Le groupe
Biographie :

Formé en 2002 à Riverside en Californie, Suicide Silence enregistre rapidement ses premières démos aux influences deathcore et grindcore. On pense forcément à Cannibal Corpse, Suffocation et tous ces groupes issus de cette même scène. C'est la signature chez Century Média pour l'album "The Cleansing" en 2007 qui va accélérer les choses. S'ensuit une tournée avec Parkway Drive en 2008 et la sortie d'un EP qui contient notamment une reprise de Deftones, "Engine N9". L'année 2009 voit la sortie de l'album "No Time To Bleed"" (Century Media) qui fait un véritable carton. S'ensuit "The Black Crown" en 2011, qui marque un véritable changement dans le style musical du groupe, avec notamment le titre "You Only Live Once" dont le clip a été vu plus de 30 millions de fois sur YouTube. L'aventue s'arrête le 1er Novembre 2012 avec le décès tragique du chanteur Mitch Lucker dans un accident de moto. Le groupe lui rend hommage à travers un concert évènement en Décembre 2012. En 2014, Suicide Silence revient avec un nouveau chanteur, Eddie Hermida, qui officiait auparavant au sein d'All Shall Perish. L'album nommé "You Can't Stop Me" sort en Juillet 2014 chez Nuclear Blast. Le 24 Février 2017, Suicide Silence sort son album éponyme. "Become The Hunter" sort en Février 2020. "Remember… You Must Die" sort en Mars 2023.

Discographie :

2007 : "The Cleansing"
2009 : "No Time To Bleed"
2011 : "The Black Crown"
2014 : "Ending Is The Beginning: The Mitch Lucker Memorial Show" (DVD)
2014 : "You Can't Stop Me"
2017 : "Suicide Silence"
2020 : "Become The Hunter"
2023 : "Remember… You Must Die"


Les chroniques


"Remember… You Must Die"
Note : 14/20

Le retour de Suicide Silence est acté. Créé en 2002, le groupe américain donne ses lettres de noblesse au deathcore avant de perdre son chanteur emblématique, Mitch Lucker, en 2012. Depuis, Chris Garza (guitare), Mark Heylmun (guitare), Dan Kenny (basse), Hernan "Eddie" Hermida (chant) et Ernie Iniguez (batterie) maintiennent la flamme du groupe, qui s’illustre en 2023 avec "Remember... You Must Die", leur septième album.

Après "Remember…", son inquiétante introduction, le groupe attaque avec "You Must Die", un condensé de riffs agressifs ensevelis sous une batterie omniprésente et des hurlements massifs, créant une vague de rage au mix… surprenant. Les breaks restent toujours aussi accrocheurs, tout comme sur "Capable Of Violence (N.F.W.)", dont le clip vidéo ultra violent nous avait rappelé quelques influences old school. Les passages groovy créent un contraste avec les vagues de double pédale ainsi qu’avec ce solo apocalyptique, puis "Fucked For Life" renoue avec les influences hardcore vindicatives du style, tout en conservant des riffs ultra rapides et acérés ainsi que des parties accrocheuses et entêtantes sous le flot de hurlements. La dissonance est relativement bien intégrée à la composition, qui se finit pour laisser "Kill Forever" nous matraquer avec une rythmique abrasive qui ne jure que par la violence et une batterie omniprésente. Les mosh parts sauvages s’enchaînent, laissant le groupe se déchaîner avec un rythme soutenu, puis "God Be Damned" prendra la suite pour continuer d’alimenter la violence furieuse.

