Je ne connaissais pas Viathyn, jusqu'à ce que me retrouve avec "Cynosure" dans les mains. Mais bon, en grande amatrice de power (un peu moins de prog, mais quand c'est mélangé, ça passe mieux, c'est comme les légumes), je me devais de me pencher un peu là-dessus... Et commençons par l'artwork, sombre, mais très poétique dans sa conception. La lune, l’arbre, la barque vieillie sur un océan de lavande, tout laisse à penser que l'album sera dans la même atmosphère.
Et effectivement, c'est très mélodique, très "prog", avec des morceaux n'allant jamais en dessus de 5'30. Un tantinet agressif parfois, mais qui ne retire rien à la performance des Canadiens. La voix de Tomislav, tantôt claire, tantôt death, parfaitement maîtrisée, est un vrai plaisir à entendre dans du power. On ressent vraiment leurs diverses influences dans leur jeu, tout en décelant leur propre patte. Une particularité de "Cynosure" que j'ai beaucoup aimée, c’est qu'un riff est récurrent et apparaît dans plusieurs morceaux, et qui n'est rien de moins qu'un réarrangement d'un morceau de musique classique – et d'ailleurs, celui ou celle qui me redonnera le nom de ce morceau aura ma reconnaissance éternelle, car plus moyen de me le rappeler, et pourtant je le connais !!
Niveau technique et mixage, pas grand chose à dire, c'est pro et carré, surtout pour un second album. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'écouter leur premier opus, mais je sens bien que je m'y mettrai sous peu. Car tout au long de l'écoute de "Cynosure", on est vraiment transporté dans leur musique, leur univers. Le travail de partage avec l’auditeur est vraiment bien fait, et donne envie de s'intéresser de plus près au travail effectué précédemment.
En résumé, bon groupe, bon album, que je recommande aux amateurs du genre !
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