"The Fifth Vision Of Promésea"
Note : 07/20
L'intro d'une chronique est aussi importante que l'intro d'un album pour moi. En effet, si on arrive à captiver l'attention du lecteur ou auditeur
avec un truc bien catchy on a déja marqué un point, reste plus qu'à balancer la sauce. Des fois ça marche, des fois moins bien. Ici l'intro
du nouvel opus de Total Agony a réussi à bien accrocher mon oreille avec son intro thrash old school se terminant sur un mur de double
pédale, le type d'intro que j'adore... Mais est ce que le reste va continuer à me motiver ? Vous le saurez en continuant à lire ma chronique.
Bon j'ai perdu combien de lecteurs là ? 12 ? Merde, bon je rentre dans le vif du sujet alors ! Le groupe se définit en tant que brutal-thrash, il est
certes parfois difficile de poser une étiquette sur un style quand on les mélange alors je laisse juger mon oreille. Une fois cette intro terminée,
et que le premier titre commence une chose me frappa. La batterie, je trouvais dans l'intro qu'elle avait un son un peu sec et là, catastrophe. C'est
une drum machine, en gros une programmation électronique, du vent quoi. J'ai déja eu affaire à certains groupes qui m'avaient époustouflé
avec une drum machine, qu'on aurait jamais au grand jamais pu dire que c'était pour "de faux". Ici c'est malheureusement flagrant, c'est trop
sec, trop méchanique, sans âme... Mais bon, soit, il y a encore d'autre éléments pour sauver le tout, non ? Et bien mes amis il faudra continuer
à lire ma chro... pardon on me parle dans mon oreillette... ah merde... suis à 15 lecteurs perdus là.
La voix est typée Obituary, assez rauque
et hurlante mais à mon goût trop linéaire. A part sur certains titres plus lents où elle se fait plus gutturale, le chant ne se renouvelle pas assez,
ne nous surprend pas. Les guitares sont assez rapides, furieuses et mélodiques par moments, contrairement à la basse qui est assez pour ne
pas dire totalement indiscernable. Le gros problème est la construction des chansons... C'est long, très long (70 minutes pour l'album).
Certains breaks sont interminables, et le manque cruel de solos se fait sentir, je suis certain que ça aurait donné pas mal de relief quelques
solos !!! Sur certains titres, des éléments électroniques s'invitent et m'ont fait un peu penser à Rammstein et le problème est que je n'aime pas
Rammstein. Quand par moments des bruits electro interviennent à la Fear Factory ça ne me dérange pas et ça peut même relancer la dynamique
d'une chanson, mais là soit il y en a pas, soit il y en a trop. Le titre "Being God" change la donne avec une batterie au son "à la Berzerker". Un son
totalement électronique mais là où les Australiens font merveille avec leur death extreme déjanté et leur son de folie, ici encore une fois
ça tombe à plat... En gros je me suis ennuyé avec cet album, j'étais en... Totale Agonie (je n'ai pas pu m'empecher). Pourtant le groupe a sûrement
du potentiel, mais utilisé à mauvais escient. Maintenant, attention, mon article est subjectif, ça pourra plaire à certains mais pas à moi.
La batterie, la longueur, les non-solos (qui pourtant auraient leur place j'en suis sûr et certain), les côtés electro, ne m'ont pas emballé.
"Absurd"
Note : 11/20
L'image de la pochette d'album ne correspond pas tout à fait au son d'"Erased". En effet cet horizon montre le chaos, une fin. Mais la destruction se produit dans sa sonorité, c'est l'explosion avant le chaos.
Un départ direct en brutal death, mais très répétitif.
La voix est fort sympathique. Elle n'est malheureusement pas assez présente, mais lorsque le chant y est, il sait se faire remarquer avec force et de manière imposante.
La gratte suit le chant lorsqu'il est présent. Cette dernière est la base de la sonorité d'"Erased". Elle passe du très rapide à des passages death plus lents mais restant très brutaux. Il y a deux sons, un dans les aigus et un dans les graves qui s'accordent à merveille. On a affaire à un bon gratteux. Il a une sacré endurance, le côté trop répétitif est dommage.
La batterie suit mais les grattes se démarquent d'autant plus.
Je reste admirative de la performance du gratteux ainsi que du chanteur.
Le changement de rythme n'intervient qu'à partir du sixième morceau, qui va dévier en black très brutal mais vraiment bon. Cela étant "Erased" reste brutal death. Et oui, brutal en continu. Et quand vous croyez qu'il sont au maximum de leur brutalité, ils repartent de plus bel.
Néanmoins le côté répétitif enlève une partie d'un bon son brutal.
Assurément le nom du groupe convient à cet album, vous allez agoniser !
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