Le groupe
Biographie :

The Same Old Club est un nouveau venu sur la scène metal / hardcore, ce qui n’empêche certains de ses membres d’avoir fait partie de Boog-ïa, groupe hardcore du début des années 2000. Puisant ses influences dans des horizons divers, passant du rock à certains courants extrêmes américains (post hardcore, death metal,…), The Same Old Club ne veut craindre aucune barrière de style. Le fait que les différents membres soient amis de longue date (grâce à leurs années chez Boog-ïa) aide à la cohésion de l’ensemble. Après un premier EP en 2010, TSOC nous livre un premier album intitulé "We Are... The Same Old Club".

Discographie :

2009 : "The Same Old Club" (EP)
2012 : "We Are... The Same Old Club"


Les chroniques


"We Are... The Same Old Club"
Note : 13/20

Pour un premier album The Same Old Club a cassé la tirelire afin de s’offrir un chouette digipack avec beaucoup de noir… et beaucoup de rouge. Toujours est-il que ça donne envie aux oreilles et en guise de mise en bouche c’est plutôt agréable. Agréable également le morceau d’entrée, "Rewind, Reset, Play". 100% electro, le titre sert d’intro à "Werewolf VS Ants" qui part sur les chapeaux de roues (oui je sais cette expression est complètement has been) mais ce n’est cependant pas sur ce morceau que la véritable identité du groupe se révèle, le metal étant surtout appuyé par des synthés.

C’est d’ailleurs l’élément electro dominant sur cette galette mais il est malheureusement susceptible d’être parfois un peu barbant sur de longues écoutes. De "Charles Mansion" à "Melancholia & Convergence" en passant par "Fœtus In The Beehive" et "N°6", on est face à un metal relativement classique, presque basique (sans être négatif) où les synthés viennent ajouter une touche mélodique. La voix quant à elle reste invariable sur tout l’album, coincée entre les growls et les cris plus aigus. On découvre réellement le mélange de l’electro au metal-hardcore sur "Diskull Break Dead" et le résultat, sans être sidérant, est vraiment agréable dans la mesure où c’est bien pensé et que ça aère énormément les compositions. "We are…" est un bon exemple, tout comme "Death Is Future" qui, pour le coup, fait étrangement penser à Daft Punk. Au fur et à mesure qu’il avance, l’album a tendance à s’assombrir, ce qui, à mon avis, est plutôt une bonne chose dans la mesure où jusqu’ici, les émotions étaient peu présentes ou de faible intensité. C’est donc avec "What Does Kill Me Makes Me Deader" que cette sensation apparaît, poursuivi tout de suite après par "Horse From The Mountain" où des murmures font leur apparition et renforce le tout. Après une piste "instrumentale" sans nom permettant d’estomper un peu ce qu’il s’est passé avant, le groupe clôt cet opus sur une version acoustique de "Fœtus In The Beehive", laissant ainsi l’auditeur sur une très bonne impression grâce à ce titre majestueux.

Si vous pensez acheter ou découvrir The Same Old Club pour vous bourrer les oreilles de metal-indus vous faites fausse route. Les Parisiens jouent une musique dotée d’une personnalité propre. L’idée est audacieuse et TSOC parvient à installer une atmosphère particulière sans tomber dans l’excès. Malgré un léger sentiment de redondance qui peut donner une impression de longueur à l’album, "We Are... The Same Old Club" saura à n’en pas douter attirer un public certain.


Kévin
Juin 2012




"The Same Old Club"
Note : 11/20

Si vous vous demandez encore comment est-il possible de combiner du metal, du hardcore et de l’electro, The Same Old Club tient à vous apporter cette réponse (qui vous hante jour et nuit, ça ne fait aucun doute). Si cette combinaison a le mérite d’être originale et digeste en même temps, là est une autre question (à laquelle The Same Old Club tient également à vous apporter la réponse !). En attendant la sortie d’un premier album –actuellement en préparation-, les Français nous font part d’une démo trois titres d’une durée globale d’une dizaine de minutes. S’il est vrai que la première impression est toujours la bonne, cette démo ne fera malheureusement pas long feu dans mon lecteur ! Le plus gros bémol est à mettre sur le compte des claviers : omniprésents, peu inspirés, et surtout peu adaptés, la seule pensée qu’ils inspirent est qu’ils participent, de par leur côté dangereusement "technoïde", à cette impression de lourdeur maladroite qui, décidément, n’est pas recommandable pour la bonne santé de nos oreilles ! A côté de ce point fâcheux, que demeure-t-il ? Trois morceaux de près de 5 minutes chacun (soit une longue durée plus longue que la moyenne des titres de hardcore), un chant alternant entre du guttural et des screams plus aigüs, et… quant au reste, il ne paraît qu’accompagner l’ensemble claviers / chant, sans prendre jamais une grande ampleur. Seules les guitares sortent plus ou moins rescapées du naufrage, mais sans parvenir à sauver l’équipage ! Vous l’aurez compris, l’idée de base se présente comme osée, certes, mais finit cependant par tomber à l’eau (et couler à pic, si je puis terminer cette métaphore) !


Gloomy
Février 2010


Conclusion
Le site officiel : www.myspace.com/thesameoldclub