Et un groupe de plus sur la scène stoner sludge rock & Co, un ! J’ai nommé Tsar Bomba, formé il y a à peine deux petites années, c’est un groupe de la capitale à qui l’on s’intéresse aujourd’hui.

Evidemment inconnu au bataillon puisque qu’il sort fraîichement son premier album "Silent Queen" au printemps dernier, le nouveau quatuor livre huit titres dans lesquels les influences diverses plus ou moins lourdes se font ressentir. Du bon hurlement où Papa Phil Anselmo a encore fait des disciples au phrasé dont les influences de la scène 90 (Acid Bath – Alice In Chains) semblent bien présentes, la mayonnaise prend et l’ensemble en résulte rageur et détonnant. Guitare au son crépitant, section rythmique qui suit la cadence d’un rythme assuré ((quoique qu’on l’aurait apprécié plus présente dans le mix), pour les avoir vu en concert dans la petite salle parisienne du Klub, ces gars-là on bel et bel un sacré niveau de technicité, sans pour autant tomber dans la démonstration lourdingue de savoir-faire. Cédric possède la puissance vocale nécessaire pour conduire ce type de projet, exploitant toute les capacités de sa tessiture. La prestance scénique est également tangible. De premier abord, les Tsar Bomba ont bien évidemment été classés dans le rang des nouveaux groupes stoner mais puisque cette appellation devient maintenant le fourre-tout d’un peu toutes les nouveautés rock que l’on ne sait plus où caser, je m’appuierai simplement à dire qu’ils délivrent un son bien adipeux mêlé d’orientations plus mélodiques qui se situerait plutôt du coin de la côte sud texanne que l’ouest californien des Etats-Unis !

Un premier album qui fait déjà l’effet d’un record de professionnels, les Tsar Bomba ont un avenir prometteur à tracer, on les y aidera.