Le groupe
Biographie :

Tokyo Motor Fist est un supergroupe de hard rock composé de Ted Poley (chant / Danger Danger), Steve Brown (guitare, chant / Trixter), Greg Smith (basse / Ted Nugent, Rainbow, Alice Cooper), et Chuck Burgi (batterie / Rainbow, Blue Öyster Cult , Joe Lynn Turner). Le premier album éponyme sort le 24 Février 2017 chez Frontiers Music.

Discographie :

2017 : "Tokyo Motor Fist"


La chronique


Tokyo Motor Fist est un groupe de hard rock, formé en 2017 aux Etats-Unis. C’est un projet qui s’axe autour de Ted Poley (Danger Danger) au chant, Steve Brown (Trixter) à la guitare et aux chœurs, Greg Smith (Ted Nugent, Rainbow, Alice Cooper) à la basse et Chuck Burgi (Rainbow, Blue Öyster Cult, Joe Lynn Turner) à la batterie. Leur album du même nom est sorti le 24 Février chez le label Frontiers Music.

Tokyo Motor Fist, c’est quand même LE super projet de la scène hard / glam de l’année. En effet, comment peut-il en être autrement au vu du line-up qui le compose ? Je suis une fan invétérée du genre, j’espère donc que cet album est à la hauteur de mes espérances ! Celui-ci commence par "Pickin’ Up The Pieces", morceau assez sympathique et pétillant. C’est du pur hard FM, comme on pouvait l’entendre dans les années 80. Sans être transcendant il se laisse facilement écouter, d’autant plus que la voix de Ted Poley est inchangée depuis ses débuts florissants dans Danger Danger. Ça fait vraiment chaud au cœur ! L’album se poursuit sur trois des quatre singles sortis il y a quelques temps déjà. On comprend pourquoi on les a choisis comme singles ! Tous trois constituent la pierre angulaire de l’opus. "Love Me Insane" au rythme soutenu et au refrain plus qu’efficace, est un vrai tube. Malgré son ancrage profond dans les années 80, on perçoit une certaine modernité dans la production et l’exécution. S’ensuit "Shameless", plus axé vers le glam mais tout aussi bon. C’est le digne héritier de Poison, Bon Jovi ou encore Firehouse, mais remanié à la sauce d’aujourd’hui. Il est catchy à souhait, et musicalement c’est au top aussi. Steve Brown est une vraie machine à riffs ! Cependant, on ne tombe pas dans l’aspect ringard ou too much que l’on peut reprocher, même si cela fait partie de l’idéologie du hard FM / glam, à beaucoup de formations du genre. "Love" constitue une parfaite continuité de la vague glam, si ce n’est que cette fois, nous avons droit à une ballade – un peu mièvre certes, mais c’est le jeu !- . Elle fait d’ailleurs beaucoup penser à "Don’t Walk Away" ou encore "Feels Like Love", du premier album de Danger Danger. Il est clair que l’inspiration nouvelle et novatrice n’est pas là, mais ce n’est pas grave, ce titre fonctionne à merveille.

Quelle claque ! Je suis très agréablement surprise par ce début d’album, qui musicalement dépasse tout ce à quoi je pouvais m’attendre. Toutes ces pointures de la scène se sont bien trouvées, par conséquent, on n'en a pas fini avec les hits ! C’est le cas de "Black And Blue", qui semble avoir été fait uniquement dans ce but. Et je pense que ça l’est ! Cependant, on reste toujours dans la même construction et rythmique que certaines autres titres, et même si cette recette est efficace, elle pourrait aussi lasser son public. "Don’t Let Me Go" apporte justement la solution au problème. On est ici dans la love song mélancolique et larmoyante. Son refrain puissant, le solo de guitare déchirant et plein de feeling achève de nous convaincre. En un mot, c’est une réussite. Dans le même genre, "Get You Off My Mind" a son mot à dire. Le groupe n’y va pas avec le dos de la cuillère ; synthé à gogo, paroles d’amour, rythmique lente et groovy… Ce morceau touchant est très bien composé, il nous tient en haleine jusqu’au bout. Un titre fait pour les nostalgiques ! Nous arrivons au terme de l’album avec "Fallin’ Apart", plus pêchu, mais dans l’exacte lignée des précédents morceaux. Il est légèrement en dessous des autres compositions et ne se démarque pas vraiment, mais il reste appréciable.

Est-il vraiment utile de préciser que j’ai été conquise ? Car vous l’avez certainement deviné. Nous avons là une véritable mine d’or, regorgeant de petites pépites aussi brillantes les unes que les autres. Tokyo Motor Fist avait l’intention de faire revivre le glam des débuts, et c’est un pari gagné haut la main. Certes, le groupe n’a aucune volonté de renouveler le genre et respecte sagement ses codes stylistiques, mais la plupart des titres sont d’une telle efficacité que l’on n’a pas une impression de réchauffé. Le pouvoir de composition du groupe est fort, "Tokyo Motor Fist" convaincra sans peine les fans les plus septiques. À quand un prochain album ?


Candice
Mars 2017


Conclusion
Note : 18/20

Le site officiel : www.frontiers.it