Le groupe
Biographie :

Sühnopfer est un one-man band crée par Ardraos (alias Florian Denis) en 1991. Cet Auvergnat pur souche, batteur d’origine, endosse ici tous les instruments pour ce projet personnel : batterie, basse, guitares et chant. Sühnopfer s’inscrit musicalement dans un registre true black à consonance médiévale. Il se veut influencé par Abigor, Taake, Sacramentum ou encore Burzum. Son compositeur s’est déjà illustré dans de nombreux autres groupes de l’underground français : Ordalia (batterie), Endymion (batterie), Christicide (batterie session), Sigillum Diabolicum (chant live) et Veratyr (tous les instruments).

Discographie :

2001 : "The Eternal Sacrifice" (Démo)
2003 : "Shades Of Thy Beauty..." (Démo)
2004 : "Laments" (Démo)
2007 : "L’Aube Des Trépassés" (EP)
2010 : "Nos Sombres Chapelles"
2014 : "Offertoire"
2014 : "Laments / L'Aube Des Trépassés" (Compilation)
2019 : "Hic Regnant Borbonii Manes"
2023 : "Nous Sommes d'Hier"


Les chroniques


"Nous Sommes d'Hier"
Note : 17/20

En matière de black metal violent et mélodique, notre scène peut se targuer d'avoir de bons représentants, Sühnopfer est l'un deux et il revient avec son quatrième album, "Nous Sommes d'Hier". Le groupe évolue tranquillement mais sûrement sans changer sa ligne de conduite pour autant, donc si vous aviez accroché sur les trois premiers albums vous allez vite vous sentir comme à la maison.

La durée des morceaux est toujours aussi longue et navigue entre huit et dix minutes en gros. Le titre de l'album sonne comme un manifeste qui affiche les intentions d'Ardraos, seul membre de Sühnopfer. Que ce soit au niveau des thèmes abordées ou des influences musicales, le projet affiche son impression de vivre à la mauvaise époque. On a toujours pu sentir quelques sonorités proches des vieux Dissection et Sacramentum mais Sühnopfer a très vite construit sa propre patte, notamment par l'utilisation de sonorités plus baroques par exemple. On peut aussi sentir une influence Abigor dans le côté inspiration médiévale, certaines mélodies pouvant se rapprocher de ce que le groupe a proposé jusqu'à "Supreme Immortal Art" voire même "Channeling The Quintessence Of Satan" dans une moindre mesure. En tout cas, le talent de composition saute aux oreilles et l'équilibre entre violence et mélodie a toujours été suffisamment bon pour que même avec une durée aussi longue les morceaux restent efficaces. Ce nouvel album ne fait pas exception et confirme très vite que Sühnopfer est un des meilleurs représentants du black mélodique français. "D.S.F.R." démarre l'album avec déjà huit bonnes minutes au compteur et un démarrage en acoustique qui fait une belle feinte puisque la violence habituelle du projet revient très vite à la charge. Une violence qui n'occulte jamais les mélodies et qui laisse encore de la place aux influences baroques ou classiques qui créent régulièrement des ambiances dramatiques ou piques. Certains thèmes connus sont d'ailleurs utilisés sur l'album, en l'occurrence sur ce premier titre c'est le "Domine Salvum Fac Regem" de Marc-Antoine Charpentier que l'on entend. Et si le nom ne vous parle pas forcément, vous l'avez forcément déjà entendu au moins une fois et le reconnaîtrez aisément. Comme sur les précédents albums, les morceaux ont beau être longs, on reste captivés du début à la fin, entre les ruptures de ton et le fait que les structures bougent régulièrement, on sent que tout ça a été finement ciselé.

