Le groupe
Biographie :

Uneven Structure est un groupe de post-metal formé en 2008 et originaire de Metz. Leur style est nettement inspiré par des groupes tels que Meshuggah pour la démarche rythmique et progressive avec une approche fortement ambiante similaire à celle de Devin Townsend. Plus concrètement, Uneven Structure est à la base le point de liaison entre les projets worC (Aurélien Perreira) et Eggeh (Igor Omodei). Le premier album, "Februus", sort le 31 Octobre 2011 chez Basick Records. Le deuxième album, "La Partition", sort le 21 Avril 2017. Le troisième album, "Paragon", sort le 18 Octobre 2019 chez Long Branch Records.

Discographie :

2009 : "8" (EP)
2011 : "Februus"
2017 : "La Partition"
2019 : "Paragon"


Les chroniques


"Paragon"
Note : 18/20

Alors que l'excellent "La Partition" était sorti 6 ans après "Februus", cette fois il n'aura fallu patienter "que" 2 ans pour la nouvelle création d'Uneven Structure, nommée "Paragon". En français le parangon. Terme en littérature qui désigne le modèle ou le représentant type d'une catégorie ("le parangon de la vertu"). Avec "La Partition", l'auditeur plongeait dans la quête dramatique d'un marin à la recherche des partitions qui rendraient leurs voix à des sirènes. "Paragon" délivre lui les confessions de divers personnages ancrés dans l'imaginaire collectif.

Uneven Structure fait partie de cette sphère musicale où le moindre détail a son importance. Visuels, compositions et textes sont scrupuleusement travaillés pour retranscrire la réflexion quasi philosophique du groupe. En ce qui concerne l'esthétique visuelle, la pochette de "Paragon", plus figurative et plus mystérieuse que celles des précédents opus, dévoile ce qui pourrait aussi bien être des cellules vivantes vues au microscope, que des poussières interstellaires. Quant à la composition musicale, elle s'est voulue plus homogène et encore plus nuancée que sur le précédent album. Il en résulte moins de contrastes entre les parties calmes et les parties agressives. Le metal progressif d'Uneven Structure est devenu plus posé et un peu moins complexe. Ceci pour une bonne raison. Uneven Structure a un véritable talent pour mettre en musique ses textes et les faire coller parfaitement à l'histoire qu'il raconte. Dans "La Partition", Uneven Structure avait formidablement retranscrit la tragique épopée de son héros avec des compositions tumultueuses et épiques. En revanche, "Paragon" aborde un thème plus introspectif et personnel. L'album traduit les émotions profondes de chaque parangon qui se livre. Il n'est donc pas étonnant que le résultat soit une musique plus intime, plus émotionnelle. Cette écriture permet de créer un attachement et une véritable empathie envers les personnages.

Et parce qu'Uneven Structure n'est pas un groupe "prêt-à-consommer", "Paragon" se déguste comme un plat raffiné... en se délectant de toutes les subtiles saveurs qui se dévoilent au fur et à mesure du festin. Plusieurs écoutes sont nécessaires pour appréhender et apprécier "Paragon" à sa juste valeur. Ici une nouvelle mélodie, ici un nouvel arrangement, tous les petits détails que l'on n'avait pas relevés la première fois. Et c'est cela que l'on aime avec Uneven Structure. Bien que moins technique et moins contrasté, l'opus n'en est pas moins mélodique et puissant. Les chants criés sont dispensés avec plus de parcimonie laissant la part belle à la voix chantée. L'alternance des deux chants a été savamment construite pour traduire parfaitement une émotion précise. Qui la tristesse, qui l'amertume, qui la colère... Dans un roman du 19ème siècle, un personnage disait ces mots : "Vous n'êtes pas une femme, vous êtes la femme ! Et, comme suprême parangon de grâces et de beauté, vous vous devez à l’admiration de tous.". Pour garder son statut de modèle accompli, le parangon est donc condamné à la perfection permanente attendue par la société. Uneven Structure nous interroge sur ce paradoxe et lève le voile sur les affres insoupçonnés de ces modèles. Les remords d'un Chef d'Etat qui a perdu ses illusions et ses convictions face au caractère insidieux du pouvoir avec "Ruler". La rage de vivre libre menant à la perte annoncée d'un hors-la-loi, "Outlaw". Un magicien vieillissant et dont le dernier tour sera sa disparition dans un souffle "Magician". L'amertume d'un ancien héros de guerre qui désire désormais livrer ses propres batailles ("Hero").

