Valhôll se présente comme un groupe de pagan. Ils sont de fervents défenseurs de la Nature et lui vouent un véritable culte.
Leur logo est valable et présente bien le groupe : la calligraphie est à l’instar du végétal. La pochette présente une photographie de paysage, celui-ci est beaucoup trop synthétique à moins qu’il ne soit enneigé… on ne sait pas trop. Il n’a rien de très pagan ou black metal, on pourrait y voir plutôt un registre de doom, alors que ce n’est pas le cas.
En effet, musicalement Valhôll est véritablement pagan dans l’âme. L’album démarre plutôt bien, une belle intro qui vient nous faire ressentir une certaine gradation / montée, plutôt agréable ! Les riffs se veulent répétitifs mais avec de plus en plus de corps, cela avec une pointe épique.
Ce premier morceau se révèle plutôt décevant : les sons de grattes sont beaucoup trop aigus. Il y a un vrai manque de profondeur, ces riffs sont trop gentils en dépit du côté pagan. De plus celui-ci est très mal stoppé. Mais malgré ça, on y trouve quelques bons éléments : une bonne partie de black metal, du blast et une bonne voix sombre et caverneuse.
Pourtant, l’album reprend avec une nouvelle "intro" qui n’a rien à voir : bruits de fond avec des chevaux et une bataille sur une musique pas terrible et mélancolique ; puis une répétition bizarre…
Il y a une nette amélioration, le rythme est lent mais profond, avec à la clé quelques bons riffs, peu originaux mais indéniablement bons. La voix se veut profonde et dépressive et plus brutale.
Les morceaux commencent à s’enchaîner et à s’apprécier : excellents en matière d’ambiance. On s’imagine facilement plongé dans un autre temps. Tout s’accordent à merveille, on est véritablement immergé dans une époque lointaine, épique. De belles montées dans la puissance des riffs donnent enfin de vrais frissons. La batterie est parfaite. Il n’y a rien à redire, seulement à se laisser guider par le son.
Pour conclure, Valhôll n’a pas su démarrer comme il l’aurait fallu, c’était un peu brouillon dans cet ordre, mais arrivé au morceau "Seul", il y a une nette amélioration, ils se rattrapent divinement bien. Finalement on en garde un bon souvenir.
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