On notera également quelques parties légèrement moins rapides qui sont rapidement rattrapées par des patterns agressifs et lourds, alors qu’"Altar Of Self" se présente comme le titre parfait pour les mouvements de foule avec une rythmique saccadée. Les leads mélancoliques viennent adoucir le son, alors que le break final fera tout le contraire, rapidement suivi par "Endless Dark" et sa rythmique explosive qui laisse des riffs incisifs s’entrechoquer sous des vociférations caverneuses. "The Third Death" prend immédiatement la suite avec une approche très similaires, mêlant un deathcore puissant avec des patterns bruts, puis le titre sera suivi par "Be Deceived" qui propose des riffs légèrement plus groovy tout en conservant cette approche lourde et oppressante en permanence. Le groupe ajoute des sonorités plus sombres sur "Dying Life", la composition suivante, laissant les guitares s’exprimer davantage, puis "Full Void" viendra refermer l’album avec un son dissonant complété par une batterie ravageuse, qui laissera assez peu de place aux autres instruments avant que le tout ne revienne aux sonorités inquiétantes de l’introduction.

Suicide Silence sait toujours faire du deathcore agressif et brut, c’est indéniable. Mais "Remember... You Must Die" va vous surprendre par un mix qui fait honneur à la batterie et au chant, laissant malheureusement les riffs de côté, rendant l’album assez difficile à apprécier pleinement.


Matthieu
Avril 2023




"Suicide Silence"
Note : 12/20

Le retour dans la violence d’une icône du deathcore, j’ai nommé Suicide Silence. Créé en 2002, le groupe créé par Chris Garza (guitare) en Californie s’est fait connaître au fur et à mesure de ses albums, tous plus puissants les uns que les autres. Et pour ce sixième album, le line-up n’a pas changé depuis 2013 : Mark Heylmun (guitare), Alex Lopez (batterie), Dan Kenny (basse) et Hernan "Eddie" Hermida (chant, remplaçant le regretté Mitch Lucker) sont toujours en place, et bien que l’album précédent ait beaucoup surpris et divisé… Le groupe avance et revient à ses premiers amours.

Premier morceau, "Meltdown" est une introduction à la fois oppressante et intrigante. Le son lourd et saturé recouvre alors le sample pour une petite partie instrumentale avant que "Two Steps" ne nous explose en pleine face. Un son lourd, violent, agressif et des hurlements surpuissants. Voilà ce dont on se souvient de Suicide Silence, et voilà ce que les Américains nous offrent à nouveau ! Une alternance entre rapidité et groove, entre son criard et graisse auditive. "Feel Alive" prend la suite, et le constat est le même : les riffs du groupe sont revenus aux bases du son de la formation. Les instruments prennent parfaitement leur place dans le mix, tout comme les hurlements du chanteur, qui alterne entre scream viscéral et growl caverneux, avant un solo inspiré. Le titre suivant, "Love Me To Death", est le parfait morceau pour un set live énergique, et il y a fort à parier que la rythmique dansante et lourde fera des émules dans la fosse, tout comme la courte "In Hiding". Moins de trois minutes certes, mais une violence maîtrisée de bout en bout.

Nouvelle dose de groove brutal avec "Death’s Anxiety", et une rythmique qui assène coup après coup pendant que vocalement c’est de plus en plus imposant. Et le final ne fera que confirmer ce que je dis en nous aplatissant au sol devant tant de lourdeur. Changement brutal d’ambiance avec l’ambiante "Skin Tight", un titre aux influences post-hardcore qui se mêlent habilement au style habituel du groupe, et ce titre un peu plus calme passe parfaitement dans l’album. Retour du son massif avec "The Scythe", un titre aux harmoniques tranchants et aux vocaux surpuissants. Les riffs se focalisent sur la lourdeur et quelques passages dissonants avant de relancer à nouveau une partie très groovy pour clore ce morceau. On reprend avec l’hypnotique intro de "Serene Obscene", qui enchaîne avec de nouveaux riffs qui tapent, entrecoupés de quelques frappes pour créer un contraste encore plus violent. Break après break, le groupe avance et nous lâche soudainement sur "Disaster Valley". Le tempo augmente, le blast surgit de nulle part, freinant par moments dans le seul et unique but de relancer la furie qui anime les musiciens. Dernier titre, "Become The Hunter" a été enregistré avec la participation de Darius Tehrani (chanteur de Spite). Autant dire qu’on augmente d’un cran la violence sur un titre qui me semblait déjà être bien massif à la base pour clore l’album !

