Le groupe
Biographie :

Originale, complexe, innovante, décalée… la musique de Witty Alley n’est rien de tout ça, mais simplement le reflet d’un rock alliant racines vintage et sonorités actuelles, le tout emprunt d’une grande sincérité. Scéniquement, le groupe donne tout pour que l’énergie soit palpable à chaque concert. L'auditeur voyage à travers les morceaux, découvrant avec chacun d'eux, une nouvelle facette de leur musique. Une diversité de style parfaitement assumée et qui n'empêche pas l'émotion d'être présente tout au long du live. Le public voit se succéder les ambiances sans, pour autant, être laissé de côté car sollicité en permanence. Actif depuis l’automne 2006, Witty Alley se consacre actuellement à l’enregistrement de son premier EP, et cherche parallèlement des partenaires professionnels.

Discographie :

2011 : "Some Kind Of Wit" (EP)


La chronique


Créé en 2006, Witty Alley sort son premier Ep autoproduit "Some Kind Of Wit" au style "large". Pour une autoprod', ça en jette dès la première écoute. La qualité est là, c’est certain. Reste à découvrir ce groupe. Clairement inspiré par la scène prog, le groupe nous offre 6 titres entre 5 et 12 minutes. Gros riffs, voix éraillée typée heavy tels Pretty Maids entre autres, solos penchant largement sur le shred, le groupe maîtrise clairement son domaine. Les morceaux sont complexes et originaux. Le groupe n’hésite pas surprendre par des rythmes alambiqués, des structures imprévisibles et des influences variées. Il suffit d’écouter "Easy Nikky" dont le début groove tel un "Pornograffiti" d’Extreme , qui peut également nous faire penser au riff du couplet de "Hot For Teacher" de Van Halen. La pièce maîtresse est clairement "Heartquake" d’une durée de 12 minutes. Un titre dans la grande tradition du progressif : intro ambiant qui se met en place au fur et à mesure, avant d’attaquer sur un couplet très catchy et de délires jazzy / shred sur le pont. Le titre se termine sur un duo orgue / voix du plus bel effet avant de relancer un coup la bécane. L’album se terminera sur "Don’t Give Up", un titre lui également très groovy, qui lorgne encore sur du style Extreme, ou d’un "Unskinny Bop" de Poison. Une bonne surprise qui devrait séduire les fans de metal prog et autres fans de Dream Theater.


Humphrey
Mai 2011


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.myspace.com/wittyalley