Through Fire semble souvent être décrit comme un groupe de hard rock. Pourtant, en écoutant cet album j’ai plutôt fait face à un groupe de rock alternatif du début des années 2000. Et cela n’a rien de négatif, encore aujourd’hui, je reste attaché à des groupes tels que Three Days Grace, Sick Puppies, Breaking Benjamin ou encore Thousand Foot Krutch.

L’efficacité des morceaux de rock alternatif m’a toujours fasciné de par son côté passe-partout. En voiture, devant son PC, dans la rue ou bien à la salle de sport, le rock alternatif s’écoute partout, en toute situation, sauf peut-être à l’enterrement de mamie (quoique). Alors voilà, on l’a le résumé de cet album ? Efficace en toute circonstance ? Eh bien non. Peut-être est-ce justement parce que nous ne sommes plus au début des années 2000 mais cet album a eu l’effet d’un pétard mouillé sur moi. Tout n’est pas mauvais, évidemment. Certains morceaux s’écoutent sans problème : "Stronger", "Breathe" et "Dead Inside" par exemple. Mais le véritable problème de l’album vient du fait que les morceaux se suivent sans jamais vraiment se démarquer les uns des autres. Et ça finit par en devenir long, au point qu’il est difficile d’arriver au bout de l’album et que les derniers titres "Damage" et "Jar Of Hearts" n’ont plus aucune saveur et qu’on ne retient rien de l’album à la fin de l’écoute.

Mais alors, quelle est la recette pour apprécier un minimum ce genre d’album ? Et bien c’est tout simplement de ne pas l’écouter. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas écouter le groupe, loin de là. Il faut simplement écouter ça titre par titre, de temps en temps, mais difficilement tout d’un coup. Pour finir sur une note plus positive, je peux dire qu’il ne s’agit probablement là que d’un ressenti personnel et qu’un album de ce genre peut trouver son public assez facilement de par son accessibilité. Les différents titres peuvent s’écouter comme des hits à la radio sans aucun problème et c’est là que repose toute la force de Through Fire.