Malgré la forte présence des mélodies, "Nous Sommes d'Hier" reste très violent et son intensité devrait une fois de plus en mettre quelques uns sur les rotules. On reconnaît aisément la patte Sühnopfer et ce black metal tout en étant ancré dans les années 90 arrive à proposer sa propre version d'une scène qui a fini par être désertée. Ardraos ne se contente pas de ressortir une vieille formule, il en donne sa vision et fait entendre un black metal mélodique, violent et épique mais surtout habité par une vraie passion et un véritable amour pour le genre. On évite les clichés du black metal et le piège qui consiste à bourriner de bout en bout, Sühnopfer amène de la vie dans ces morceaux en changeant le rythme, les structures, en nous prenant régulièrement à contre-pied. D'ailleurs, au rayon des surprises, on note une reprise du morceau "Le Bal Des Laze" de Michel Polnareff et le plus surprenant n'est pas tant le morceau lui-même que ce que le groupe a réussi à en faire. Certes les paroles sont sombres et musicalement le titre n'est pas spécialement joyeux de base non plus, mais Sühnopfer a trouvé le moyen d'en faire une version dans laquelle on reconnaît l'originale tout en se l'appropriant façon black metal ! Cela rend l'exercice de la reprise beaucoup plus intéressant et cela démontre le talent d'Ardraos puisque bien faire sonner un morceau de Polnareff en black metal n'est pas donné à tout le monde. En même temps, pour reprendre du Polnareff de base, il ne faut pas avoir froid aux yeux, parce que même si le personnage peut agacer, le bougre a toujours réussi à avoir une patte à part et son chant est tellement reconnaissable que le moindre faux pas fout tout en l'air. Trop de groupes de metal se contentent de reprendre des morceaux évidents et à les reproduire à la note près, c'est marrant cinq minutes mais là au moins on a un propos particulier et un choix qui sort de l'ordinaire.

Sühnopfer nous remet donc une belle claque avec "Nous Sommes d'Hier" qui suit le même chemin que ses prédécesseurs et fait entendre un black metal une fois de plus mélodique, violent, épique et très intense. Ce projet évolue naturellement et pousse le niveau toujours un peu plus haut sans jamais trahir sa personnalité bien affirmée depuis un petit moment maintenant. Sans conteste un des meilleurs représentants du black metal mélodique en France aux côtés d'Aorlhac, Darkenhöld ou encore Véhémence.


Murderworks
Décembre 2023




"Hic Regnant Borbonii Manes"
Note : 16/20

Après une arrivée chez Debemur Morti, Sühnopfer sort son troisième album, "Hic Regnant Borbonii Manes", et ne change pas son fusil d'épaule. On trouve toujours son black metal aussi mélodique que nerveux et ceux qui avaient craqué sur les deux précédents albums du groupe ne devraient pas être déçus.

Dès "Pénitences Et Sorcelages", on retrouve ces riffs et mélodies qui nous renvoient aux vieux Dissection ou Sacramentum, à l'âge d'or du black metal mélodique. Pourtant, n'allez pas croire que la violence n'est pas de mise, Sühnopfer fait suffisamment parler la poudre à coup de gros blasts pour dissiper le moindre doute très rapidement. Le chant bien arraché et hurlé ne fait d'ailleurs pas de prisonniers non plus et si vous pensiez que mélodique était un synonyme de mou, vous allez en prendre pour votre grade. Comme toujours, les morceaux sont tous assez longs et passent d'une ambiance à l'autre tranquillement sans vous laisser la moindre chance de deviner de quel côté le groupe va vous attaquer. Le tempo change régulièrement même s'il est globalement assez enlevé, les structures ont la bougeote et cassent souvent le rythme sans pour autant tomber dans un délire technique qui n'aurait pas trop sa place ici. Sühnopfer utilise juste ce qu'il faut pour faire vivre sa musique et rendre ses longs morceaux accrocheurs et dynamiques, Comme le faisaient d'ailleurs les gloires sus-citées, des passages acoustiques font quelques apparitions discrètes pour ajouter un zeste de mélodie au milieu de ce tourbillon de blasts et de riffs tranchants. C'est donc un black metal résolument old school que pratique Sühnopfer et même si le groupe ne reste pas coincé vingt ans en arrière, cela reste plus proche de cette vague que des groupes modernes. On retrouve en tout cas ce don pour créer des mélodies aussi belles que froides et la mélancolie trouve une bonne place au milieu d'une violence assez marquée et présente. Le côté médiéval est présent lui aussi dans les ambiances, l'imagerie, les thèmes, les titres, bref on sent que le groupe se démarque de tout le décorum habituel pour chercher là encore une thématique qui était plus courante dans les années 90 que ces derniers temps.

