Le groupe
Biographie :

Originaires de Lyon, les Stereotypical Working Class distillent leur rock puissant et mélodique depuis 1999. En 2001, ils croisent le chanteur de Watcha, Bob, avec qui ils enregistrent "Illusion" qui fera partie de leur premier maxi 4 titres. En 2002, Olivier, le batteur, quitte le groupe. Ils entrent en studio et complètent la formation avec Aymeric Moneste des Silmarils qui remplace le membre déficient. C'est la sortie du premier album, "Illusions", comprenant les quatre titres du maxi 4 titres, quatre autres titres composés pour l'occasion ainsi qu'un bonus caché. Le disque sort en Février 2003. Benjamin, un percussionniste en free-lance, est à la recherche de deux guitaristes, d'un chanteur et d'un bassiste... c'est ainsi que se reforme le groupe Stereotypical Working Class. Commence alors plusieurs contributions avec Pleymo, AqME, Lofofora, Mass Hysteria... Ils mettent alors en chantier leur premier album abouti sous la direction de Stephan Kraemer (producteur de Pleymo, Watcha...), c'est la sortie, en Mars 2006, de "Sans Repères" sous le label Delivrance. Quinze titres alternant l'Anglais et le Français. Les Stereotypical Working Class repartent pour deux ans de tournée en France et au Benelux afin de promouvoir leur nouvel opus. En 2008, sort l'album acoustique "Station Of Nowhere" distribué par La Baleine. Il permet aux Stereotypical Working Class de repartir en tournée afin de faire découvrir les différentes facettes de leur musique ; alternant l'émotion et la sincérité de leurs compositions acoustiques et l'inépuisable énergie de leur musique rock. À la fin de l'année 2008, les Stereotypical Working Class sont de retour en studio pour enregistrer leur nouvel album. "Day After Day" arrive en 2009, mixé à Los Angeles par les mains expertes de Mark Trombino (Blink 182, Jimmy Eat World, Finch...). Après avoir écumé à nouveau les salles françaises, le groupe désormais devenu quatuor part aux USA en 2011 pour une tournée riche en émotions traversant 11 états. A son retour, le groupe remporte le tremplin lui permettant d'intégrer la programmation du Sziget Festival 2012, plus grand festival Open air d'Europe. Après également quelques belles premières parties internationales comme Helmet et Taking Back Sunday, ils reprennent le chemin des studios pour donner vie au nouvel album "Every Cloud Has A Silver Lining" enregistré, mixé par Fabrice Boy et masterisé par Fred Kevorkian (Sonic Youth, The National, Drowning Pool).

Discographie :

2003 : "Illusions" (EP)
2006 : "Sans Repères"
2008 : "Station Of Nowhere"
2009 : "Day After Day"
2014 : "Every Cloud Has A Silver Lining"


Les chroniques


"Every Cloud Has A Silver Lining"
Note : 17,5/20

Klonosphere nous envoie encore une petite bombe, je ne saurais trop comment vous dire comment ce label se débrouille pour nous dégoter des formations qui sortent des sentiers battus mais enfin voilà que débarque sur nos platines le nouvel album de SWC, ou Stereotypical Working Class si vous préférez. Klonosphere commence à se construire un sacré catalogue, ça c'est une certitude, et ce n'est pas avec Stereotypical Working Class que cela va changer. Car avec SWC on sait où on met les pieds : dans un monde où le rock rencontre la mélodie, un monde où le rock puissant vient titiller vos douces oreilles.

