C’est la violence qui vous plaît ? Elle anime Sensory Amusia. Créé récemment par Shaun
Maloney (guitare), Joel Parkyn (basse) et Jei Doublerice (chant, Journey Into Darkness,
Khabal), le groupe nous présente "Breed Death", accompagnés par Kevin Paradis (batterie,
Benighted, ex-Agressor, ex-Svart Crown…), chez Lacerated Enemy Records.
En moins d’une minute, le groupe va nous présenter sa violence moderne et dévastatrice
avec une intro nommée "Birth Through Violence". Le deathcore côtoie le grindcore, le brutal
death et le death technique avant que "Yersinia Pestis" ne vienne nous écraser avec tous
ces éléments et une approche aussi groovy que saccadée. On remarquera également des
éléments mathcore syncopés et dissonants sous ces hurlements bestiaux, tout comme sur
l’entraînante "Vermin" et sa rythmique extrêmement efficace. La rapidité et les parties vocales
possédées donnent à ce titre une noirceur agressive et complexe avant que "Parasitic
Alteration" ne nous propose une composition très directe et axée sur la violence pure et les
sonorités accrocheuses.
Le groupe enchaîne avec "Vulgar Thoughts Of Carnage", un titre qui
conjugue violence, dissonance et cette touche abrasive mais accrocheuse. Un break
inquiétant est également prévu, renforçant la violence pure, puis c’est "Bind, Torture, Kill" qui
prend la suite avec une modernité planante. Les parties claires renforceront ce ressenti, puis
le clivage se fera sentir avant "A Blank Canvas Of Flesh" qui fera également appel aux
racines du brutal death et du death technique pour nous présenter un titre incroyablement
efficace et qui plaira à tous les amateurs d’extrême. L’album prend fin avec "Breed Death",
une composition qui piochera dans toutes les influences les plus violences et les plus
lourdes que le groupe peut produire, tout en nous offrant des breaks dissonants et des
hurlements surpuissants.
Sensory Amusia est un groupe intéressant. Entre modernité et influences plus old school,
"Breed Death" sait clairement faire parler la rage qui anime le groupe. Préparez-vous à une
vague de violence sans fin.
|
|