En tout cas, une fois de plus, Sühnopfer arrive à nous prendre aux tripes avec ses ambiances, ses mélodies qui frappent en plein cœur. Malgré la violence très présente et le caractère survitaminé des morceaux dans la musique d'Ardraos (le seul maître à bord), ces sept nouveaux morceaux nous embarquent une fois de plus dans l'univers très torturé et mouvementé du bonhomme. "Hic Regnant Borbonii Manes", tout comme ses prédécesseurs d'ailleurs, a vraiment des allures de tourbillon musical et émotionnel. Les blasts vous attaquent très très souvent et malgré pas mal de cassures rythmiques, on a l'impression de se faire pilonner pendant une cinquantaine de minutes. Garder un accroche mélodique avec un tel déferlement de blasts est un exercice qui ne doit pas être facile à réaliser mais que Sühnopfer arrive encore une fois à réaliser sans forcer. On sent toujours cette sincérité qui fait que la sauce prend toujours, Ardraos n'étant clairement pas là pour faire des vagues. L'accent est mis sur la musique, l'imagerie se contente du minimum et le travail réalisé sur la composition est flagrant tant l'on se retrouve pris dans le tourbillon de "Hic Regnant Borbonii Manes" dès la première écoute. Le dynamisme des morceaux fait que l'album va tenir bien plus que ça, la musique de Sühnopfer est suffisamment maîtrisée et riche pour vous tenir la jambe pendant un bon moment. Pour ce qui est de la production, le son est un bon mélange de deux écoles différentes, à la fois puissant pour la batterie et la basse mais relativement sale pour les guitares et le chant. Une bonne façon d'appuyer la violence d'un côté et de laisser la place aux mélodies de s'exprimer de l'autre.

Un nouvel album dans la lignée de ses grands frères, à savoir un black metal mélodique, violent, prenant et survitaminé aux relents de old Dissection et Sacramentum dans certaines mélodies. En tout cas, une valeur sûre une fois de plus pour tout amateur de black metal qui se respecte.


Murderworks
Juillet 2019




"Nos Sombres Chapelles"
Note : 16/20

A force de vouloir donner son avis et tenter de produire une analyse un tant soi peu objective, je deviens de plus en plus exigeante. Je me rends compte également qu’être chroniqueur donne une certaine autorité, que je vais mettre à profit ici pour la première fois. Du coup je vous l’annonce d’entrée de jeu, je retire un point à cet album car il est bien trop jouissif pour se cantonner à être interprété uniquement par ma chaîne hifi. Je veux entendre Sühnopfer en live, pouvoir ressentir les coups de caisses claires et une double pédale faire vibrer mes entrailles. Mais Ardraos est seul aux commandes et il sera difficile pour moi d’entendre un jour en live un morceau de son cru. Du coup pénalité arbitraire et infantile, je retire un point d’office à cet opus. Et vlan !

