Le groupe
Biographie :

La première formation débarque en Janvier 2001. Le groupe développe alors une fusion metal simple et efficace. Quelques mois plus tard, bardé de dix titres, Sleazy View débute les concerts. Montrant des morceaux complexes bien maîtrisés dès le premier, le groupe fait quelques dates et améliore à chaque fois la qualité de ses prestations. En parallèle, le groupe enregistre sa première démo éponyme. Grâce à elle, Sleazy View intègre le label Troll’s Production. Début 2004, Arnaud prend place à la batterie. Les compositions deviennent alors de plus en plus orientées sur un metal sans concessions et plus brutal. Aranud, qui vient tout juste d’arriver, apprend tous les titres rapidement et Sleazy View enregistre une seconde démo/live studio intitulé "Four Scars". Début des nouveaux concerts dont une première partie de Lofofora et un plateau Troll's Production au Moulin de Brainans. Fin Juin 2005 le groupe devient un quartet, puisque c'est désormais sans platines que Sleazy View évolue dans un style metal à la fois rapide, lourd et puissant. Fin 2005, le groupe apprend sa sélection pour le tremplin des Eurockéennes de Belfort. En Juin 2006, le groupe enregistre le 4 titres "Four Scars" bien plus métallique que son prédécesseur.

Discographie :

2006 : "Four Scars"
2006 : "Led By Wrath"


Les Chroniques


"Led By Wrath"
Note : 16/20

Sleazy View nous offre avec "Led By Wrath" quatre titres de thrash enragé et survitaminé. Le rythme est infernal du début à la fin, les riffs sont directs et entraînants, le son à un petit côté crushing rappellant les teutons de Dew Scented, voire les Suédois de The Haunted à leurs débuts. Que dire de plus d’un quatuor dont la musique n’a rien à envier aux pointures du thrash d’hier et d’aujourd’hui ? La voix de Sleazy View n’a pas la tonalité criarde et satanique d’un Tom Araya, mais son caractère certes plus clair mais non moins puissante et enrouée apporte un petit côté « vintage » et permet même d’essayer d’appliquer des paroles en Français sur le titre "Blessures" #3, sans que cela ne gâche la violence latente de ce style. La batterie, plutôt virtuose, ne s’impose pas par rapport aux autres instruments et aide le combo à nous faire headbanguer des premières aux dernières notes. Un solo de guitare arrive enfin sur le dernier titre et lui confère une atmosphère propice au pétage de plombs quand la cadence repart de plus belle. La combinaison de tout ceci doit sans conteste mettre le feu en live. Alors retenez bien le nom de ce groupe, et dés qu’il passe prés de chez vous, foncez dans le pit !


La Patte de l'Ours
Février 2007




"Four Scars"
Note : 14/20

Après plusieurs changements de line up et d’évolution de style depuis 2001, Sleazy View se durcit un brin avec ce mini "Four Scars". On sent que le groupe est encore en évolution mais qu’il ne devrait pas tarder arriver à terme si le line up actuel survit à la difficulté de durer dans le temps ensemble, ce qui est de loin la plus belle des performances… Un bon batteur au jeu de tomes parfois assez étrange (ou mal mixé) et au grosse caisse légèrement trop en avant rivalise d’ingéniosité pour faire sa place avec son (discret mais efficace) collègue bassiste sachant appuyer son alter ego lorsque le besoin s’en fait sentir. De bons riffs d’ensemble et des morceaux bien construit pour ce groupe qui comprend désormais l’intérêt des passages que l’on retient à coup sûr. De la mélodie qui reste hargneuse et même quelques petites poussé d’hormone rentre dedans, toujours groovy sur le très bon "Terre=Or" qui aurait sa place dans les playlists et compilations nationales. Un disque plaisant, qui respire le jump avec une bonne humeur qui devrait faire son effet en live. Leur "Phoenix" frappe fort avec une intro parfaite et bien huilé, tout y est pour faire réagir et l’ensemble est indiscutablement bien pensé et réalisé. Les "motherfuckers !" un peu léger sur ce titre auraient mérités autant d’engagement que dans les excellents gimmicks d’un chanteur-guitariste qui apporte tout même énormément de puissance à des guitares qui n’en demandaient pas moins et qui savent se faire entraînantes à souhait. Les très rares petits solos de guitares étaient inutiles et superflus car la rythmique se suffisait à elle-même… Du bon metal jumpy donc à écouter et réécouter car plus on l’écoute, plus on l’aime… Sympathique ce "Four Scars", à balancer très fort entre amis et à découvrir en live absolument !


Crass
Avril 2006


Conclusion
A écouter : Terre=Or

Le site officiel : www.sleazyview.net