Uneven Structure nous bluffe par sa capacité à personnifier chacun de ses hommes à travers la musique. L'une des plus belles compositions de l'album est à mon sens "Creator". Matthieu Romarin interprète avec une grande justesse cet artiste en proie à ses doutes, ses peurs devant la page blanche. Alternant déprime profonde, folie créative et fatigue psychique, le portrait dépeint est profondément émouvant. Intercalés entre les titres chantés, 3 courts morceaux instrumentaux viennent naturellement s'imbriquer dans l'album. Bien plus que de simples intermèdes, ils sont de vraies histoires musicales cousues avec du fil d'or. "Caregiver", aux résonances délicieusement indus, rappellent les remix aux ambiances sombres et angoissantes de Trent Reznor notamment avec "Further Down The Spiral". Ou l'excellent "Explorer" qui sonne terriblement comme la magnifique et culte B.O. de Blade Runner par Vangelis. "Paragon" s'achève sur l'un des morceaux les plus agressifs de l'album, "Everyman". Il décrit un homme lambda qui plie l’échine sans sourciller et qui finalement hurle sa rage de liberté. Tous les personnages de "Paragon" ont un point commun : ils sont rongés par la quête de la perfection, leur propre perfection.

Uneven Structure nous livre sûrement sa part la plus intime en dévoilant ses propres périodes de doutes, d'interrogations, d'inquiétudes... qui constituent l'éprouvant processus de la création. Et plus largement, il permet aussi à nous, auditeurs, de nous questionner sur nos propres barrières, réelles ou psychologiques, qui sont des freins à notre liberté et à notre émancipation sociale et intellectuelle. "I am the answer !" hurle le "Hero"... Pour trouver la réponse à ses propres questions, il faut se confronter à soi-même. Uneven Structure épate à nouveau par sa musique extrêmement visuelle, son intelligence artistique, confirmant ainsi sa particularité et son talent sur la scène djent / metal progressif.


Miss Bungle
Novembre 2019




"La Partition"
Note : 19/20

J'ai découvert Uneven Structure avec l'album "Februus" bien longtemps après sa sortie je dois l'avouer. Néanmoins, je suis tombée immédiatement en amour pour leur univers djent avec cette ambiance toute particulière qui signe l'originalité du groupe. Et pourtant Dieu sait que je ne suis pas tout à fait fan de djent. Uneven Structure a cette touche singulière émotionnelle qui fait mouche et qui le distingue des groupes plus "traditionnels". C'est donc de pied ferme que j'attendais leur nouvel album "La Partition".

En Février, le groupe publie enfin un premier teaser. Mince, bizarrement je ne suis pas conquise. A travers à peine 2 minutes, j'ai l'impression de retrouver exactement la même chose que sur "Februus". Puis en Mars, le morceau "Incube" est parachuté sur le net. Une claque ! Ma curiosité et mon impatience se font grandissantes. Et voici enfin le fameux sésame entre mes mains.