Mais fichtre ! Cet album déboîte et a de quoi retourner les tripes de plus d’un profane du genre. Mélodie, mélancolie et énergie je ne vois pas ce que l’on peut attendre de plus d’un album de black metal au jour d’aujourd’hui. Car non, Sühnopfer ne renouvèle en rien le genre. On a parfois même l’impression que l’ombre de Nödtveit plane au dessus de chacun des morceaux. Mais il ne s’agit que d’une ombre rassurez vous… Face à "L’Aube Des Trépassés" le premier EP du Sir Ardraos, "Nos Sombres Chapelles" se veut plus sombre certes, mais aussi plus couilllu et plus rentre dedans. La mélancolie déjà présente sur le précédent opus se retrouve aussi sur cette nouvelle galette. "Errements D'un Pestiféré" en est un parfait exemple. Un titre où la dissonance et les changements de rythme se font maîtres de nos émotions. Bien plus épique, ce nouvel album porte tous les stigmates d’un black metal racé aux influences patriotiques et médiévales affirmées. Break, rythmiques du tonnerre, boucle mélodique à vous faire chialer, il y a très peu de choses à jeter sur cet album. Les passages s’enchaînent parfaitement et Ardraos nous fait part de ses trouvailles plus inspirées les unes que les autres. Je pense au titre éponyme de l’album ou à "Reliques (Part 1)", des morceaux aux breaks saisissants et diablement efficaces. Tout comme sur "A L’Aube Des Trépassés", Ardraos nous ravit d’une agréable interlude à la guitare sèche, cette fois ci bien plus travaillée. Une interlude qui s’achèvera dans le chaos des chants de bataille ensanglantés. Puis nous revoilà au cœur de la mêlée ou retentissent les cris perçants et déchirants de milliers de guerriers. "Espérance" est doté d’une énergie à vous couper le souffle, la batterie s’en donne à cœur joie et franchement ça fait du bien de l’entendre autant cette double pédale. Les rythmes martelés par la batterie possèdent cette fougue communicante qui laisse difficilement nos cervicales indifférentes.

Il est évident que l’écriture de cet album n’a pas été fait à la légère. "Nos Sombres Chapelles" est un l’album travaillé qui semble ne rien laisser au hasard pas même l’artwork et le livret qui accompagnent cette œuvre. On sent une progression sur chacun des morceaux. Des titres qui prennent le temps de nous expliquer les règles avant de nous lâcher dans leur univers sans pitié. Que dire de plus si ce n’est de vous jeter sur cet album et d’essayer de convaincre sir Ardraos de trouver des musiciens pour nous livrer une interprétation digne de ce nom.


Célin
Septembre 2010




"L’Aube Des Trépassés"
Note : 16,5/20

Déjà le premier truc qui saute aux yeux en tenant ce CD dans mes mains c’est l’attachement que semble porter son auteur à l’époque médiévale mais aussi à la superbe région à l’héritage volcanique dont il est originaire, j’ai nommé l’Auvergne… A défaut de black nationaliste aurions-nous affaire à du black metal régionaliste ? Et bien ma foi ce n’est pas impossible mais je dois aussi admettre que cela n’a ici rien de gênant tant on évite avec bon goût tout relent d’idéologie nauséabonde. Je ne connaissais pas ce Mr mais celui-ci semble se réclamer de Burzum, Abigor ou encore Taake, j’avoue que l’influence peut quelquefois se faire ressentir, je pense notamment à la guitare rythmique mais Ardraos s’affranchit quand même de toutes ces influences et nous offre une œuvre très personnelle et habitée. Le son des guitares quant à lui est très froid et grésillant, ce son connoté "Norvégien" et si cher à notre scène "True", la batterie se veut omniprésente, le seul petit reproche que je ferais concerne la voix, pas assez intelligible à mon goût, ce qui est dommage car les textes sont de qualité, mais bon ce défaut n’est pas non plus majeur car après tout c’est à du black metal qu’on a affaire et pas à du slam !

Le premier morceau est très rapide, exception faite d’une accalmie de courte durée au milieu de celui-ci. J’ai particulièrement apprécié les très bonnes parties de basse bien audibles, en particulier au début de la chanson. Le chant quant à lui est hurlé, douloureux, très expressif… Les riffs sont excellents et apportent notamment un côté épique à ce titre où la batterie roule sans s’arrêter, oui car si il est nécessaire de le rappeler avant d’être multi instrumentiste l’artiste qui se cache derrière Sühnopfer est avant tout batteur, et cela s’entend ! Le bougre, c’est qu’il s’y connaît en blast-beats et il n’hésite d’ailleurs pas à mitrailler ses fûts pour notre plus grand plaisir ! Attention on n’est pas non plus en présence d’un bourrin, car il sait à point nommé varier son jeu et s’exprimer de manière plus subtile et mid-tempo, ce qui contribue grandement à l’atmosphère des morceaux… D’ailleurs un point d’honneur est accordé à créer une ambiance, une histoire, tel un concept album les divers titres qui composent cette œuvre sont comme mixés, illustrés par de petites transitions, par exemple ici des sons de flammes crépitantes dans le vent servent à enchaîner avec le titre suivant…