Stereotypical Working Class nous présente donc aujourd'hui "Every Cloud Has A Silver Lining", son nouvel album. SWC c'est la certitude d'un rock puissant, énergique et bourré de mélodies, style qui est devenu véritablement la marque de fabrique du combo lyonnais. Et il faut dire que pour ce nouvel album, Christophe, Benjamin, Bertrand et Martin ont vu les choses en grand ; pas moins de 13 titres enregistrés et mixés aux Studios Hacienda et Inglorious Records par Fabrice Boy, un mastering confié lui à Fred Kevorkian, et on peut dire que ça donne un résultat à la fois attirant et fortement addictif. SWC évolue dans un monde où les mélodies les plus enchanteresses côtoient les parties plus cinglantes, plus incisives à l'image du titre "A Song For Kepler" où j'ai eus parfois l'impression (même si je ne n'aime pas trop faire de comparaison) d'entendre l'influence de Tool (classe, non ?) Mais de toute façon de la classe, ce nouvel album de Stereotypical Working Class en est plein à craquer, il n'y a pas à tergiverser, à tortiller de je ne sais quoi pour s'en rendre compte. Dites-vous une chose : il n'y a quasiment rien à jeter sur ce disque, on est transporté loin, on en prend parfois plein la figure mais le pire c'est que l'on en redemande ! SWC va très loin loin dans sa musique, le groupe incluant une contrebasse (tenue par Fred Poder) sur le titre "Live And Learn", morceau où le tempo ralentit, où les instruments se font plus discrets, où l'émotion est grande.

Vous l'avez très certainement compris, "Every Cloud Has A Silver Lining" est un très bon album, il n'est pas étonnant par exemple que SWC ait partagé la scène avec Helmet ou Taking Back Sunday il y a quelques temps... Si vous aimez le rock puissant, énergique, mélodique, émotionnellement fort et si vous ne connaissez pas encore le combo lyonnais, intéressez-vous à eux, ils vous le rendront bien, croyez-moi, et vous passerez un super moment en leur compagnie. Si vous n'êtes pas convaincus, dites-vous qu'à l'écoute d'"Every Cloud Has A Silver Lining" on est balancé entre uppercuts et caresses. Comme à mon habitude, un petit détour sur le visuel (création de Dref Lasse), très beau et qui illustre à merveille un album tout en classe et sobre. Ne passez pas à côté d'une telle pépite...


Vince
Décembre 2014




"Day After Day"
Note : 15/20

Il existe des groupes de différentes renommées et aux différents moyens dont la team promo envoie aux chroniqueurs au minimum un CD promo, parfois accompagné d’une bio (et c’est loin d’être rare). Mais là, le crew des SWC n’a pas trouvé intéressant d’en fabriquer, avec, on le sent bien, aucune volonté malgré les mails d’envoyer un skeud, et ne trouve rien de mieux que de demander une chronique grâce à un fichier ZIP de MP3. Aucun nom des titres et une communication moyenne, mais surtout du MP3… et ça, en général on n’apprécie pas trop et on se pose la question de la démarche volontariste d’avoir une chronique. Bref, ici mon cœur balance. Ayant écouté le tout premier disque des Stereo sur ma vieille chaîne stereo il y a quelques années déjà, et les suivant un peu depuis leur 4 titres, la team est tombée sur quelqu’un d’acquis à leur cause, malgré le fait que je ne sois pas non plus un archi fan. Mais là, avec ce CD (euh ces MP3), les Stereo nous en mettent plein la gueule ! Ca sonne très ricain. La voix de Martin est encore meilleure, alors qu’il y a quelques années elle était déjà d’un sacré niveau ! Une chose est sûre c’est que cet album va ravir les fans de la dernière heure mais peut-être moins ceux de la première, ceci dû à une musique que les premiers affirmeront être "in" et qualifiée par les deuxièmes de "banale comme tout ce qu’on entend de partout". Oui, mais il est quand même bon de préciser que ce groupe est français et que rares sont ceux qui nous proposent une telle production, un tel son, pas trop compressé. Toujours situé entre un Papa Roach, un Staind et un My Chemical Romance ou encore 30 Seconds To Mars, le groupe balance un néo bien foutu, pêchu, de bonne facture. A noter, que c’est le dernier enregistré par le guitariste David, qui s’en est allé du groupe après l’enregistrement. En tout cas, pour moi, ce "Day After Day" est un bon disque.


El Caco
Novembre 2009


Conclusion
L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.stereotypicalworkingclass.com