Spartan fête ses quinze ans avec un deuxième album. Après sept ans d’absence, Mike
(basse), Pieter (guitare), Nick (guitare), Jeff (chant) et Frank Bos (batterie) entendent bien
continuer leur death mélodique, créé aux Pays-Bas en 2007.
"Fires Of Helios" nous plonge immédiatement dans l’univers martial du groupe, qui multiplie
les harmoniques avant de laisser "Prometheus" prendre le relais. Un chant très brut se pose
sur la rythmique solide doublée par des leads entêtants, mais également par une guitare
effacée qui apporte une touche de mélancolie avant "Birth Of A God (Alexander, Pt. 1)", une
composition assez énergique. Les leads s’entrechoquent sous la déferlante de rage que le
groupe met en place, proposant également des tonalités accrocheuses, puis le groupe
accueille un chant féminin sur "A Siren Song (Odysseus, Pt. 2)", créant ce contraste
envoûtant entre la voix brute et l’autre plus majestueuse. Les leads accompagnent la
progression du titre, qui sera rompue par "The Trial" et ses sonorités lancinantes, qui
complètent la rythmique solide.
Le groupe laisse libre cours à sa rage, mais il nous laisse
également respirer avec les quelques mots de "Son Of Kronos", un court interlude. "King Of The
Pantheon", une composition efficace qui laisse autant les guitaristes s’exprimer que le
chanteur, puis "Supremacy" prend la suite avec des tonalités assez aériennes. La base reste
assez efficace et épaisse, mais le groupe intègre quelques pointes groovy et accrocheuses,
tout comme des hurlements caverneux. "Tomb Of The Great (Alexander, Pt. 2)" revient à la
charge avec des sonorités majestueuses et des leads mélodieux, tout en laissant les parties
plus brutes s’exprimer, puis l’album prend fin avec "Kingdom Of The Dead (Odysseus, Pt. 1)",
qui propose une certaine mélancolie couplée à la base du groupe qui accompagne
parfaitement la performance.
Vous l’aurez compris, c’est vers l’antiquité que Spartan se tourne. Avec ses titres épiques et
ses mélodies tranchantes, "Of Kings And Gods" est un album intéressant qui mérite le coup
d’oreille, mais qui peut également être un poil plus poussé pour passer de la case
“sympathique” à “vraiment bon”.
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