Secret Lie sort son premier album "Behind The Truth" et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est surprenant ; malheureusement pas dans le bon sens du terme. Ils nous présentent ici un album tout mimi tout plein, mielleux, gentillet, dégoulinant de sucre liquide à vous boucher les oreilles.

Malgré le talent de Sara Madeira (jeune chanteuse de 17 ans) et de sa superbe voix et l’expérience musicale du créateur du groupe Pedro Teixeira Silva, rien n’y fait. Il y a des fautes de goût absolument monumentales comme sur "Purify" où est introduit un passage en portugais (leur pays d’origine) mais attention, pas chanté, non, non, non, rappé. Si encore c‘était bien rappé ça aurait donné un petit côté néo à tout ça mais non c’est mal fait, ça apparaît en plein milieu du titre sans raison, bref impardonnable. Quant à "Sweet Sadness", c’est purement horripilant. La chanteuse répète inlassablement un "Scream my name" qui en devient presque gênant vu le jeune âge de celle-ci.

Bon tout n’est pas tout noir quand même, un titre sort du lot : "Blackout". Un nouvel essai au néo est réalisé et celui-ci est transformé. On se croirait revenu au début de Linkin Park. Le chant féminin s’accorde parfaitement avec la voix masculine. Rien à redire. "One Fearless World" se distingue, lui aussi, par un superbe passage au violon mais je n’arrive pas me défaire que ce titre aurait complètement sa place au concours de l’Eurovision. Au final, un album à l’ambiance mi-Twillight mi-high school musical. Parfait pour des adolescentes en manque de sensation un tout petit peu forte ou pour des personnes n’aimant pas le metal plus "traditionnel", sans grand intérêt pour les autres.