D'un point du vue purement esthétique, la pochette de l'album est déjà à elle seule, magnifique. Dessin alliant le réalisme avec un effet photographie de deux hommes en chute libre et l'onirisme de la planète, du trou noir, des bulles légères d'eau. L'art graphique de la pochette est à l'image de "La Partition", profondément sombre et poétique comme "Februus" l'était déjà précédemment. Ce nouvel album n'est toutefois pas une redite de son prédécesseur. Il y a un travail incroyable qui a été fait pour renforcer les points forts d'Uneven : l'ambiance, les mélodies principalement. Exit la prédominance du djent, cet opus sonne résolument plus rock mais reste totalement dans la puissance. Quant aux ambiances mélancoliques, elles ont été poussées à leur paroxysme. Uneven Structure installe définitivement ce côté planant qui les caractérise. A grand renfort de mélodies que je ne peux m'empêcher de qualifier de sublimes, le groupe met en exergue la poésie et la profondeur de ses compositions.

L'opus débute par le magistral "Alkaline Throat" qui donne le ton général de l'album, dont le soufflet ne retombe jamais. Serties dans un écrin onirique - renforcé par les nappes d'ambiances - les douces mélopées finissent torturées par des riffs lourds, des coups rythmiques puissants et incisifs, avec une dominance de la voix claire légèrement voilée et au potentiel bluesy de Matthieu Romarin. Une voix claire qui fait parfois, voire souvent, défaut dans la multitudes de groupes de djent car extrêmement normées et similaires à mon sens. Matthieu Romarin fait partie de ces chanteurs qui sortent du lot et marquent par leur grain particulier. Il use avec parcimonie de son chant crié, gras et puissant qui vient à chaque fois faire trembler les morceaux à point nommé. Chaque titre s'enchaîne dans une parfaite harmonie et crée un ensemble musical qui s'écoute de préférence dans son intégralité, afin de bien appréhender la progression de l'oeuvre.

L'interlude "Greeting And Dining" vient marquer un tournant décisif dans l'album, qui glisse cette fois totalement dans un univers éthéré et nébuleux. Durant 3 morceaux et presque 20 minutes, les compositions, bien que plus lentes, sont pourtant plus lourdes encore et "La Partition" finit en apothéose avec un "Your Scent" qui déchaîne les ténèbres par sa violence rythmique et vocale. Le vacarme des eaux sombres à la fin du morceau termine de nous happer.

Uneven Structure taille ici un diamant noir pur. On aimait "Februus". On adore "La Partition".


Miss Bungle
Juin 2017




"Februus"
Note : 16/20

Il leur aura fallu trois ans pour sortir un album, il m’aura fallu trois mois pour le chroniquer. Petit rembobinage afin de savoir qui est Uneven Structure. Uneven Structure est un groupe Français de djent, vous savez, le genre à la mode, dont on ne sait pas vraiment comment il se définit (si ce n’est pas l’utilisation de huit cordes). Les Uneven Structure s’étaient fait remarquer en 2009 par leur EP "8", qui reprenait les codes du djent, notamment en s’inspirant de Messhugah (ce qui avait alors fait parler les mauvaises langues). Puis on peut dire qu’ils n’ont pas chômé, malgré des changements de line-up successifs ("prêt" d’un chanteur pour l’enregistrement de "8", puis deux changements de batteur), puisqu’ils ont signé sur un label Anglais Basik Records et qu’ils ont déjà fait des dates en Angleterre et en Russie. Une tournée avec Protest The Hero se profile pour Mars.

Alors que nous révèle cet album, mystérieusement intitulé "Februus" ? Tout d’abord, l’album dure près d’une heure. Et si comme chez moi, votre iTunes vous a imbriqué les trois pistes bonus, il durera 1h30. Donc, pour pouvoir se faire une bonne idée de l’album, il faut être patient. En outre, les chansons ont une moyen de durée de 5min, voire plus.

