Le groupe
Biographie :

Composé d'anciens membres de Amulet, Silver ou encore Jr Ewing, Wolves Like Us est un groupe de postcore norvégien crée en 2010. C'est ainsi composé de Lars Kristensen à la guitare et au chant, de Espen Helvig à la gratte également, de Toy Kjeldaas à la basse et de Jonas Thire à la batterie que WLU nous livre "Late Love" leur premier opus en Juin 2011. Le deuxième album, "Black Soul Choir", est paru en Février 2014. Le groupe est signé chez le label Prosthetic Records.

Discographie :

2011 : "Late Love"
2014 : "Black Soul Choir"


Les chroniques


"Black Soul Choir"
Note : 14,5/20

Au pays du rock 'n' roll, on continue avec Wolves Like Us et leur CD assez intéressant contenant des compositions variées et efficaces, ne se contentant pas uniquement de poser des riffs qui s’empilent mais plutôt des effets et des contours progressifs et alternatifs. Il est évident que sans ce chant omniprésent, le groupe n’aurait pas le même impact. Puissants, les musiciens s’articulent autour d’une batterie martelant un rythme rapide, le batteur nous emmenant dans des méandres de groupes tels que Klone par exemple.

Il est vrai qu’au fil des morceaux, autant par les musiciens que par le chant ou la batterie, les moments de calme somme toute relatifs ou les mélodies, qu’elles soient chantées ou jouées à la guitare, prennent toute leur ampleur, et se reposent sur une basse omniprésente avec un son lourd donnant une base cohérente à l’ensemble. Les 11 titres de ce CD ont le mérite d’emprunter à beaucoup de styles et beaucoup de choses que l’on pourrait connaître sans pour autant ne serait-ce qu’une fois se dire : "Tiens c’est du...". Le groupe construit sa propre identité et son propre univers. La batterie est omniprésente et le chant, également bien présent, varie les intonations et les façons de faire les choses, prenant véritablement toute sa dimension sur les parties chantées dans les refrains où la puissance englobe l’ensemble et nous plonge dans l’univers du groupe. Les 11 titres s’enchaînent à la perfection, progressifs et puissants à la fois, bien mixés, si ce n’est une batterie un peu trop mixée en avant par moments. Les morceaux s’enchaînent bien, ayant tous leur propre identité. Le groupe a su créer un univers qui séduira son public, les fans du genre, ou simplement les personnes voulant quelque chose de plus musical que ce qui se fait à l’accoutumée…

Intéressant, mais pour moi il manque quelque chose qui fait que je reste sur ma faim malgré la grande qualité des morceaux, des musiciens et de l’ensemble du CD. Question de goûts personnels sûrement. A découvrir tout de même sans hésitation.


Sam
Avril 2014




"Late Love"
Note : 16,5/20

"Est-il nécessaire de comprendre une œuvre pour pouvoir l'apprécier ?", cette question philosophique aura bien cassé les c******* à plusieurs d'entre nous. Eh bien non ! Enfin malgré le peu de valeur de cette réponse c'est mon dernier mot. En effet la pochette de cet album (avec d'étranges loups) possède de nombreuses interprétations possibles et donc sans réponses ce qui ne l'empêche pas de véhiculer une certaine beauté sombre.

Pardonnez moi je m'enflamme un peu parlons de ce "Late Love" plutôt. Énergique. C'est ce qui qualifie le mieux à mon avis "Burns Like A Paper Rose" qui ouvre ce skeud dans une sorte de post-pop-punk bien épicé, un style qu'on retrouvera plus loin avec "Shiver In The Heat". Énormément d’énergie, du rythme, un son correct pour un petit premier, et une voix qui laisse présager de belles performances que l'on découvrent un peu plus tard. On commence à les ressentir dès "Deathless" qui, avec toujours cette importante énergie, dévoile un morceau double face, un côté apaisé, un côté rugueux. Beaucoup plus postcore, planant, "Sin After Sin" travaille sur un tout autre type d'émotions, beaucoup plus poignantes. Dans le même esprit nous trouvons "Secret Handshakes". Deux morceaux plus sombres, touchant du bout des doigts l'univers tortueux d'un post-hardcore graisseux, à savoir "Old Dirty Paranoia" et "Gone To Dust". Résolument postcore au sens large, l'album se poursuit avec "We Speak In Tongues", au rythme du riff de gratte plaisant de simplicité. Un sentiment de légèreté s'empare de vous avec "My Enemy" malgré un refrain assez mélancolique. Enfin, Wolves Like Us nous a gardé le meilleur pour la fin, "To Whore With Foreign Gods" qui est le titre le plus long, mais surtout le moins abordable de cet enregistrement, et ceux qui prendront le temps d'écouter sauront apprécier le titre à sa juste valeur.

Trois axes principaux sont à tirer de ce premier opus de Wolves Like Us. Premièrement, le groupe serait-il autant crédible sans la voix raffinée de Lars Kristensen ? Ensuite, le son permet déjà de savourer l'amplitude musicale de WLU mais qu'elle aurait été la portée de cet engin avec un son encore plus léché, plus profond, plus puissant ? Enfin, et c'est certainement le plus important… affaire à suivre bien sûr !


Kévin
Novembre 2011


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/wolveslikeusss