Nous commençons par MASSIVE CHARGE, pour se lancer "doucement" dans le bourrin. Le temps de bien se chauffer, avec les premières musiques, et faire rapprocher le public un peu plus près de la scène, et laisser place au pogo. Les membres du groupes sont plutôt dynamiques ce qui est un bon point, et ont réussi à mettre une bonne petite ambiance.

Passons ensuite à ASSHOLE, le chanteur était vraiment dedans, malheureusement c'était le seul. Par moments dans une voix plus claire, ou plus aigue, nous l'entendions peu. Après quelques morceaux les autres membre du groupe étaient un peu plus à l'aise sur scène. Mais arrivé à la dernière, celle que j'ai préféré à mon simple avis personnel, le chanteur a pris sa flûte, et la musique partait sur un ton plus folk, donc plus festive.

Après quelques soucis de réglage de son, nous arrive CADAVERIC HUNTER, un groupe où on sent que musicalement c'est plus puissant, mais on voit très bien aussi bien dans leurs musiques, et sur scène, qu'ils ne se prennent pas trop au sérieux. Le groupe a réussi très facilement à motiver, et bouger le public, et à créer une très bonne ambiance plutôt conviviale. Après quelques chansons ils ont fait monter pas mal de monde sur scène, histoire de bien remuer tout ça. A la fois un groupe aux sonoritéx pro, mais tout en étant proche de leur auditoire. Par contre CADAVERIC HUNTER ont devancé ULTRA VOMIT ce coup-ci pour ce qui est des canards, avec leurs chansons "Coins Coins".

Après tout cet échauffement nous voilà MORTUARY qui débarde, l'ambiance du groupe face au public laisse à désirer, lorsqu'il s'agit de passer à une ambiance un peu déjantée avec CADAVERIC HUNTER, à un univers très pro très carré qu'est celui de MORTUARY. Un aspect musical assez technique, plutôt agréable à l'écoute. Sinon niveau jeu de scène c'est plutôt mal, heureusement le son death a permis de faire de bons pogos.

Et on calme l'ambiance avec AABSINTHE qui alourdit l'ambiance dès le premier morceau, grâce aux riffs bien répétitifs et oppressants. Ensuite on réveille et bouge le public avec une chanson un peu plus bourrinne. Ce qui change un peu du répertoire musical des précédents groupes. Dans leurs morceaux on reconnaît bien leurs influences Gojira pour la partie technique, et Cult Of Luna pour l'ambiance. Et pour terminer, ma préférée, la dernière, beaucoup plus sombre, un peu dépressive, bien chargée de sens.

Et maintenant passons au death comme on l'attend avec RECUEIL MORBIDE. Du gros riff, du son pas mal lourd, mais très bien réalisé. La voix du chanteur est bien "truie" en grande partie, ce qui rajoute bien l'effet violent à leur musique. Un bon aspect scénique, et une bonne ambiance dans le public, des pogos en continu. Pas grand chose à redire.

Au bout de plusieurs heures de son bien gras, et après avoir effectué leur balance, ULTRA VOMIT nous revient 5 minutes après avec une petite mise en scène un peu moqueuse de messe noir. Puis au moment fatidique, changement de musique, "Les bronzés font du ski" qui permet le lancement de leur première chanson "Quand J'étais Petit". Toujours dans cette bonne ambiance, nous arrivons un peu plus tard à la fameuse "Une Souris Verte", c'est alors que ULTRA VOMIT fait chanter le public pour trouver un spectateur à faire monter sur scène pour la chanter avec eux. Ce qui fut une bonne manœuvre pour passer à la chanson suivante "Pauvre Connard". Bref, après plusieurs morceaux de leur répertoire, ils laissent bêtement la scène vide, dans l'espoir d'un bon rappel, et c'est là que nous avons eu droit à la minute "Manard", pour ensuite repartir de plus belle. Et bien sûr pour terminer ce concert, l'incontournable "Je Collectionne Les Canards (Vivants)".

Pour conclure, chaque groupe avait sa petite particularité, ce qui marque bien les différences. Une organisation bien cadrée, un son bien propre en majeur partie, et une bonne ambiance générale des groupes, ainsi qu'au niveau du public. Pas mal de caractéristiques pour un bon concert. Un grand merci à toute l'organisation, ainsi que la participation des groupes (et pour les photos). Je terminerai par : Vivement le Dead House Fest de l'année prochaine !