Suicide Silence revient plus en forme que jamais avec "Become The Hunter", l’album du retour aux sources. Le deathcore de la formation ne lorgne plus sur le metalcore et rend ses lettres de noblesse au groupe, qui semblait avoir provoqué la déception sur le précédent opus. A confirmer en live !


Matthieu
Avril 2020




"Suicide Silence"
Note : 12/20

2017 s’ouvre avec Suicide Silence pour une rédemption. Fracassés en pleine ascension par le décès accidentel de leur chanteur charismatique et leader sans précédént, Eddie Hermida est venu poser sa voix sur les morceaux du groupe. Tout d’abord sur les anciens puis petit à petit sur de nouvelles moutures avec, il faut le dire, plus ou moins de réussite. Enfin, si l’on se réfère à l’avis des fans, plutôt moins que plus. En témoigne entre autres une pétition pour que ne sorte pas cet album éponyme.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet album est ultra ultra mitigeant. Pour certains, il sera acceptable, avec un environnement et des morceaux intéressants, même si, peu d’avancée et peu recherche notables. Pour d’autres, tout est à jeter. Prenons la genèse, le groupe a diffusé deux morceaux avant la sortie de l'album, à commencer par "Doris" et les réactions furent unanimes : "Chino, sors de ce corps !". Le choc fut abrupt, au point que j'ai dû vérifier si Chino (Moreno) n’était pas en guest sur l’album. Non, bon, ok. Deuxième morceau du même acabit avec "Silence", pas non plus une franche réussite, et il est clair que l’ensemble des fans ne se contentera pas de ce genre de morceau, surtout que le chant en voix claire sauce (non, pas soja...) autotune ne passe pas. On ouvre la poubelle, on jette. Concernant les autres morceaux, c’est très pauvre, les riffs reviennent, une redondance certaine, voire une panne de créativité ? Mais globalement une certaine ambiance se dégage. Concernant le chant, exit le chant en voix claire autotuné, on oublie complétement. Arrive "Hold Me Up, Hold Me Down", le morceau tient la route, et plus que bien, autant la partie instru' que le chant, avec une recherche intéressante et un petit retour aux sources mais bordel, il faut attendre le milieu de l’album pour avoir quelque chose qui balance un peu du steak tartare. Après cette fulgurance, on retourne sur quelque chose de beaucoup moins gras, moins brut et moins détonnant avec un chant qui arrive comme un cheveu sur la soupe, un chant en voix claire qui, certes, est bien assuré mais après une telle dose de brutalité nous fait revenir à quelque chose de mièvre. On sent la partie instrumentale prête à exploser mais le chant et la batterie se traîent… Oh, Suicide Silence, tu te réveilles ou tu fais de la pop ? En témoigne le morceau "Run" qui donne tout sauf envie de courir. Pour le reste, c’est poussif, avec des riff déjà vus et revus. Il n'y a pas à dire, Suicide Silence n’est plus que l’ombre de lui-même, c’est un édifice qui a du mal à tenir sur ses jambes. Les structures sont prévisibles et les riffs loin d’être ingénieux. Pas de cohérence au sein même des morceaux avec des structures empilées sans vraiment de ligne directrice.

Je ne sais plus quoi penser de Suicide Silence à part que nous assistons peut-être à la fin d’une époque. Le groupe ne c’est jamais véritablement remis de la mort de Mitch Luker et Eddie Hermida a eu du mal à reprendre le (lourd) héritage malgré sa très grande expérience. La production est bonne, comme toujours, et une ambiance se dégage, mais tout le reste est trop pauvre pour réussir à faire repartir le groupe de l'avant et faire oublier le "c’était mieux avant". Cest pour moi un véritable crève-coeur de devoir dire du mal d’un groupe que j’ai toujours aimé et respecté.


