Le groupe
Biographie :

The Eternal s’est formé à la mi 2003, à Melbourne, en Australie. Plus tard dans l’année, ils ont signé un contrat pour deux albums avec Firebox Records en Finlande, avec juste l’appui d’un EP promo. Leur premier album pour le label, "The Sombre Light Of Isolation", est sorti à travers le monde en 2004 et a reçu de brillantes critiques de la part des médias mainstreams ou undergrounds. "Kartika" a été produit entre Décembre 2007 et Mai 2008, enregistré à plusieurs studios différents en Australie incluant Mixmasters Studio, le Palm Studio et l’Adelaide Studio à Melbourne. Il a été mixé à Talinn, en Estonie par Endel Rivers, au Palm Studio II, et masterisé au Crystal Mastering, Melbourne, Australie, par John Ruberto.

Discographie :

2004 : "The Sombre Light Of Isolation"
2006 : "Sleep Of Reason"
2008 : "Kartika"


La chronique


The Eternal… à ne pas confondre avec les Américains de Hate Eternal, où vous vous frottez à une surprise des plus prenantes vu le fossé séparant ces derniers des Australiens que nous voilà. Nous venant donc de Melbourne, le groupe s’est formé en 2003 et a sorti depuis deux premiers albums ayant visiblement rencontré pas mal de succès dans leur pays. Et voilà qu’en 2008, leur dernier effort nommé "Kartika", se retrouve dans les bacs. Affublé d’une couverture et d’un artwork magnifiquement dessinés, l’album comporte douze pistes de gothic rock à la Lacrimas Profundere dont je ne suis, pour être honnête pas friande du tout. Outre ce détail, la production est à l’image (c’est le cas de le dire) de la pochette : finement précise et détaillée, afin de nous proposer un produit dont la qualité sonore et visuelle est au moins indéniable. Musicalement, tout est très propre et exécuté de manière très professionnelle et carrée, rien à redire niveau mise en place, on perçoit très fortement le travail de composition qui a été accompli ("Silence" et "Blood"), le chant est parfait, les orchestrations et ambiances des plus réussies, bref… tout pour plaire ! Mais alors pourquoi cette note ? Eh bien, tout d’abord la ressemblance au sein des morceaux, qui donne une impression de longueur au CD qui gâche les bonnes impressions que l’on pourrait avoir à l’écoute des premières chansons. Ensuite, même si comme je le disais, on sent qu’un véritable travail de composition à été effectué, il n’en reste pas moins qu’un certain nombre font montre de mélodies trop simples qui, combinés à un chant parfois bien mièvre et des paroles pas toujours extrêmement recherchées stylistiquement parlant, ont plutôt pour effet d’irriter l’auditeur que de l’émouvoir ("Sunshine"). Dommage pour un album dont finalement on appréciera surtout le début mais qu’on aura du mal à écouter d’une traite. The Eternal nous a donc présenté là un bon produit pour les fans du genre, mais dont quelques petites imperfections tâchent cet élan de perfection.


Ichigo
Mars 2009


Conclusion
Note : 14/20

Le site officiel : www.the-eternal.com