Lorsque "Awaken", première piste de cet album commence. On se demande véritablement où l’on se trouve. Un côté ambiant, à la Explosions In The Sky est indéniable. Puis d’un coup, tout explose quand le chanteur se met à l’œuvre. On ressent le côté lourd des 8 cordes, une voix rauque, puissante, mène la danse. Et ce qu’on peut dire, c’est qu’on voit le changement par rapport à l’EP précédent. En effet, les registres de voix ne sont pas les mêmes, et désormais, il y a une présence de voix claire. Ce qui est incontournable aussi, c’est la différence de structures des chansons. Rien que dans "Awaken", il est possible de voir l’évolution du morceau, le changement de rythmes, le changement d’ambiances, faisant de ce morceau un univers à lui tout seul. D’ailleurs, il y a aussi des petites surprises : plus vous écouterez l’album, plus vous vous rendrez compte des petits trésors de sa composition, et vous vous direz "Oh, mais je n’avais pas remarqué ça avant !". Rien de plus naturel lorsqu’on s’attarde sur un album. Certes, oui, sauf que la particularité d’Uneven Structure, c’est de faire ces petits aléas une part subliminale de l’album. Par subliminal, j’entends que c’est la sonorité, la note, qui une fois qu’on la remarque, fait toute la différence. Sans oublier de noter que la chanson porte particulièrement bien son nom "Awaken". On n’aurait pu rêver mieux pour un début d’album.

S’ensuit "Frost". Déjà, une ambiance un peu plus froide. Frost, c’est exactement la chanson qu’on voudrait avoir en fond sonore pour certaines parties de ma vie. Parce que oui, je suis un peu fleur bleue (ou mégalo, au choix), et parfois, je me surprends à romancer certaines parties de ma vie. Et je me dis que pour tel ou tel moment, c’est cette chanson qui aurait convenue. "Frost", par son début ambiant et froid, conviendrait à des moments de déprime. Oui, mais pas n’importe laquelle, celle qui vous fait prend conscience de ce que vous êtes, celle qui vous fait grandir. Grandir, assurément, parce qu’après ce côté froid, la chanson se réveille. Tout comme un être humain décide de reprendre le contrôle de sa vie.

Parce qu’il faut l’avouer, "Februus", c’est aussi des émotions. Certains s’en plaindront, d’aucuns diront que ces ambiances ont été privilégiées à la technique. Je me répète, mais c’est vrai qu’Uneven Structure, c’est une entité, un monde, un univers. Mais croire que cet univers ne repose pas sur une technique travaillée, c’est se tromper complètement. A quoi cela sert-il de branler un manche pour montrer sa virtuosité, s’il n’y a pas une interprétation rendant vivante cette masturbation musicale ? Les interludes de plus de cinq minutes aident à la confection de cet univers autre, parallèle, mis en exergue par l’aurore boréale de la pochette. Je me souviens de la première fois que j’ai écouté "Nothing" de Messhuggah. J’avais 16 ans et je n’avais rien compris. La seule chose qui m’était venue à l’esprit, tout de même, c’est que j’avais l’impression que l’album était une seule et même piste. C’est un peu pareil avec "Februus". Cela ne veut pas dire que les chansons n’ont pas leurs propres identités, loin de là, cela veut dire qu’il faut écouter cet album un peu comme on regarde un film. Avec ses rebondissements et ses dénouements. "Februus" est un album à contempler, comme un film de Gaspar Noé (oui, bon, j’aime beaucoup Noé). Cet un album qui remue, et qui ne laisse pas indifférent.

Puis l’on passe aux autres chansons. "Buds", par son ambiance électrique, est le parangon de la chanson qui fait réfléchir. Le point sur lequel Uneven Structure rejoint certains groupes de post hardcore (je pense à Rise And Fall par exemple), c’est que ce sont des musiques qui sont aussi faites pour réfléchir. Ce sont des musiques qui entrent par nos entrailles et qui nous possèdent. On pense parfois bénéficier de répit, puis c’est à ce moment que la musique vous rattrape. Avec "Awe" par exemple, qui début sur des chapeaux de roue. A noter dans cette chanson, le passage à 2min. On pourrait le comparer à une sorte de "break" dans le hardcore. C’est en effet un passage où les guitares se laissent aller, pour donner plus d’ampleur à la chanson.

