Vous aimez le genre un peu punk rock ? Un peu punk mais pas trop sale, un peu rock mais pas trop violent. Faites donc place à Young Harts, groupe venu de Clermont-Ferrand et qui sort aujourd’hui "Truth Fades", enregistré en trois jours au Magic Studio par Nicolas Eschalier et masterisé par Thibault Chaumont au Deviant Lab.

L’idée était d’offrir quelque chose de spontané, pas trop retouché, naturel et évidemment sans grosse production derrière. Saluons l’artwork que je valide à 200% : en arrière-plan, vous pourrez y admirer le Puy-de-Dôme (région d’où vient Young Harts). Si vous ne connaissez pas le Puy-de-Dôme, tapez "Puy-de-Dôme 1964" sur Google ou YouTube !

Bref, revenons à la musique. Dès les premières notes de "Singled Out", on sent beaucoup de nostalgie, une omniprésence du punk américain des années 90. Cette sensation ne nous quittera d’ailleurs jamais, et tant mieux. Le rythme est toutefois plus lent qu’un Bad Religion par exemple, indie rock oblige. À l’image de "Figure Out This", la voix n’est jamais hurlée, mais plutôt posée, même quand l’instru' accélère un peu. Certains morceaux sonnent plus triste, à l’image du troisième titre, "Rearranged", qui offre de belles mélodies à la guitare. Sur le morceau suivant, "Pace", c’est plutôt la basse qui est à l’honneur, ainsi que quelques back vocals toujours bienvenus. Place ensuite à l’interlude du milieu de l’album… Et vous découvrirez le reste vous-même !

J’évoque tout de même la dernière piste, "At The Browery", sorte de ballade qui sent bon le punk celtique (Dropkick Murphys) ou la oï anglaise (Booze & Glory, Evil Conduct). Cette belle surprise vient conclure un album qui ne révolutionne pas le genre mais offre quelque chose d’intéressant tout de même.