Sortie en 2013 de "Descent Into Arcologies", un album de speed death metal de par ses compositions et thrash dans le chant. Une production impeccable pour le groupe français qui sort cet album après l'avoir défendu ici et là autour du monde. Après une introduction à base de voix off, on envoie directement sur un thrash metal qui envoie le boulet à environ 230 bpm, il est vrai que la section rythmique est carrément démente. Les guitares sont un peu noyées dans la basse, la batterie, et le chant s'avère carrément excellent : profond, prenant, rythmé. Passé un premier morceau intéressant et puissant, on enquille sur un deuxième basé sur une introduction à la basse en slap et l'on repart sur les mêmes bases de vitesse. Très bien effectué, avec une mise en avant beaucoup plus grande des guitares cette fois-ci, les caractéristiques techniques de celles-ci ont aussi évolué avec des enchaînements de riffs proprement dingues. Puis l'on retombe sur un morceau en forme d'interlude avec juste une voix distante et froide, avec de gros effets piano / synthé qui cassent un peu la chose. Puis l'on enchaîne proprement et simplement sur une autre débauche de riffs de la part des guitaristes et soutenue par une section rythmique des plus dingues. L'ensemble de l'album se veut du même calibre avec des enchaînements de riff très death / thrash à une vitesse proprement hallucinante, des solos et mini solos qui se suivent et ne se ressemblent pas et un chant excellent, même si quelquefois certaines harmoniques des guitares et effets donnent un aspect un peu inaudible ou compliqué à l'écoute car la vitesse se révèle être extrême. La production, bien amenée, tape juste bien où il faut avec un bon dosage des basses et des aigus pour mettre chaque instrument en avant et permettre la bonne écoute des morceaux, avec cependant un petit regret dans la gestion des effets des différents synthés et autres effets de fond. Un bon album, bien construit, avec un petit passage à vide au milieu et des morceaux moins pêchus et intéressants qu'au début d'album, mais qui s'écoute une paire de fois. Il ne se placera peut-être pas dans le top des albums du genre, mais sait se défendre et a quelques passages et morceaux qui valent véritablement le détour tout de même. The Bridal Procession se situe à une place intéressante dans ce milieu un peu rempli de groupes en tout genre.

"Astronomical Dimensions"
Note : 17,5/20

Les Français ont le vent en poupe, c'est assez rare pour être souligné, et encore plus dans ce milieu métallique des musiques extrêmes. The Bridal Procession signé chez Siege Of Amida Records, revient très fort, très très fort pour leur premier album que l'on pourrait directement qualifier d'énorme. Après une introduction très symphonique "Overactive Minds", on rentre directement dans un "Flesh To Flesh" démentiel. Steven Garner, de par ses vocaux, introduit ce "Astronomical Dimensions" de la plus belle des manière, soutenu par un pillonage constant de la batterie, et les riffs acérés des guitares. 10 titres d'une très grande facture, le son des guitares est bien gras, renforcé par la voix puissante de Steven Garner et réhaussé par les nappes de synthé font des morceaux d'une qualité énorme pour le genre... L'album est en lui-même une croisée des chemins entre différentes musiques extrêmes. De grosses influences à la Amon Amarth ou encore Vader. Les passages titanesques alternent avec les passages ambiants, symphoniques et aériens, ce qui n'est pas pour déplaire. The Bridal Procession, grâce à toutes ces influences, mais également grâce à une composition sans failles, à la fois technique et puissante, mélange des genres hardcore, death, symphonique et autres. Une production énorme... The Bridal Procession avec "Astronomical Dimensions" frappe un grand coup. Seul point obscur, la typographie du groupe est la même que celle de Behemoth (copie ou hasard ?). Procurez-vous la galette au plus vite !

Sam Février 2011