L’information suivante est de notoriété publique : la plupart des formations de death metal de qualité viennent des pays scandinaves et plus particulièrement de Suède. Les exemples sont innombrables et à une liste déjà très longue s’ajoute désormais Syn:drom qui, début 2013, a délivré son deuxième opus, intitulé "Iconoclasm". Aux amateurs de bon gros death qui tache et détruit tout sur son passage, cet album pourrait vous intéresser.
Présenté dans un artwork aux tonalités obscures, le disque se compose de dix titres pour une durée totale proche des quarante minutes. Le ton est donné dès "Black Dawn", le tire d’ouverture : de la brutalité, pure et dure, sans relâche. Pour ce faire, une batterie blastant l’ouïe de l’auditeur à un rythme plus qu’effréné la plupart du temps, des riffs carrés et acérés, la petite touche nécessaire de soli et un chant guttural profond, travaillé et d’une puissance loin d’être décevante (même si le résultat est également loin d’être varié, malheureusement). Car si certains titres pris individuellement, valent franchement le détour par leurs structures complexes, intéressantes et prenantes ("13th Serpent", "Reversion" ou encore "Cold Existence"), l’ensemble du disque peut paraître aux premières écoutes quelque peu difficile à assimiler et à digérer… sensation qui se dissipera fort heureusement après quelques écoutes. Dommage, car avec un peu plus de diversité au niveau des tempos, cet album pourrait très bien prétendre au titre d’album death metal de l’année…
Les Suédois de Syn:drom font donc avec "Iconoclasm" une offrande qui réjouira les fans du genre, qui y trouveront leur compte de blasts et de brutalité. Quelques petits manquements ponctuent les morceaux par-ci, par-là, mais ce n’est qu’un détail. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec un deuxième album de cette trempe, le troisième album se fait déjà attendre avec une vive curiosité !
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