Le groupe
Biographie :

Véritable comète tombée sur Terre, Sticky Boys est là pour le rock’n'roll. Et telle est leur mission. Dans un monde sous haute tension, les trois chevelus, gonflés à bloc, sont explosifs. Leur nom est très vite soufflé jusqu’aux US, où ils se font repérer par The Donnas et Nashville Pussy. Plus tard, en France, c’est au tour de la SNCF de faire appel à leurs services, pour un spot de pub survolté, tourné live en pleine Gare de l’Est. Ils dynamitent le Virgin Megastore et le Hard Rock Café, font dérailler le Bus Palladium, et atomisent littéralement le Hellfest 2011. Prêts à tout pour accomplir leur devoir, ils kidnappent dans la foulée le célèbre ingénieur Francis Caste au Studio Ste Marthe à Paris, où leur message sera bientôt gravé. Sticky Boys trouve ensuite en Listenable Records un allié de taille pour fixer ses détonateurs; la bombe est amorcée. "This Is Rock’N'Roll", leur premier missile, est lancé au printemps 2011. L'album suivant, "Make Art", sort en Septembre 2014 chez Listenable Records. Le troisième album, "Calling The Devil", sort le 27 Janvier 2017.

Discographie :

2012 : "This Is Rock’N'Roll"
2014 : "Make Art"
2017 : "Calling The Devil"


Les chroniques


"Calling The Devil"
Note : 17,5/20

Très souvent dans mes chroniques, les amis, il m’arrive de vous dire qu’en France on a d’excellents groupes, eh bien je dois dire qu’aujourd’hui je vais faire un peu comme dans la Gloire de mon Père, à savoir un coup double en un seul : en France on a d’excellents groupes mais on a également d’excellents labels ! J’ai donc le plaisir de vous présenter "Calling The Devil", le nouvel et troisième album de la carrière de Sticky Boys qui voit le jour avec le soutien et le partenariat de Listenable Records. Les Sticky Boys se sont fait connaître il y a quelques années avec un spot publicitaire complètement déjanté où on les voit jouer en pleine gare de l’Est à Paris et où ils interprétent un très hilarant (mais sérieux) "Sylvie". Toutefois, les Stick Boys se font fait connaître aussi par la qualité de leurs deux premiers opus mais surtout par leurs prestations scéniques qui ne laissent personne indifférent.

Ce nouvel album reste du Stick Boys pur et dur, c'est-à-dire un hard rock bien  couillu  où les guitares sont omniprésentes, les solos endiablés, la rythmique d’enfer et les voix accrocheuses. Mais les Sticky n’oublient en rien leur marque de fabrique, à savoir l’humour (il n’y a qu’à observer le visuel de l’album de "Calling The Devil" pour avoir une idée de la chose…). Cet album compte 14 titres pour un peu plus de 45 minutes de bonne musique qui sent (comme ils le disent si bien eux-mêmes) "le rock tout simplement". Sticky Boys ne cherche pas à faire du stoner, du hard rock ou je ne sais quoi d’autre, ils jouent du rock, point barre. Ils ne s’embêtent pas (pour ne pas dire autre chose et rester surtout poli) avec la fioriture, les chichis ou les pompons : on branche les instrus, on démarre la rythmique et ça donne des morceaux aussi énergiques que "Better Days" et "Ready To Go" ou à l’inverse, plus calmes avec "An Afternoon In The Park" où Sticky Boys ralentit quelque peu le tempo pour une ballade bienvenue dans un album qui sent bon la poudre. Il est à noter que je vous parle d'une version de "Calling The Devil" qui contient un titre bonus intitulé "The Dog Is Going Out". je découvre le monde et l’univers des Stick Boys et je ne suis point déçu, j’observe qu’encore (et encore et encore) une fois en France, on a de sacrés groupes et ça, c’est cool.

En résumé, je dirais que les Sticky Boys restent fidèles à leur univers, où le rock est roi, où la musique est une princesse. Si vous souhaitez en connaître davantage sur le groupe, allez faire un petit tour sur son site où vous trouverez tout un tas de choses biens intéressantes, croyez-moi ! Que dire de plus ? Tout simplement que "Calling The Devil" est un album qui fait du bien par là où il passe, tout simplement, et je rajouterais qu’il ne faut pas grand-chose pour faire un bon disque de rock si ce n’est de l’énergie, de la passion et des riffs à ne plus en finir. A voir sur scène très très prochainement (de nombreuses dates sont annoncées).


