Le groupe
Biographie :

Formé en 2012 à Poitiers, Wallack partage des scènes avec Mars Red Sky, 7 Weeks, Corbeaux... Influencés par des groupes comme Kyuss ou NIN, leur univers musical évolue vers un rock massif tour à tour désertique et industriel. En 2018, devenu quatuor, le groupe sort un deuxième album intitulé "White Noise". Le troisième, "Black Neons", sort en Avril 2020 via Anesthetize / Klonosphere.

Discographie :

2015 : "Wallack"
2018 : "White Noise"
2020 : "Black Neons"


La chronique


Poitiers regorge de formations talentueuses tout comme de formations prometteuses. Pas la peine de chercher bien loin, il suffit de citer Klone, Trepalium ou encore Seven Hate. Et si le tympan se cherche une dose de desert rock indus, il peut désormais piocher du côté de Wallack. Un quatuor qui nous revient avec "Black Neons", son troisième opus.

J’avais découvert Wallack par l’un de ses précédents opus, "White Noise", auquel j’avais d’ailleurs reproché d’être un peu trop près du son de ses influences (notamment Mars Red Sky, Desert Sessions et Nine Inch Nails de mémoire) et surtout de ne pas jouer la carte de son “desert rock indus” jusqu’au bout. D’emblée, "Black Neons" m’a rassuré sur ce point, l’instrumental et l’univers du premier titre, "All That’s Ever Been (Part. I)", mettant d’emblée les pieds dans le plat. Pourtant, ce même titre m’a quelque peu fait une frayeur. Cette fois, sur l’accent, j’avouerai que le "Resurrect so fast [...] if I could at last" m’a donné une sueur froide (disclaimer : je ne suis toutefois pas sûr que ce soit les bons lyrics). Le reste de ce "Black Neons" m’a rassuré. Et mieux ! Le reste de ce "Black Neons" s’est tissé une réelle personnalité. Avec des titres tels que "Slaughters" ou "Burnt", Wallack se révèle dans un amas psychédélique et fort en effets. Pourtant, il faut souligner que son coeur reste bien rock. Le démontrent d’ailleurs ces grosses guitares rejoignant le groove qui émane de la basse ! Du rock qui n’est pas non plus sans rappeler quelques pans du mouvement grunge ("Anxiety", "Century Boy"). Ce même rock qui ne rechigne d’ailleurs pas à se pavaner au milieu de touches industrielles ("All That’s Ever Been (Part. II)", "Black Neons"). Bref, "Black Neons" s’inscrit dans ce rock qu’affirme désormais Wallack de façon bien plus libre que par "White Noise" !

Un peu à l’instar de Junior Rodriguez et de son "Stellar Dream", Wallack et son "Black Neons" régaleront les amateurs de sonorités aussi progressives que psychédéliques baignées par la scène des 80’s et des 90’s. Bref, ça fuzze dans un univers désertique et industriel !


Rm.RCZ
Août 2020


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.facebook.com/wallackband