Sam
Avril 2017




"You Can't Stop Me"
Note : 16,5/20

L'an passé, on a vécu la mort de Mitch Lucker, chanteur émérite et frontman indispensable de Suicide Silence, de façon tragique et rapide, celle-ci ressemble vraiment à un destin brisé. Après une pause, le groupe, dont on ne savait s'il allait reprendre avec un nouveau chanteur ou tout stopper, est toujours là. Finalement, après un concert hommage avec moult chanteurs dont Eddie Hermida, c’est avec ce dernier que le groupe a repris la route pour son album "You Can't Stop Me" sorti donc en 2014, soit deux ans après la mort de Mitch. Une tournée dans les pattes plus tard, on trouve toujours des kids au look de Mitch, mais Eddie a trouvé peu à peu sa place au sein du groupe, imposant sa voix et son style tout en, il faut le dire, gardant des parties très "Mitchesques".

Cet album ne marquera pas une révolution, c’est propre, carré, dans le style de Suicide Silence, avec une grosse basse et des riffs de grattes qui ont fait la réputation et la force du groupe, le tout doté d’une production très haut de gamme. Le chant, surtout, s’intègre parfaitement, avec une voix moins puissante mais tout de même très présente, même si je la trouve parfois encore quelque peu timide. Quelques effets électroniques bien placés en arrière-plan et quelques parties plus calmes agrémentent ici et là ce nouvel album du groupe qui se veut celui d’un nouveau départ mais qui n’est pas forcément celui de la consécration. Correct, puissant et intéressant, il pose quelque peu les nouvelles bases d’un nouveau groupe, et on entrevoit quelques petites choses agréables.

On ne peut pas vraiment dire que l’on attendait mieux ou moins bien de la part de SS, c’est déjà courageux d’être reparti. Maintenant, il faut reconstruire, amener une nouvelle identité. "You Can't Stop Me" est une sorte de marche, de palier, que le groupe doit passer. Certes un palier somme toute de très bonne qualité mais un palier tout de même, on l'imagine, difficile à passer. C’est du bon Suicide Silence qui nous est proposé ici, avec des formules qui ont déjà fait leur effet. On y trouve des passages plus "liants" et plus "calmes" si l’on peut dire, laissant finalement la voix d'Eddie Hermida faire son boulot, permettant à celui-ci de s’intégrer petit à petit, avec tout de même des sonorités "à la Mitch Lucker". Un nouveau groupe est en marche… La route sera longue, mais le talent est grand.


Sam
Mai 2015




"Ending Is The Beginning: The Mitch Lucker Memorial Show"
Note : 17/20

Alors qu’en 2012 le monde du metal et plus partlcuièrement du deathcore pleurait la perte du frontman d’un des groupes les plus importants de la scène, c’est en 2014 que nous les retrouvons dans les bacs avec un DVD live. Moult chanteurs du milieu metal se sont réunis le 21 Décembre 2012 afin de proposer sur un set d’une heure 20 des interprétations des titres de Suicide Silence. Régal me direz-vous ? Bien plus que cela !!! Tour à Tour : Jonny Davy (Job For A Cowboy), Greg Wilburn (The Devastated), Brook Reeves (Impending Doom), Ricky Hoover (ex-Suffokate), Phil Bozeman (Whitechapel), Myke Terry (ex-Bury Your Dead), Danny Worsnop (Asking Alexandria), Johnny Plague (Winds of Plague), Cameron "Big Chocolate" Argon, Burke Van Raalte (ex-With Dead Hands Rising), Anthony Notarmaso (After The Burial), Tim Lambesis (As I Lay Dying), Eddie Hermida (All Shall Perish), Austin Carlile (Of Mice & Men), Chad Gray (Mudvayne et Hellyeah) ou encore Rob Flynn, Max Cavalera et Randy Byrthe de Lamb Of God ont donné le "la" a une soirée memorable.

