Ah du black metal, ça fait longtemps ! Pour me préparer à cet album, j'ai tout prévu. Checklist : chat noir à sacrifier à minuit ? OK ! Brassard à clou de 30 centimètres ? OK ! Lumière éteinte et bougie noire pour avoir un peu de lumière tout de même ? OK ! Du Coca ? OK ! Oui, le Coca c'est le mal ! Demandez donc à un diététicien. Revenons en a nos moutons, Skaldic Curse, je ne connaissais pas ce groupe, honte à moi direz-vous ? Commençons par la pochette comme j'en ai l'habitude, et bien elle est moche, sombre, on discerne que dalle, impossible à décrire... Dommage. Musicalement, le groupe a essayé d'inclure des éléments progressifs dans leur black, déroutant parfois mais ces changements dans le rythme des titres sont intelligemment placés. Les riffs sont bien tranchants et agressifs, et bien entendu mélodiques par moment (Vous vous rappellez ? "Progressifs" ? Voilà !). Les rythmes sont généralement rapides, blast beats power of course. La voix est bien entendu pur black "hurlé" et pour une fois ne tombe pas dans le panneau de "je vais mettre du chant parlé pour changer un peu", non non, ça gueule tout le temps.
Le seul problème, 6 titres de 7 minutes en moyenne, même si au final ça fait pas long, l'album a tendance à s'essouffler et même ennuyer l'auditeur. Les compos sont de bonne qualité mais il manque un petit quelque chose. La production sonore est "brute" mais sympa, ça manque un peu de relief. Et si au final les titres sont assez bien écrits il manque un poil de personnalité à cet opus qui donne l'impression de "déjà entendu". Au final, pas mauvais mais pas "boulversifiant", jetez y une oreille si le coeur vous en dit.
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