La review

DANKO JONES + YOUNG GUNS
Le Phare - Tournefeuille (31)
05/11/2010


Review rédigée par JU


Troisième visite au Phare en moins de deux semaines, je commence à bien connaître la salle à l’agencement club. Au programme du punk joué par YOUNG GUNS et du rock metal Canadien joué par DANKO JONES. Et en prime, une fosse pour les photographes.



Arrivant avec détermination sur scène, les YOUNG GUNS possédant encore le duvet moustachu que l’on portait au collège et au début du lycée jouent un punk au style Californien. Et je rajouterai même un style trop classique, se rapprochant nettement des débuts de Blink 182 et Sum 41. Alors, peut-être suis-je passé au-delà de cette génération (ça y est, je me fais vieux) mais en tout cas, une bonne partie du public accrochait bien avec des musiciens qui tout de même se lâchaient plutôt bien. Le chanteur a demandé pas mal de fois à la foule de les accompagner en tapant des mains et où tout simplement en leur demandant si tout allait bien. Le groupe YOUNG GUNS a un certain potentiel à développer pour imposer leur style encore trop classique dans le punk mais auront marqué leur passage ce soir-là de manière assez pertinente.



Deuxième et dernier groupe de la soirée (à noter que c’est assez rare seulement deux groupes qui tournent sans avant-première), j’ai nommé DANKO JONES (nom du groupe et du chanteur). Composé de 3 membres (Danko Jones à la guitare et au chant, John Calabrese à la basse et Dan Cornelius à la batterie), l’ambiance rock et metal baby se dégageait principalement de Danko. Le son d’une très bonne qualité et le charisme de Danko et du bassiste (le batteur quant à lui est resté très discret durant tout le set) provoquaient une ambiance prenante avec pas mal de chansons reprises par le public. Le programme de Danko était simple. Il jouait 3 ou 4 chansons à la suite puis consacrait un peu de son temps avec son public tout en discutant et en balançant ses répliques humoristiques. Celles-ci étaient variées demandant à ce que l’on idole parce qu’il est une rockstar ou nous demandant si nous aimions lécher des chattes le tout au troisième degré. C’est à ce moment-là que l’on devine bien que Danko Jones est un chaud lapin (même si on l’avait déjà supposé avant). A noter que c’est un des rares chanteurs qui a eu une pensée pour Dio (et pourtant je ne voyais vraiment pas ce groupe le citer). Une fois les discussions terminées avec le public, il rejouait quelques-unes de ses chansons dont j’appréciais vraiment l’esprit musical rock metal. Et il retapait la causette bon enfant par moments assez difficile à comprendre surtout quand on n’est pas super calé en Anglais comme moi. Cela me rappelait les dîners spectacles et je pense que Danko devait en réaliser avant ou devait beaucoup y assister. Cette soirée pour bien entamer le week-end a été réussie et je ne pensais pas le groupe était aussi populaire en raison de la salle plutôt bien remplie. Au plaisir de te revoir Danko.