Après plusieurs écoutes, cet album ne me marque toujours pas. Non pas que je sois allergique à Skarlett Riot, j’apprécie vraiment le groupe. Tout comme j’apprécie "Invicta" sur le moment. J’ai toutefois du mal à me remémorer ses titres post-écoute.
D’ailleurs, je suis toujours surpris par l’arrivée du chant dans "Breaking The Habit" et son aspect quelque peu particulier que j’oublie à chaque fois. En parlant de lignes de chant, nous retrouvons les parties alternées entre la voix chantée de Skarlett et la hurlée de Danny ("Gravity"), voire celle aussi hurlée de Skarlett ("Black Cloud", "Underwater"). Musicalement, le groupe affirme une fois de plus son metal alternatif purement moderne reprenant certains codes à la fois du hard rock voire du metalcore ou du post-hardcore ("Stronger", "To The Flames". À n’en point douter, "Invicta" est un disque solide, bien exécuté qui devrait véritablement conquérir le public en live. La production elle aussi est à souligner, comme le sens de la composition. Mais surtout la palette d’émotions que Skarlett injecte dans son chant ("Human", "Cut The Ties", "Not Alone"). Et je suis sûr que certaines oreilles retiendront davantage de ce "Invicta" que ce que veut bien en garder la mienne une fois le disque terminé.
S‘il est loin d’être mauvais, je préfère toutefois à "Invicta" son prédécesseur, "Regenerate" (2017), plus marquant à mon sens. Mais, pris dans son ensemble, "Invicta" confirme les aspirations de Skarlett Riot et ne déroutera nullement les fans ni les attentes de la scène actuelle.
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