Le groupe
Biographie :

Until Death Overtakes Me est un one-man band de doom metal belge formé en 1999 et dans lequel opère Stijn Van Cauter (chant, instruments / Beyond Black Void, Inframonolithium, The Ethereal, The NULLL Collective, ex-In Somnis, ex-The Sad Sun, Fall Of The Grey-Winged One, Vita Dolorosa, ex-Solicide, ex-Wijlen Wij, ex-Cold Aeon, ex-Dance Nihil, ex-Dreams Of Dying Stars, ex-Forbidden Fields, ex-I Dream No More, ex-In The Mist, ex-Organium, ex-Tear Your Soul Apart). Until Death Overtakes Me sort son premier album, "Symphony II - Absence Of Life", en Novembre 2001 chez Nulll Records, suivi de "Symphony I - Deep Dark Red" en Février 2002, de "Prelude To Monolith" en Février 2003 chez Firebox Records, de "Interludium I - Funeral Path" en Janvier 2004 chez Nulll Records, de "Symphony III - Monolith" en Mars 2006 chez Flood The Earth, de "Days Without Hope" en Octobre 2009 chez Marche Funebre Productions, de "AnteMortem" en Décembre 2016 chez Dusktone, de "Flow Of Infinity" en autoproduction en Octobre 2017, et de "Missing" en Juillet 2018 chez Dusktone.

Discographie :

2001 : "Symphony II - Absence Of Life"
2002 : "Symphony I - Deep Dark Red"
2003 : "Prelude To Monolith"
2004 : "Interludium I - Funeral Path"
2006 : "Symphony III - Monolith"
2009 : "Days Without Hope"
2016 : "AnteMortem"
2017 : "Flow Of Infinity"
2018 : "Missing"


La chronique


Après l'arrêt total du groupe en 2011, UDOM est revenu en 2016 et s'est transformé en groupe solo avec Stijn Van Cauter en grand manitou. Il nous présente son neuvième opus composé de seulement quatre morceaux mais qui sont loin d'être courts, tapant dans les 15 minutes chacun.

On démarre avec "Never Found" qui est comme on s'y attendait funeral doom, il est lent, très lent, comme une ode à la réflexion et à la mort. Les growls caverneux et froids ressortent à merveille et se mélangent bien, sans bousculer la musique. UDOM a tendance à mettre les orchestrations plus en avant que le reste et c'est encore le cas dans cet opus à grand renfort de violons et de synthé. L'ambiance est donc assez gothique, sans trop en faire, et même solenelle dans "To Never Return" avec un son d'orgue.

Durant les deux premiers morceaux ainsi que dans la marche funèbre "Never Lived", qui est le troisième, notre cerveau se met en pause (ou en hybernation) avec ces riffs répétitifs et hypnotiques. Seulement voilà, les titres sont très longs et au bout d'un moment, surtout lors du dernier morceau "Beyond Hope Forgotten", l'ennui arrive. Hélas, on a l'impression d'écouter encore la même chose, sans renouveau, sans aération.

Le côté linéaire, tout à fait normal pour du funeral doom, est lassant dans cet album. Il y a un manque de relief qui nous empêche d'écouter l'album d'une traite, il s'écoute mais il devient pataud si on veut l'écouter en entier. Le côté frais et prenant s'estompe et on finit par subir l'écoute. Pour une meilleure digestion de cet ous qui est, attention, loin d'être mauvais, il vaut donc mieux l'écouter titre par titre.


Nymphadora
Septembre 2018


Conclusion
Note : 14/20

Le site officiel : www.udom.bandcamp.com