, de peur de perdre leur si bonne place des premiers rangs pour être au plus près de Simone. Super… Du coup, niveau ambiance dans le public, c’était assez mitigé, et j’en avais même mal au coeur pour le groupe… Mais en tour support d’EPICA, il fallait s’y attendre… La soirée fut quand même bonne, et pour les vrais Alsaciens, ce fut une grande première de découvrir pour la première fois en live des titres du nouvel album de DAGOBA. Des titres qui déchirent et qui ressortent superbement bien en live. Toutefois, rien ne vaut les grands classiques, comme "Black Smokers" ou "It’s All About Time" qui ne se démodent pas et qui font toujours effet. DAGOBA, vous nous avez fait rêver, comme à chaque fois que nos routes se croisent, et on a plus qu’hâte de vous revoir dans notre si belle région, en Avril prochain !



La salle de la Laiterie est archipleine ce soir. Les derniers de la file sont enfin rentrés dans la salle et depuis, c’est l’étouffoir. Il est carrément impossible de rentrer dans la fosse ou de monter en gradin, de s’y faufiler, ou d’en sortir ! Pour dire, quelques personnes n’ont malheureusement pas eu la chance de rentrer, et ont du rester dans le hall. Pas top donc pour un fan qui a payé sa place et qui au final, se retrouve à l’entrée, à ne rien voir... Et on sait tous que l’audition n’est pas la meilleure, en live, donc quel gâchis pour certains. En définitive, vaut mieux respecter la jauge de capacité d’accueil, pour ne pas en arriver là… Parce que du coup, j’ai moi-même perdu ma place et il m’était impossible d’y retourner. Je me suis donc également retrouvée dans le cas où il était impossible d’y voir quelques chose. Donc résultat, DRAGONFORCE m’est complètement passé sous le nez. Alors depuis le hall, j’ai pu entendre quelques morceaux, mais à peine reconnaissables…. Je passerai donc directement à la partie EPICA.



EPICA, ah, EPICA ! Depuis le temps que leur public de l’Est attendait de les revoir ! Et en parlant de l’Est je vise l’Alsace bien entendu mais également l’Allemagne, car nombreux sont les Allemands qui sont venus les applaudir. En même temps ce n’est pas étonnant, puisque musicalement parlant c’est un style qui s’écoute plus à l’étranger que chez nous. Alors voilà, ils sont enfin là, devant nous. L’arrivée de Simone en a fait chavirer des coeurs et tourner des têtes ! Idem pour Mark, mais du côté des filles cette fois-ci. J’ai profité d’un mouvement de foule pour me faufiler vers l’avant, ce qui fut difficile, puisque les gens campaient sur leur position, et ne laissaient passer personne, pour ne pas risquer de perdre leur si bonne place. Mais au bout de dix minutes j’ai tout de même réussi à assez bien me positionner. J’ai pu admirer le public qui ressemblait à je ne sais quoi : J’hésite entre des anges au paradis, ou bien des fidèles à la messe ! Les bouches bées, les yeux écarquillés, les oreilles attentives, les bras détendus… Voici le public d’EPICA. Donc gros contraste avec celui de DAGOBA… Mais bon, le problème n’est plus là. La belle et classieuse Simone a su envoûter la Laiterie et les submerger d’émotions. Et même si elle s’oriente vers du chant lyrique, elle n’en oublie pas que sa musique est metal, du coup son attitude est moins classique, et plus décontractée. Elle a l’air d’être de plus en plus à l’aise, mais surtout elle sait qu’elle plaît, et elle en joue. Elle n’hésite pas à prendre des poses séduisantes, et de jouer sur une gestuelle sensuelle. Ah, comment lui résister !? Le set tourne, l’heure aussi, pourtant, c’est comme si le temps ne passait pas, et ça commencait à faire long. En effet, 1h de metal symphonique c’est suffisant, 1h15 c’est lassant, plus d’1h30 c’est trop ! Près de 2h d’EPICA, c’était terriblement long, et même certains fans commencaient à ne plus tenir, et ce même s’ils étaient à fond dans le show, comme quoi le célèbre “plus c’est long plus c’est bon” ne s’applique pas dans toutes les situations… Allez, on retiendra tout de même que ce fut un charmant plaisir de les revoir, qu’ils nous auront fait tourner la tête et qu’ils nous auront impressionnés !

Setlist : "Originem", "The Second Stone", "The Essence Of Silence", "Unleashed", "Storm The Sorrow", "Fools Of Damnation", "Natural Corruption", "The Obsessive Devotion", "Cry For The Moon", "Victims Of Contingency", "Sancta Terra", "Design Your Universe".
Rappel : "The Fifth Guardian", "Chemical Insomnia", "Unchain Utopia", "Consign To Oblivion".



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