Le groupe
Biographie :

Serpents est un groupe de blackened deathcore américain, dans lequel opère seul Andrew Mikhail (chant / guitare / basse / programmation), guitariste originel du groupe Oceano. Le premier album, "Born Of Ishtar", voit le jour en Février 2013. Un peu plus d'an plus tard, "Pestilence" sort en Mai 2014.

Discographie :

2013 : "Born Of Ishtar"
2014 : "Pestilence"


Les chroniques


"Pestilence"
Note moyenne : 15/20

"Hey Ben, je t’envoie le nouveau Serpents, t’avais chroniqué le précédent."

"Hein ??!? Quoi ??!? Déjà ??"

Eh ouais, pile un an après "Born Of Ishtar", Andrew Mikhail donne naissance à "Pestilence", un beau bébé joufflu de 7 titres. Et quels titres…

En 2013, j’avais conclu ma chronique par ces mots : "Mais en dépit de la qualité intrinsèque de cet album, on a vite l’impression de tourner en rond, la faute à des alternances de rythmes un peu trop prévisibles. Quitte à vouloir sortir du lot, autant y aller à fond. Et Serpents en a tout à fait le potentiel". Eh bien force est de constater que j’avais vu juste. Exit le slam-death-core-machin-chose, on a maintenant droit à un death mélodique musclé et très technique dans la veine d’un Origin ou d’un Hate Eternal avec quelques breakdowns pour aérer et alourdir l’ensemble.

Envoyer la purée, on savait qu’Andrew était doué. Mais là où le travail a été le plus poussé, c’est incontestablement côté écriture. Les morceaux évoluent, les structures tournent et se développent pour créer des ambiances différentes. Les solos se sont multipliés et au beau milieu de tout ce déferlement de brutalité, on peut parfois tomber sur breaks mélodiques du plus bel effet. Une bien bonne surprise donc, à conseiller à tous les fans des groupes cités plus haut. Et vue l’évolution, vite, le suivant.


Ben
Juillet 2014
Note : 16/20

Serpents est un projet original dirigé par Andrew Mikhail (ex-Oceano), un Américain qui a tout enregistré de A à Z. Il définit son projet comme étant du blackened deathcore, même si personnellement je le vois bien plus proche du black metal que du death.

La pochette de cet album est très belle, très travaillée, et met bien en valeur le nom du groupe. Même s'il ne comporte que 7 pistes, l'album dure tout de même 40 minutes, ce qui est plutôt pas mal. Tout commence par une longue intro, sombre, chaotique, et qui permet de poser un peu l'ambiance pour la suite. Puis dès la deuxième piste, on entre dans le vif du sujet à grands coups de double pédale dans la tronche suivis d'un son proche de celui de Behemoth, très violent mais jamais très éloigné du black. Les passages instrumentaux sont assez nombreux, plus ou moins longs, et parfois assez techniques. En tout cas, malgré ses dix minutes, on ne s'ennuie jamais durant ce second morceau. La troisième piste est plus lugubre, plus torturée, bien plus proche du black, limite atmosphérique parfois. Arrive ensuite "The Trends Of Moirai", sorte de mélange de mélodies symphoniques toujours proches du black. La piste suivante est elle aussi un mélange entre death et black, sans grande originalité. Et c'est ainsi que l'album progresse, jusqu'à son épilogue, qui reprend un peu la même idée que l'intro…

Au final, on obtient un album sans prétention mais qui s'écoute agréablement du début à la fin, sans révolutionner le genre mais qui reflète bien le bon travail qu'a réalisé Andrew Mikhail.


Grouge
Juillet 2014
Note : 14/20




"Born Of Ishtar"
Note : 14/20

Nouveau venu dans la scène deathcore américaine, Serpents n’en est pas composé de bleusailles pour autant. Projet solo d’Andrew Mikhail, transfuge des très fins Oceano, le gaillard s’est fait plaisir en oeuvrant dans la même lignée que son précédent groupe, à savoir un death metal des plus lourds, gras et pesants. Mais là où Oceano reste plus massif et brut de décoffrage (les mauvaises langues diront basique et monolithique), Andrew, lui, a pris le parti de développer un tant soit peu les arrangements pour aboutir à une fusion de slam-death et d’atmosphères que n’auraient pas reniées Dimmu Borgir ou Behemoth.

Avec ce premier album, Serpents nous offre donc 9 titres oscillant entre brutalité primaire et arrangements grandiloquents qui, fait plutôt rare dans ce style, ne sonnent jamais cheap. Tout de la production à la composition, est pensé, calculé et paramétré au millimètre pour atomiser l’auditeur qui se prend dans la figure un mur de guitares épais comme un steack de resto-route américain et des blast-beats dignes d’une sulfateuse précédant des beat-downs casse-nuque, le tout agrémenté d’un chant tout droit sorti des enfers (ou des égouts, ça marche aussi) très typé Whitechapel.

Mais en dépit de la qualité intrinsèque de cet album, on a vite l’impression de tourner en rond, la faute à des alternances de rythmes un peu trop prévisibles. Quitte à vouloir sortir du lot, autant y aller à fond. Et Serpents en a tout à fait le potentiel.


Ben
Juin 2013


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/weareserpents