Alors, que pourrait-on dire d’autre sur cet album qui nous propage à des millénaires de là où l’on se trouve ? Je le répète, mais c’est vrai, Uneven Structure a réussi à se démarquer de la scène en trouvant son propre son, sa propre entité. Uneven fait partie des groupes dont on reconnaît la patte à la première seconde, ce qui est plutôt rare pour un groupe qui n’a sorti qu’un seul album. Ce qui est notable aussi, c’est la fulgurance de leur carrière. Encore inconnus il y a deux ans, ils ont réussi à tirer leur épingle du jeu et à s’imposer sur la scène internationale. Si vous voulez écouter quelque chose de différent, je ne peux que vous conseiller d’acheter cet album.


ePo
Février 2012




"8"
Note : 15/20

Et ce soir, dans la discothèque, où je devrais plutôt dire dans l’Horrorothèque (et sans que cela soit péjoratif, mais vous comprendrez par la suite), je demande Uneven Structure. Ce petit groupe de Lorraine vient de sortir son premier EP : "8". Déjà, à signaler, avant toute mégarde, que le chanteur sur l’EP est un chanteur par interim, le véritable chanteur n’ayant pu poser sa voix pour des problèmes techniques. Donc, si dans quelques temps, quand l’album sera de sortie, vous rejetez un coup d’œil sur Uneven, ne soyez pas étonnés si la voix n’est pas la même.

Alors, Uneven, c’est quoi ? C’est tout d’abord un groupe qui se lance dans le gent, vous savez, un peu comme Messhugah. Alors comme cette influence, on a l’impression que les 8 chansons de l’EP se trouvent sur une seule et même piste, une seule et même structure. Mais une structure déstructurée, aussi oxymoresque que cela puisse paraître. Et dans tout cet amas, déferlante musicale, la bête qui sommeille en moi s’éveille, morceau par morceau, riff par riff. Dans un esprit sombre, calfeutré, Uneven Structure nous entraîne dans les abysses musicales. Le premier morceau s’intitule "Dianoia", il ouvre le bal en laissant entendre un son infime, qui grandit, comme si la musique vrombissait, son tout de même que l’on retrouve le long du morceau, mais qui se fait plus discret. Ensuite, ce son de moteur latent laisse plasse à la polyrythmie indissociable du djent. Puis c’est au tour de la voix des enfers de se laisser entendre. Une voix, à moitié parlée, à moitié chantée, dont on a l’impression qu’elle est mixée moins forte que les instruments, mais ça n’en donne pas moins de profondeur à l’ensemble final. C’est comme si on nous hypnotisait, cette manière de faire. A noter aussi que le mixage est intéressant, au lieu de s’arrêter d’un coup sec, les chansons continuent sur la piste suivante : "Egocentric Focus", deuxième chanson de l’EP, se continue sur les premières secondes de "To A Higher Quiddity", chanson où la voix est d’ailleurs poussée à l’extrême de sa noirceur, notamment sur sa dernière minute, comme si le chanteur nous murmurait un mantra. Puis les sons se mélangent pour se transformer en "Capillarity", chanson sur laquelle, pour moi, la batterie est l’instrument le plus mis en avant. Et ainsi de suite jusqu’à la dernière chanson, 8, qui est d’ailleurs la plus longue (6min alors que les autres durent en moyenne 2min).

"8", qui est un peu comme un résumé de l’EP, on laisse les instruments parler, jouer, la voix, au commencement de la chanson, ne se fait attendre que par des cris, qui dépérit au fur et à mesure de l’avancée du morceau. Uneven Structure, c’est un peu le genre de groupe dont a l’impression qu’on les écoutes avec un casque intra auriculaire, parce que c’est comme si la musique venait de l’intérieur, et s’accaparait de tout notre être. Y a pas à dire, pour un premier essai, c’est loin d’être raté. A noter la particulière réussite du mixage et du son. Des premières tentatives comme ça, on en voudrait plus souvent.


ePo
Janvier 2010


Conclusion
L'interview : Igor

Le site officiel : www.unevenstructure.net