Terminal Carnage propose son premier album. Créé en 2020 par Markus Zillig (batterie, Eraser, All Left Drowning) et Stefan Walter (chant / guitare / basse, Mosherie, ex-Ash Inheritance, ex-Warlike Deathstrike) en Allemagne, le duo enregistre et sort "The Sickening Rebirth" chez Great Dane Records en ces temps troublés.

L’artwork ne trompe pas : le groupe joue du death old school. On le comprend également très vite avec "Future Shock", une rapide introduction qui place les bases d’un son gras qui met les riffs à l’honneur, et qui se concrétise avec "Involuntary Organ Donor", une composition efficace et accrocheuse. On notera ce lead effréné qui sort de nulle part, puis une sirène nous annonce l’arrivée de "The Sickening Rebirth", un morceau assez énergique et martial. Les amateurs du death metal du début des années 90 seront conquis, tout comme sur "Dead Mass (The Doom Of Mankind)" et ses leads entêtants qui prennent appui sur une rythmique solide. "Bereaved Cry" propose des parties plus lentes qui permettent d’apprécier l’effet guerrier des harmoniques tranchantes, puis "Chaos The New World Order" propose une dose de mélancolie entrainante à quelques mots avant l’arrivée des cris du vocaliste et des leads tranchants, puis le groupe reprend un peu de vitesse avec "Least Evil", un titre assez énergique qui conserve cet aspect assez brut caractéristique du death old school. "Years Of Demise" confirme les influences de la formation pour ceux qui en doutaient encore, tout en ajoutant des touches putrides vers la fin avant de nous laisser avec "Obituary After Death", un dernier titre assez court mais groovy, qui pioche également dans le thrash.

Terminal Carnage joue du death old school, c’est un fait. "The Sickening Rebirth" rend hommage aux formations des années 90, et il le fait bien, mais est-ce suffisant pour se créer une réelle identité ? J’en attends un peu plus.