La review

ARCH ENEMY + NO RETURN + HACKNEYED + TITANS EVE
Le Bataclan - Paris
21/10/2012


Review rédigée par Braindead


Quatre cents mètres de queue en ce Dimanche après-midi pour le grand retour d’ARCH ENEMY, trois ans après leur passage au défunt Paris Extreme Fest. Les fans ont répondu présent et force est de constater que l’engouement pour Angela et les siens, n’a jamais faibli.



TITANS EVE ouvrent la soirée avec leur thrash plutôt gentillet ; le quatuor canadien offre un set techniquement très bon, mais pas forcément cohérent avec l’ensemble de la soirée. Une bonne entrée en matière tout de même, avec un duo voix parfaitement synchro entre Brian et Kyle et la volonté du groupe de chauffer l’ambiance.



Place aux teutons d’HACKNEYED, moyenne d’âge… 16 ans… et une énergie volcanique qui en laissera plus d’un sur le cul ; exit les pré-pubères de Tokyo Hotel, Phil et ses sbires envoient un death d’une brutalité et d’une intensité hors norme ; sourire enfantin affiché sur le visage de Devin, guitariste de 14 ans, fait vraiment plaisir à voir ; les gamins ont du métier et un talent à part, au point d’être signé par Nuclear Blast pour la sortie d’un premier album "Death Prevails". Assurément la révélation de cette soirée.

Setlist : "Raze The Curtain", "Bugging For Mercy", "Coulrophobia", "Maculate Conception", "Axe Splatter", "Feed The Lions", "Deatholution", "Damn (You're Dead Again)", "Extra Terroistical", "Gut Candy".



Chaude ambiance pour accueillir les locaux NO RETURN, vingt-trois ans de carrière, neuf albums au compteur, plusieurs changements de line-up et l’arrivée du charismatique L. Chuck D fait du combo francilien, une référence en Live. Le show de ce soir ne nous fait pas mentir ; dopé par la forte influence, NO RETURN nous offre un set tout en rage et puissance ; L. Chuck D est impressionnant de facilité lorsqu’il envoie ses parpaings ; harangue une fosse empathique, en vieux briscard expérimenté du metal extrême ; le groupe ne fait pas dans la dentelle, reprend les titres phares d’une carrière riche et envoie son thrash death sans complexe, générant un flow de slams important. Les Franciliens peuvent quitter la scène avec le sentiment du devoir accompli ; le Bata est chauffer à blanc pour accueillir la tête d’affiche, ARCH ENEMY.

Setlist : "Intro", "Borderline", "Rising", "Inquisitive Hegemony", "News Item", "Nil 2", "Backdoor", "The Dead Inside", "Vision of Decadence".



Vingt minutes de soundcheck, une organisation parfaite comme de coutume chez les crews nordiques, backdrops à l’effigie de "Khaos Legions" dont les Suédois interpréteront plusieurs titres. L’intro retentit, les Suédois investissent la scène dans une ambiance de dingue, Angela envoie un "Yesterday Is Dead And Gone" qui sent la poudre avant d’embrayer successivement sur "Ravenous" et "My Apocalypse", deux références qui mettent le public en transe ; une entrée en matière judicieusement pensée par Angela, toujours aussi expressive sur scène et qui va tenir son show d’une main de maître tout au long des 18 titres ; la classe suédoise. Le combo nous gratifie au passage de deux solos, un de Daniel Erlandsson, rappelant à quel point le batteur est une référence de la double pédale couplée à un subtil jeu des baguettes, l’autre du guitariste Nick Cordle. Une leçon de death mélodique nordique, dans lequel se fond les messages réactionnaires de la frontgirl allemande. L’union sacrée en quelque sorte, le groupe restant honnête et intègre dans ses propos, ARCH ENEMY ne connait pas la crise et c’est mérité.

Setlist : "Khaos Overture", "Yesterday Is Dead and Gone", "Ravenous", "My Apocalypse", "Bloodstained Cross", "The Day You Died", Solo de batterie, "Under Black Flags We March", "Dead Eyes See No Future", "Revolution Begins", "Intermezzo Liberté", "Dead Bury Their Dead", "Cruelty Without Beauty", "We Will Rise".
Rappel : "Snow Bound", "Nemesis", "Fields Of Desolation", "Enter the Machine", "Vox Stellarum".