Le groupe
Biographie :

Aujourd’hui composé de Laure Laborde et Steven Schriver (chant), Olivier Sentenac (basse), Romain Larregain (guitare), Jon Erviti (batterie) et Laura Nicogossian (claviers), l’histoire de Silent Opera débute il y a 5 ans. Créé en 2007 par la volonté et la complicité d’Olivier, Laure et Romain, les premiers titres voient le jour et affichent très vite un style bien tranché alliant riffs incisifs, alternance de chants clairs et agressifs, mélodies plaintives et poignantes. C’est en 2010 que le groupe sort son premier album "Act One", sombre avec des éléments de black metal et de metal progressif, appuyés par une opposition constante de ses 2 voix complémentaires mettant en valeur le tiraillement intérieur des personnages décrit dans les textes. Cet album est alors défendu lors d’une tournée française en Mars 2011 et obtient rapidement un franc succès. Fin 2012, après de nombreux concerts et un long travail de composition encore plus poussé vers le thème de l’introspection, Silent Opera s’apprête à sortir son deuxième album. "Reflections", enregistré, mixé et masterisé par Mobo (Lokurah, Eryn Non Dae., Gorod, Minushuman, etc.) au Conkrete Studio, sortira le 21 Février 2014 chez Massacre Records.

Discographie :

2010 : "Act One"
2014 : "Reflections"


La chronique


Concernant la chronique de l’album "Reflections" du groupe Silent Opera, je précise que je parlerai du groupe drançais (originaire du Sud-Ouest plus précisément). Car oui, car en cherchant sur Internet, on trouve deux autres groupes originaires d’Angleterre et d’Italie. Et le point commun entre ces trois groupes en plus du nom : du metal mélodique avec chant féminin. J’en rajoute une couche ? Le visuel de la pochette a des faux airs de la pochette du groupe The Mars Chronicles. Bon allez, j’arrête.

D’entrée, cet album au niveau musical possède une qualité de son vraiment excellente : des instruments parfaitement alignés, une saturation au niveau des guitares vraiment excellente, un chant masculin et féminin mis en avant, et pour finir un clavier et une batterie qui apportent un réel soutien à l’ensemble. D’ailleurs, ça se rapproche pas mal du groupe Epica au niveau de l’enregistrement du son et également du line-up.

Au niveau du chant clair, ce qui me fait souvent criser quand j’écoute des groupes français voulant taper dans le metal mélodique est tout simplement l’accent français utilisé en mode Shakespeare. Et si Internet n’existait pas pour se renseigner sur le groupe, bref si j’habitais dans le coin le plus reclu du monde vivant sous la montagne et ayant trouvé l’album accidentellement, je n’aurais jamais pu penser que Silent Opera puisse être d’origine française. Là, vous m’avez bien bluffé, bravo le groupe.

Pour décrire l’ensemble musical, c’est essentiellement du death metal mélodique progressif (rien que ça). Et ça rend très bien, pas de répétitivité, pas de lassitude, il est vraiment ressenti que le groupe a craché tout son potentiel musical sur cet album. L’alternation chant clair féminin et chant rauque masculin qui est très réussie, des mélodies qui claquent comme il faut et qui savent s’enchaîner avec force. Même les pistes "Beyond The Gate Of A Deep Slumber" et "Sailor Siren And Bitterness" durant respectivement huit et onze minutes sont passées de façon fluide, net et sans bavure. Ensuite, il semble logique que 99% des membres du groupe semblent assez accrocs au groupe Epica. Et vous ne me direz pas le contraire en écoutant leur album "Reflections". Toutefois, le groupe possède son style à lui avec une réelle identité. Seul problème, je n’arrive pas à vraiment trouver d’éléments réellement négatifs, peut-être le passage au chant masculin clair dans "Inner Museum" qui me gêne un peu mais vu la qualité du reste, ce n’est vraiment qu’un détail.

Pour conclure, le groupe de metal français (oui, Messieurs Dames, je le reprécise) Silent Opera nous a sorti un excellent album "Reflections". Si leurs prestations en live possèdent le même niveau que leur album, je n’ai pas à me faire de souci pour leur future carrière.


JU
Février 2014


Conclusion
Note : 18/20

L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.silentopera.com