Le groupe
Biographie :

C'est en l'an de grâce 2010 à Dijon que les premiers Dukes partirent en quête de nouvelles sonorités. Evincés du duché pour "hérétisme musical" ils devinrent The True Dukes Of Burgundy. Après un an de résistance active, Laurent aux Tentacules, premier Duke de la Six Cordes fut poussé à l'exil par les inquisiteurs bourguignons. Il coule désormais des jours paisibles sous le soleil du Texas. Les réchappés Guillaume Le Rocailleux, Duke du Long Manche et Sylvain Aux Mains Cloquées, Duke des Peaux et Métaux écumèrent alors les tavernes à la recherche d'un nouveau compagnon. Vainqueur du grand tournoi du manche court, Julien de Bresse loua allégeance aux True Dukes of Burgundy et devint ainsi le deuxième Duke de la lignée de la Six Cordes. Tous trois reprirent les préceptes de base du duché dissident et se lancèrent dans une étrange aventure sonore empreinte de lourdeur, d'épaisseur et de diverses liqueurs. Dès lors ils croisèrent le fer aux côtés d'autres valeureux guerriers tels que Bukowski, 7 Weeks, Red Mourning, Wheelfall, Prime Sinister, Human Jail, Six Shooter, Supercopters, GOTPA, Certenue's Brothers, 11 Louder ou encore HangOver...

Discographie :

2012 : "The True Dukes Of Burgundy" (EP)


La chronique


En provenance de Dijon, les True Dukes Of Burgundy font dans le stoner bien gras comme la moutarde. Formés depuis 2010 seulement, le groupe a sorti ce premier EP éponyme de six titres. Les influences sont clairement à chercher du côté de Motörhead, du stoner et de groupes de heavy traditionnel. Un mélange explosif !

L'EP démarre avec "Brain Toaster", avec un son de basse tellement lourd et crade qu'il va en surprendre plus d'un, on ne retrouve pas ce son pachydermique tout au long de l'album (et heureusement) mais est utilisé à bon escient. La guitare puis la batterie viennent petit à petit, la voix fait immédiatement penser à Lemmy avec un gros son de basse on pourrait croire à une copie de Motörhead mais même si on en devine l'influence, il n'y a pas que ça non plus, loin de là... Le groupe continue sur sa lancée avec un "Brotherhood" qui ne ralentit pas le rythme. Au contraire c'est du heavy aux sonorités 70s' qui nous arrive droit dans les oreilles, plutôt speed et pesant c'est le genre de titre qui fait plaisir à entendre car plutôt rare. Les riffs sont rock'n'roll et ce duo guitare/basse est très efficace. C'est tout au long de l'album que ce duo nous offre ce son et ces mélodies un peu à part qui mélange rock, metal et stoner. Le chant est puissant, bien qu'assez similaire sur la totalité de l'album. Une voix rugueuse qui colle parfaitement à la musique, mais le groupe y gagnerait peut-être en variant un peu les lignes de chant. Les solos sont bien structurés et fluides ce qui correspond bien à l'ensemble et ne le surcharge pas. Le morceau final "Rockfish King" est un peu plus barré que le reste de l'album, une nouvelle fois ce gros son de basse avec à nouveau ce son de guitare très 70s'. Une belle preuve du spectre musical des titres sur cet EP, à part le chant identique d'un morceau à l'autre mais l'ensemble est cohérent bien que varié.

Un vrai plaisir que d'écouter cet EP, qui contient quelques bonnes surprises. Une bonne révélation de Dijon ! Essai à confirmer sur un album complet ! En tous cas j'ai hâte d'écouter ce que ça donnera.


Antoine
Avril 2013


Conclusion
Note : 14/20

Le site officiel : www.thetruedukesofburgundy.bandcamp.com