Cette soirée, organisée en 2012 donc, dans un theâtre plein comme un oeuf, ne pouvait pas uniquement sonner comme un homage de la scène metal toute entière à Mitch Luker, si jeune mais déjà si charismatique sur cette scène deathcore. Autant dire que le plateau concocté, uniquement à l’évocation des noms, fait saliver. Pour ce qui est des interprétations, on tombe sur du lourd, du très lourd et du très très lourd, mais aucun n’arrivant véritablement à la cheville du frontman originel, bien que des mecs comme Phil Bozeman, Johnny Plague, Austin Carlile ou encore Jonny Davy ou Chad Gray soient des pointures dans leur genre. Rob Flynn interpréte également un titre acoustique poignant de Black Sabbath et Max Cavalera vient poser sa voix sur… une de ses propres compositions : "Roots". Et si Eddie Hermida, futur chanteur, au moment du DVD, de Suicide Silence s’en sort pas trop mal, ce n’est pas encore lui qui récoltera mes suffrages. Suicide Silence ne s’est pas arrêté, le groupe fera étape par la France en Juin prochain, mais, il a bel et bien été stoppé dans un élan sur son troisème album. Perdant son membre phare, probablement le plus charismatique et qui aura inspiré nombre de chanteurs par une attitude, une façon de voir et de vivre la musique… La présence de deux monstres comme Robb Flynn et Max Cavalera sur la fin du show montre que le groupe a su dépasser les frontières de sa propre tranche d’âge et de son propre style musical, réussissant à avoir l’approbation de ces glorieux anciens. Ce concert événement de 1h20 marque aussi la présence de la voix de Mitch Luker sur une reprise des Deftones crachée dans les enceintes et du frontman de Lamb Of God qui achève une foule conquise, en larmes et en sueur pour certains et certaines, par un "You Only Live Once" prophétique.

Concernant le format, on a un CD et un DVD, le DVD débutant par une introduction qui aurait pu être évitée, ou enrichie, au choix, car elle n'est pas assez compréhensible et un peu bâclée, quant au concert, le son est plus que nickel, et les caméras et angles de vue sont parfaits. Pour le CD, il laissera un bon souvenir du live. L’objet est à se procurer d’urgence, pour Mitch Luker, pour Suicide Silence, pour la tripotée d’artistes présents sur scène, pour le son, pour la vidéo… pour l’ensemble en définitive. J’en suis à mon sixième visionnage. Suicide Silence était déjà une référence, la présence de tous ces grands artistes montre que le groupe a dépassé le seul milieu du deathcore, Mitch Luker était l’un des plus grands, il suffit de voir l’interprétation et la puissance développées par des chanteurs comme Chad Gray pour lui rendre hommage, on ne peut être que bluffé par le résultat. Chapeau bas !


Sam
Mai 2014




"The Black Crown"
Note : 16/20

Est-il besoin de présenter Suicide Silence ? Un des piliers du deathcore s'il fallait le préciser. L'album commence direct par un blast, gros riffs, chant hurlé, "boum !" dans ta tronche comme ça sans prévenir.

Le groupe continue sur sa lancée sans pour autant rester sur ses acquis. On retrouve tous les ingrédients qui caractérisent le groupe, un son super lourd, des riffs super lourds, un chant hurlé et des gros breakdowns des familles. Le groupe nous sort des titres bien travaillés et loin d'être monotones. Bon, une fois le décor planté, il faut aimer le deathcore sinon le côté rentre-dedans pourrait filer la migraine, les chansons ont chacune une mélodie distincte mais il faudra avoir une oreille bien taillée pour la retenir. Deux invités de choix sont présents sur cet album : Jonathan Davis (Korn) sur le titre "Witness The Addiction", il s'occupe du refrain et chante de manière mélodique, un mélange donc de chant "Korn-esque" sur du deathcore, pourquoi pas, mais ce n'est pas inoubliable ; l'autre participation, de bien meilleure facture celle-ci, c'est celle Frank Mullen de Suffocation sur un titre violent et brutal, et il gueule bien le gaillard !

La production est nickel et le son est super lourd. En revanche, la pochette reste dans le style deathcore habituel et je n'aime pas trop, chacun son truc mais ce n'est pas le mien. Au final, je vois bien cet album passer l'épreuve du live, avec ses titres intéressants et pas ennuyants pour un sou.


Danivempire
Octobre 2011


Conclusion
Le site officiel : www.suicidesilence.net