Vince
Mars 2017




"Make Art"
Note : 15,5/20

Ô malheur, ô catastrophe ! A l’heure actuelle, lorsqu’un ordinateur décide sans prévenir de nous faire ses adieux, les conséquences sont souvent tragiques. Mais il faut faire face aux cruautés infligées par cette chienne de vie, se remettre de la perte des photos de vacances de Tatie Huguette, et "The show must go on" ! C’est aussi dans ces instants précis que les groupes qui préfèrent encore envoyer l’exemplaire promo de leur album en version physique peuvent se frotter les mains avec délectation ; pendant que la quête aux MP3 perdus continue, les disques tournent à nouveau sur les platines.

Par chance, j’ai moi aussi l’occasion d’être ravie de la situation. En effet, quoi de mieux qu’une bonne, une vraie dose de rock pour se changer les idées ? Et pour ce, nous avons d’excellentes raisons de faire confiance à Sticky Boys. Onze morceaux, trente-huit minutes, un schéma ultra-classique-et-ici-foncièrement-efficace "couplet / refrain" ; un son droit au but qui remplit sans peine sa mission première : permettre de passer un bon moment de détente. Je pense ne pas être la seule à le penser : parfois, oh, vraiment, il est bon de mettre de côté le "trop" technique, le "trop" démonstratif, le "trop" prétentieux, au profit d’une musique où le bonheur des musiciens est aisément perceptible, même à travers un enregistrement studio. Nous retrouverons le style rocailleux d’Airbourne ("Juicy Lucy", "Love On The Line"…), quelques inspirations punk ("Make Art"), ainsi qu’une touche à la Motörhead sur "Bad Reputation".

La paresse n’est pas en cause de la longueur modeste de la chronique ; nous sommes tout simplement en possession d’un album pour lequel une critique longue et détaillée, tout en analyse, serait contre le principe même de son existence. Tout ce qu’il y a à savoir impérativement, c’est que l’entrain et le sourire sont au rendez-vous ! Un album très sympathique et sans prétention, si ce n’est celle de renouer avec la véritable chaleur du rock'n’roll !


Gloomy
Octobre 2014




"This Is Rock’N'Roll"
Note : 18/20

Sticky Boys, rien que le nom m’amuse, et je ne parle pas de la pochette… Mais puisque dans la musique l’habit ne fait pas le moine, et puisqu’il s’agit d'une chronique musicale, voyons ce que cette galette a dans le ventre ! Dès le premier morceau, "Rock N Roll Nation", on sait où on met les pieds !!

Bienvenue au pays d’AC/DC, Motörhead et compagnie. Ce groupe, que je qualifierais d’Airbourne à la Française (faire du neuf avec du vieux, en aussi classe ou presque), ce qui, au vu du talent des Australiens, est un compliment suprême, sort ici son premier opus, en ayant au préalable arrosé diverses salles de l’Hexagone de leur rock FM puissant. 11 titres pour se replonger à la grande époque du rock 'n' roll, du vrai, celui qui sent l’alcool, la transpiration et les strings sales, 11 titres nantis de refrains tels des hymnes et de rythmiques qui donneraient envie à un manchot de s’acheter une Gibson SG juste pour le plaisir. La voix lead est juste excellente, bien plus grave que celle d'un Brian Johnson ou d’un Joel O’keefe, se rapprochant d’un Lemmy en boots de croco, ce qui est un vrai régal ! Petit bémol cependant, je trouve que certains riffs tirent un peu du plagia (Airbourne en l’occurrence) mais je conçois que ce genre de musique ayant été usée et épuisée depuis fort longtemps par une liste pléthorique de groupes de talent, il est difficile de ne pas tomber dans la copie, ne serait-ce qu’inconsciemment…

En bref, achetez cet album si vous aimez Motörhead, Airbourne, AC/DC, Rose Tattoo et tous ces grands groupes qui ont fait l’histoire du rock à grands coups de tags dans les urinoirs car il est certain que vous ne serez pas déçus !


Byclown
Avril 2012


Conclusion
L'interview : J.-B. Chesnot

Le site officiel : www.stickyboys.eu