Le deuxiéme titre quant à lui nous offre davantage de raffinement et débute sur une guitare acoustique qui égrène sa triste mélodie avant que des chœurs médiévaux du plus bel effet (pour ne pas dire Pagan ?) ne fassent leur apparition et contribuent à créer une atmosphère de froide nostalgie qui n’est pas sans m’évoquer Belenos… Une gratte black au son bien "Fuzz" prend ensuite le relais sur fond de hurlements torturés avant de nous faire revenir sur la délicatesse de la guitare du début qui n’avait finalement pas vraiment disparue et dont la complainte tournait encore dans ma tête… Le côté médiéval qui colle à la peau de ce concept se fait plus que jamais ressentir dans le petit break transitoire par la présence d’épées qui s’entrechoquent, ou par les cris d’agonie des victimes tombées sous les lames tranchantes…

Le troisiéme titre ravira les fans de Shining, Xasthur et autres joyeusetés funeral black du genre… Un riff bien épique, des hurlements de douleur qui déchirent l’espace et m’évoque je ne sais pourquoi un sentiment d’isolement, de mélancolie profonde mélangée à de la rage, comme des regrets intemporels et éternels… Ce titre vous l’aurez aisément deviné est plus mid-tempo même si au milieu de celui-ci de sérieuses accélérations se font entendre… Quel dommage ! Point de transition avec le dernier titre, c’est qu’on s’habitue vite à ce genre de petits plaisirs ! Y a pas à chercher, on a affaire ici au morceau le plus férocement typé black metal de ce MCD, des blasts à gogo, des riffs qui tourbillonnent et qui achèvent l’auditeur pour clore cette galette de manière très agressive ! Paradoxalement pour moi c’est peut-être le titre que j’ai le moins apprécié même si il faut l’admettre la dernière minute est particulièrement terrassante !

Là ou certains albums n’ayons pas peur des mots nous "cassent les couilles" en nous donnant l’impression d’entendre quinze fois le même morceau, Sühnopfer réussit l’exploit de nous offrir en un simple 4 titres un éventail de toutes les variantes et styles possibles du black metal, mais ce n’est pas là son talent car non seulement il le fait mais il s’en sort très très bien en plus ! Que vous soyez d’orientation médiévale, true, ou encore funeral black, ne passez pas à côté de cette galette car vous risqueriez de rater un sacré truc car pour moi, avec cette poignée de titres, Sunhopfer se paie une place au panthéon du black metal Français aux côtés de Nehemah par exemple… Ardraos nous offre là un éventail de son talent et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on n’est pas volé, un artiste à surveiller de très près ! En effet, une problématique m’interpelle dont je ne suis d’ailleurs pas le dernier concerné : à quoi bon aller chercher sans cesse à l’Etranger (Norvège, Ukraine, etc…) ce que l’on peut en creusant un peu trouver assez facilement chez nous ? J’entends par là des œuvres habitées, aux concepts historiques et culturels très marqués… Et bien ne cherchez pas plus loin chers lecteurs, ne soyez pas avares non plus car ce MCD est disponible pour 8€ auprès d’Eisiger Mond Productions, et si je peux me permettre un dernier conseil, n’hésitez pas trop longtemps car ce nom commence à bien circuler dans l’underground, et si le suite est d’aussi bonne facture ce CD, limité à 500 exemplaires, pourrait bien devenir "culte" !


Ihsahn62
Janvier 2009


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/suhnopferofficial