Le groupe
Biographie :

C’est en Décembre 2012 que Paul Darbot décide de créer un projet de musique innovant mélangeant la lourdeur du rock à des mélodies électroniques entêtantes. Nourri à la littérature et au cinéma de science-fiction depuis le plus jeune âge, Paul entreprend de créer un véritable univers cohérent autour de sa musique, un univers futuriste sombre et technologique, dominé par des corporations déshumanisées et impitoyables. Il s’associe rapidement avec Emilien Vives, Jyhell Rahux et Thomas Leon pour soutenir son projet. Après deux années de travail, la sortie de deux EPs et d’un clip officiel, Sybernetyks est soutenu en 2015 par le dispositif Coup d’Boost lui permettant de se produire sur des scènes prestigieuses telles que Terres Du Son et Aucard De Tours. Début 2016, Johann Sadok (Dysmorphic, The Tria) intègre le groupe au poste de bassiste, succédant à Thomas Leon. En Octobre 2016, le groupe sort son premier album intitulé "Dream Machine".

Discographie :

2013 : "Scanner" (Démo)
2014 : "The Corporation" (EP)
2016 : "Dream Machine"


Les chroniques


"Dream Machine"
Note : 16/20

J’aime les groupes français, j’aime les "petits" groupes, j’aime le chant clair, j’aime écouter un premier album et j’aime le rock industriel. Tous ces éléments réunis font que Sybernetyks risque de me plaire. Alors véritable découverte ou faux espoir ?

L’album nous lance dans le vif du sujet avec "Virtual Lights" et son introduction aux sonorités électroniques indissociables du style industriel. Le chant sur ce morceau est une accroche parfaite pour ceux qui -comme moi- découvrent le groupe avec cet album. Une voix claire et assez groovy qui se fait finalement très appréciable sur ce morceau très léger. Moins accrocheur mais tout aussi efficace, "D.N.A" montre le groupe sous un autre jour : introduction plus virulente, chant encore plus calme sur les couplets, basse plus présente, solo inattendu… Bref, le groupe prouve en huit minutes qu’il a plusieurs cordes à son arc. Et c’est tout au long de l’album que Sybernetyks balance un rock tantôt tranquille, tantôt énergique teinté de mélodies futuristes. C’est un véritable récit de science-fiction qui se promène dans nos oreilles. Parmi les titres à écouter en premier pour découvrir le groupe, je conseille "Tech-Noir" qui fait ressortir un certain équilibre entre l’électrique et l’électronique et "Satellite" et sa guitare absolument planante. C’est le genre d’album qui a la qualité de ne comporter aucun mauvais morceau. Le groupe reste fidèle à lui-même et ça se ressent vite malgré des morceaux moins en relief comme "Disconnected" et "Revolution". Ce n’est sans doute pas l’album d’indus le plus original, mais il est sans aucun doute sincère et c’est là une des forces du combo.

En fusionnant les genres, Sybernetyks arrive à convaicre. Il s’agit bel et bien d’une véritable découverte qui ne devrait pas décevoir les fans de rock / metal industriel (et ils sont nombreux). La communauté du groupe ne demande qu’à s’accroître. Pour l’instant, je vous invite à découvrir le concept de l’album en montant dans la machine créée par la Corporation Sybernetyks Inc. qui vous fera voyager dans des univers virtuels au travers des douze pistes de l’album.


John P.
Mars 2017




"The Corporation"
Note : 15/20

Fondé en 2013, le groupe Sybernetyks se revendiquant de l'industriel est à une croisée des chemins. Avec de grosses nappes électroniques présentes au cours des six titres de cet EP, le quatuor nous livre donc des morceaux d'une rare intensité. C'est avec de grosses guitares, un chant singulier mais puissant et juste et de grosses machines, que l'on évolue. Au travers de revendications et de réflexions, c'est tout un cheminement qui se met en place tout au long des titres de "The Corporation". Ces derniers sont argumentés et placés dans un écrin musical autant métallique, ambiant industriel, que rock. La voix fait le reste, les lignes de chant sont justes et profondes. Pour profiter pleinement de ces 6 titres, il faut fermer les yeux et se laisser porter par le groupe qui est doté d'une science et d'une capacité à toujours faire redécoller l'ensemble quand il semble s'essouffler. Bénéficiant d'une autoproduction tout à fait intéressante, pour ne pas dire bien au-dessus de la moyenne, on ne peut pas reprocher grand-chose à cet EP, si ce n'est des morceaux qui peuvent parfois se marcher dessus ici ou là de par leurs structures assez similaires, mais peut-on vraiment en vouloir au groupe qui ne transgresse pas les règles mais qui les dépassent, donnant à l'électronique une place toute particulière, sans pour autant quelle soit envahissante ? Les guitares donnent le ton et se posent également en soutien de façon efficace et puissante au chant qui détonne de l'ensemble. Il est cependant agréable. Sybernetyks pourrait, à terme, probablement devenir une bonne référence du genre, avec des constructions certes jeunes et des compositions quelque peu naïves par moments mais dotées d'un grand potentiel. Le groupe se pose vraiment comme un des plus sûrs espoirs français dans le metal. Vraiment une bonne surprise que ce premier EP... qui en appelle d'autres ?


Sam
Janvier 2015


Conclusion
Le site officiel : www.sybernetyks.com